Pour montrer toute la frustration de Touba suite aux propos jugés discourtois et insultants de Cheikh Omar Diagne à l’encontre de Serigne Touba, une déclaration conjointe a été faite par des petits-fils du Saint homme et de Mame Cheikh Ibrahima Fall.
À la table qui a fait face à la presse, il était possible de remarquer entre autres religieux, Serigne Abô Mbacké fils de Serigne Mahmadan Maréma Dame Mbacké, Serigne Cheikh Fallou Ibn Serigne Tahir Mbacké, Serigne Fallou Mbacké Mourtalla Falilou, Serigne Fallou Sokhna Kounta Falilou, Serigne Modou Bara Dolly Mbacké, Serigne Fallou Fall Mbaor, Serigne Modou Diagne, Serigne Mame Mbaye Niang de la famille de Serigne Modou Fadiama Niang, Sokhna Faty Diakhaté etc…
Serigne Fallou Fall Mbaor qui a été le premier à prendre la parole se désolera d’abord de l’attaque personnelle que le directeur des moyens généraux de la présidence lui a adressée. « Omar Diagne m'a taxé d’homosexuel ! » Comme lui, tous ceux qui ont pris la parole se garderont de dire « Cheikh Omar Diagne » lorsqu’ils évoqueront celui qui, selon eux, a offensé tous les chefs religieux du Sénégal. À la place de « Cheikh Omar Diagne », ils se limiteront à dire « Omar Diagne ». Une manière symbolique de le banaliser. Serigne Modou Bara Dolly Mbacké abordera dans le même sens. « Je signale que nous agissons avec le ndigël de Serigne Mountakha. Nous faisons circuler une pétition qui a recueilli des signatures de toutes parts. Nous avons déposé une plainte sur la table du procureur Ibrahima Ndoye. Nous avons aussi prévu de dérouler une marche ce vendredi, juste après la première du tisbaar. Ce sera une marche pacifique dont le résultat influera sur la future attitude à prendre. »
Serigne Modou Bara Dolly (qui n’a pas su s’empêcher de verser des larmes) demandera à tous les mourides de se mobiliser pour que de pareils affronts contre Serigne Touba ne se produisent plus jamais. « Nous avons une dette envers Serigne Touba. Nous n’avons pas le droit de rester les bras croisés. Si nous ne réglons pas cette agression, nous ne réglerons plus jamais rien... »