Il ne lui reste que deux terrains nus sur dix et une villa sur cinq
Pour éviter d’être placé sous mandat de dépôt et emprisonné à Rebeuss, l’ancien Directeur du Cadastre placé dans le collimateur de la Cour de répression de l’enrichissement illicte (Crei), a transiger, hier. Une opération qui ne lui laisse presque rien de son fabuleux patrimoine estimé à 7,9 milliards FCfa dont 4,2 milliards FCfa en valeur immobilière. Des dix terrains nus, cinq villas grand standing et deux immeubles localisés entre Dakar, Rufisque et Fès au Maroc, Tahibou Ndiaye ne garde que… deux terrains nus et une villa acquis avant l’Alternance de mars 2000.
Dans notre dernière édition, nous écrivions : «(…) au regard de la tournure des événements, sans nul doute ce changement de stratégie (ndlr : refus de transiger, après avoir manifesté le vouloir et débuté les négociations) a été manifestement contre-productif. En effet, au-delà de la surcharge de travail des juges de la Commission d’instruction (Ci) de la Crei, qui n’ont pu l’entendre, hier (ndlr : avant-hier), d’où son Retour de Parquet, des sources autorisées renseignent que Tahibou Ndiaye a fait montre de nouvelles bonnes dispositions pour revenir aux négociations. Une réussite de ces dernières lui éviterait la mise sous écrou.»
Et hier, c’est ce qui s’est exactement passé ! L’ancien Directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye, arrêté, samedi dernier, et gardé à vue à la Section de recherches (Sr) de Dakar de la gendarmerie, sur ordre du Parquet spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), avant de bénéficier d’un Retour de Parquet, lundi dernier, a évité de très peu le placement sous mandat de dépôt pour enrichissement illicite. Il est revenu à la case départ, en acceptant à nouveau de transiger et restituer la quasi totalité des biens ciblés par la Crei et divulgués en exclusivité dans notre édition d’hier.
Pour être précis, sur la base d’informations émanant de sources autorisées et dignes de foi, Tahibou Ndiaye a presque tout perdu, ne parvenant à sauver que… deux terrains nus et une villa, tous acquis avant l’Alternance de mars 2000. Pour comprendre l’ampleur du «désastre»
pour l’ancien Directeur du Cadastre, il faut savoir, comme nous l’écrivions, hier, que son patrimoine visé par la Crei, qui l’a évalué à 7 934 325 617 FCfa, est lourd d’un empire immobilier d’une valeur de 4 202 201 815 FCfa d’une superficie globale de 61 406 m2 éparpillés entre Dakar, Rufisque et… Fès, au Maroc, dont les 58 409 sont constitués de dix terrains nus, et sur le reste – 2 997 m2 – sont édifiés un appartement (à Fès au Maroc), deux immeubles (R+5 et R+1), et cinq villas de très grand standing à Dakar.
Hier, en signant le procès-verbal de la transaction avec la Crei, il ne restait à Tahibou Ndiaye qu’une maison à cité Soprim et deux terrains à Mermoz. Le reste – de l’appartement de Fès au palace des Almadies d’une valeur de 1,1 milliard FCfa, en passant par l’immeuble R+5 de la cité Keur Gorgui estimé à 938,2 millions FCfa – va être saisi.
Yaxam Codou Ndendé Mbaye
Pour éviter d’être placé sous mandat de dépôt et emprisonné à Rebeuss, l’ancien Directeur du Cadastre placé dans le collimateur de la Cour de répression de l’enrichissement illicte (Crei), a transiger, hier. Une opération qui ne lui laisse presque rien de son fabuleux patrimoine estimé à 7,9 milliards FCfa dont 4,2 milliards FCfa en valeur immobilière. Des dix terrains nus, cinq villas grand standing et deux immeubles localisés entre Dakar, Rufisque et Fès au Maroc, Tahibou Ndiaye ne garde que… deux terrains nus et une villa acquis avant l’Alternance de mars 2000.
Dans notre dernière édition, nous écrivions : «(…) au regard de la tournure des événements, sans nul doute ce changement de stratégie (ndlr : refus de transiger, après avoir manifesté le vouloir et débuté les négociations) a été manifestement contre-productif. En effet, au-delà de la surcharge de travail des juges de la Commission d’instruction (Ci) de la Crei, qui n’ont pu l’entendre, hier (ndlr : avant-hier), d’où son Retour de Parquet, des sources autorisées renseignent que Tahibou Ndiaye a fait montre de nouvelles bonnes dispositions pour revenir aux négociations. Une réussite de ces dernières lui éviterait la mise sous écrou.»
Et hier, c’est ce qui s’est exactement passé ! L’ancien Directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye, arrêté, samedi dernier, et gardé à vue à la Section de recherches (Sr) de Dakar de la gendarmerie, sur ordre du Parquet spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), avant de bénéficier d’un Retour de Parquet, lundi dernier, a évité de très peu le placement sous mandat de dépôt pour enrichissement illicite. Il est revenu à la case départ, en acceptant à nouveau de transiger et restituer la quasi totalité des biens ciblés par la Crei et divulgués en exclusivité dans notre édition d’hier.
Pour être précis, sur la base d’informations émanant de sources autorisées et dignes de foi, Tahibou Ndiaye a presque tout perdu, ne parvenant à sauver que… deux terrains nus et une villa, tous acquis avant l’Alternance de mars 2000. Pour comprendre l’ampleur du «désastre»
pour l’ancien Directeur du Cadastre, il faut savoir, comme nous l’écrivions, hier, que son patrimoine visé par la Crei, qui l’a évalué à 7 934 325 617 FCfa, est lourd d’un empire immobilier d’une valeur de 4 202 201 815 FCfa d’une superficie globale de 61 406 m2 éparpillés entre Dakar, Rufisque et… Fès, au Maroc, dont les 58 409 sont constitués de dix terrains nus, et sur le reste – 2 997 m2 – sont édifiés un appartement (à Fès au Maroc), deux immeubles (R+5 et R+1), et cinq villas de très grand standing à Dakar.
Hier, en signant le procès-verbal de la transaction avec la Crei, il ne restait à Tahibou Ndiaye qu’une maison à cité Soprim et deux terrains à Mermoz. Le reste – de l’appartement de Fès au palace des Almadies d’une valeur de 1,1 milliard FCfa, en passant par l’immeuble R+5 de la cité Keur Gorgui estimé à 938,2 millions FCfa – va être saisi.
Yaxam Codou Ndendé Mbaye