Dakaractu-Touba vous parlait hier en exclusivité du bassin de Pofdi qui avait cédé libérant, du coup pdes millions de litres d’eau, bousillant des champs en cette fin d’hivernage et menaçant des localités comme Ndock, Ngassama et Darou Rahmane. Aujourd’hui, sous le ndigël du Khalife Général des Mourides , Cheikh Bassirou Abdou Khadre Mbacké s’est rendu sur les lieux constant de visu le regrettable désastre.
« C’est, comme on dit , un catastrophe naturel. Serigne Mountaqa m’a instruit de venir personnellement m’enquérir de la situation. Le bassin a complètement cédé. Des efforts ont été faits, certes, mais ils sont insuffisants. Il est malheureux de constater que l’année dernière aussi, on avait vécu le même cauchemar. Beaucoup de champs ont été détruits. Les services de l’ONAS avaient pris des engagements par rapport à ce bassin. Je répète encore que des efforts ont été faits, mais ces efforts sont loin d’avoir suffi. En moins d’un an, le mur a encore cédé. Des champs ont encore été détruits. Je devrais même dire que ce sont des récoltes qui l’ont été. Les pertes sont énormes pour des paysans qui n’avaient que ça pour vivre. La route a été coupée. Le travail qui est fait autour de ce bassin doit être un travail sérieux. On ne doit pas faire dans le bricolage avec ce genre d’ouvrage. Les habitants sont fatigués et ils vivent dans une énorme insécurité avec les moustiques, les serpents et les malfrats. En passant, je rappelle que les autorités avaient promis à ces populations de l’éclairage public mais jusqu’à ce jour, rien n’a été fait. Ces populations sont exténuées et elles ne peuvent pas manifester leur colère, fû-t-il avec des brassards rouges par respect au Khalife et à la cité ».
Cheikh Bassirou Abdou Khadre de rappeler que Touba mérite un meilleur traitement et que soit estompé ce simulacre d’équilibrisme entre elle et les autres villes. « Touba ne peut pas être comparée avec n’importe quelle ville. Un seul quartier dépasse de loin en démographie certaines localités ». Il poursuit : « Je lance un appel au directeur de l’ONAS et au ministre de l’assainissement et leur demande de remonter l’information au Président de là République. La situation est alarmante ».