Le sieur Ngor Sène a été attrait aujourd'hui à la barre de la chambre criminelle du TGI de Thiès pour répondre du chef d'accusation portant sur la tentative d'assassinat avec actes de torture et de barbarie.
Les faits remontent au courant de l'année 2017 au villge de Keur Mandiaye. Le témoin du nom de M. Issa Fall ayant entendu nuittament des cris chez les Sène, s'était précipité dans la concession de ses voisins pour s'enquérir de la situation.
Sur place, il aurait trouvé sur le seuil de la porte, Ngor Séne et à l'intérieur de la chambre, sa femme M. Diop étalée sur le lit avec ses quatre membres ligotés. Interrogé sur les violences et les sévices trouvés sur le corps de sa femme avec des brûlures de mégots de cigarette, des morsures, le prévenu a nié en bloc toutes les accusations en déclarant tantôt à la barre que sa femme souffrait d'une crise tantôt il sort une autre version au tribunal. Et pour avoir introduit un tuyau dans l'anus et le vagin de la femme pour pouvoir extraire ses intestins, le mis en cause a encore réfuté les accusations et déclaré n'avoir jamais fait du mal à son épouse, ainsi qu'à son enfant qui aurait lui aussi subi les mêmes violences, du moins selon le compte rendu du témoin dans le procès verbal.
Dans son réquisitoire, le procureur a d'abord fait état du fait que le prévenu n'ait jamais cessé depuis le début du procès de varier dans ses propos. Avant de rappeler les faits qu'il juge constants en insistant sur l'existence des preuves matérielles. Il a martelé que les dénégations ne pourraient guère blanchir le mis en cause de son acte odieux digne d'un " film d'horreur". Et de requérir à son encontre la peine de réclusion criminelle à perpétuité.
De son côté, la défense a tenté de balayer d'un revers de main toutes les accusations en mettant l'accent sur l'absence à la barre de la partie civile et du témoin pour confirmer ou infirmer les accusations. Le PV ne servant qu'à titre de simples renseignements. Dans la foulée, l'avocat a aussi refuté l'existence de preuves matérielles en pointant du doigt l'absence du tuyau et rappellant plus tard une autre version qu'il s'agissait plus tôt d'un baton qui aurait été introduit dans l'anus et le vagin de la victime. Selon lui, il n'y a ni intention ni mobile de donner la mort. Et en plus, aucun rapport médical n'a été établi quant aux sévices portés sur l'enfant comme il a été rapporté par le témoin. À l'en croire, il y a anguille sous roche et que cette affaire pourrait être considérée comme un complot ourdi à l'encontre de son client. En somme, il a plaidé pour l'acquittement de son client au bénéfice du doute.
Le tribunal va rendre sa décision le 27 mai prochain...
Les faits remontent au courant de l'année 2017 au villge de Keur Mandiaye. Le témoin du nom de M. Issa Fall ayant entendu nuittament des cris chez les Sène, s'était précipité dans la concession de ses voisins pour s'enquérir de la situation.
Sur place, il aurait trouvé sur le seuil de la porte, Ngor Séne et à l'intérieur de la chambre, sa femme M. Diop étalée sur le lit avec ses quatre membres ligotés. Interrogé sur les violences et les sévices trouvés sur le corps de sa femme avec des brûlures de mégots de cigarette, des morsures, le prévenu a nié en bloc toutes les accusations en déclarant tantôt à la barre que sa femme souffrait d'une crise tantôt il sort une autre version au tribunal. Et pour avoir introduit un tuyau dans l'anus et le vagin de la femme pour pouvoir extraire ses intestins, le mis en cause a encore réfuté les accusations et déclaré n'avoir jamais fait du mal à son épouse, ainsi qu'à son enfant qui aurait lui aussi subi les mêmes violences, du moins selon le compte rendu du témoin dans le procès verbal.
Dans son réquisitoire, le procureur a d'abord fait état du fait que le prévenu n'ait jamais cessé depuis le début du procès de varier dans ses propos. Avant de rappeler les faits qu'il juge constants en insistant sur l'existence des preuves matérielles. Il a martelé que les dénégations ne pourraient guère blanchir le mis en cause de son acte odieux digne d'un " film d'horreur". Et de requérir à son encontre la peine de réclusion criminelle à perpétuité.
De son côté, la défense a tenté de balayer d'un revers de main toutes les accusations en mettant l'accent sur l'absence à la barre de la partie civile et du témoin pour confirmer ou infirmer les accusations. Le PV ne servant qu'à titre de simples renseignements. Dans la foulée, l'avocat a aussi refuté l'existence de preuves matérielles en pointant du doigt l'absence du tuyau et rappellant plus tard une autre version qu'il s'agissait plus tôt d'un baton qui aurait été introduit dans l'anus et le vagin de la victime. Selon lui, il n'y a ni intention ni mobile de donner la mort. Et en plus, aucun rapport médical n'a été établi quant aux sévices portés sur l'enfant comme il a été rapporté par le témoin. À l'en croire, il y a anguille sous roche et que cette affaire pourrait être considérée comme un complot ourdi à l'encontre de son client. En somme, il a plaidé pour l'acquittement de son client au bénéfice du doute.
Le tribunal va rendre sa décision le 27 mai prochain...