Le scandale du « Morrisgate » fait froid dans le dos. L’industrie du tabac Philip Moris basée à Dakar aurait manipulé ses produits afin de falsifier les tests requis par les autorités sanitaires relatifs aux goudrons, au monoxyde de carbone et à la nicotine. Le scandale est dévoilé par l’Ong public Eye à travers une enquête intitulée « Les cigarettes suisses font un tabac en Afrique. » D’après l’enquête reprise par Libération, des cigarettes vendues au Sénégal et en Afrique par le cigarretier Suisse Philip Morris sont plus toxiques que celles fumées en Europe. Philip Morris aurait menti sur le taux de nicotine et de goudron et de monoxyde de carbone contenus dans les cigarettes vendues en Afrique.
Rien pour la nicotine, les Camel vendues en Afrique contiennent 1,28 milligrammes par cigarette contre 0,7 milligrammes pour celles commercialisées en Suisse, selon les résultats de l’Institut de Santé et du travail (IST), contre à peine 0.75 milligrammes pour des Camel Filters vendues en Suisse. Pour le monoxyde de carbone, qui a pour effet de réduire la quantité d’oxygène circulant dans le sang, les valeurs sont aussi très différentes (9.62 milligramme par cigarette) contre (5.45 milligramme) en Suisse.
Rien pour la nicotine, les Camel vendues en Afrique contiennent 1,28 milligrammes par cigarette contre 0,7 milligrammes pour celles commercialisées en Suisse, selon les résultats de l’Institut de Santé et du travail (IST), contre à peine 0.75 milligrammes pour des Camel Filters vendues en Suisse. Pour le monoxyde de carbone, qui a pour effet de réduire la quantité d’oxygène circulant dans le sang, les valeurs sont aussi très différentes (9.62 milligramme par cigarette) contre (5.45 milligramme) en Suisse.