Il est désormais très clair : les écoles françaises publiques demeurent indésirables dans la cité religieuse de Touba. C’est Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre qui en a fait la rappel ce jeudi à l’occasion du démarrage des récitals de Coran en perspective du Grand Magal de Touba.
Le chef religieux de convoquer la position d’alors de Serigne Saliou Mbacké lorsque Kalidou Diallo, en son temps ministre en charge de l’éducation nationale, souhaitait l’implantation d'écoles françaises à Touba. Le Khalife s’était même étonné que l’État eut la forte volonté de venir implanter des écoles là où personne n’en voulait alors qu’elle peinait à en construire dans les localités où les populations se plaignaient de ne pas en disposer. Le porte-parole de Serigne Mountakha de marteler qu’il n’est point utile de nourrir un certain complexe. Pour lui, Touba peut se contenter des daara et des écoles privées déjà installées...