Selon les conclusions des assises nationales, en cas de victoire de Benno Siggil Sénégal, nous allons vers un régime parlementaire où le Président de la République a moins de pouvoirs, et le Premier Ministre Chef du Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale.
Ce qui suppose un rapport assez équilibré au niveau règlementaire et législatif ; ce dont le Sénégal à besoin présentement pour éviter les dérapages actuels.
Le gestion en équipe devenant, le règle comme l’a si bien précisé le Professeur Abdoulaye BATHILY l’ors d’une récente émission télévisée.
Alors, il est évident que le choix entre Niass et Tanor devient dès lors un faux débat ; puisque s’il y quelqu’un qui doit prouver aux Sénégalais ce dont est capable et donner des gages de sa compétence c’est bien Ousmane Tanor DIENG. Lui seul peut faciliter la tâche aux autres et participer au dénouement du problème afin de mettre en selle Benno Siggil Sénégal.
Eh bien en quoi faisant ?
D’abord en acceptant par modestie et par défi de devenir en cas de victoire de Benno le Premier Ministre de Moustapha NIASS. Le fait est que Tanor n’a jamais rien prouvé au Sénégalais. Sous l’ombre de Diouf, il a été un homme de réseau tirant les ficelles d’un pouvoir agonisant et faisant même dans les intrigues.
Il n’a jamais mis la main à la pâte à partir d’un poste d’exécution ou de conception quelconque. Pour prétendre diriger le Sénégal, il a besoin de prouver et d’affirmer cette compétence en allant aux charbons.
Avec un programme consensuel et des défis à n’en plus finir. S’il accepte par acquis de conscience et par devoir le poste de la PM, en un mandat il aura le temps et l’occasion de prouver ce dont il est capable et de postuler à la fin du mandat et avec le soutien de NIASS et de tout Benno aux charges de Président de la République du Sénégal.
Aussi aura-t-il peaufiné son image et son manteau de PR en blanchissant sous le harnais de la primature. Car au Sénégal, l’un des meilleurs d’entre tous devra désormais accéder à la Magistrature Suprême.
Qu’est que cela suppose ?
Deux occurrences :
1) Moustapha NIASS, devient le candidat consensuel de Benno avec une mission précise.
- Restaurer l’autorité de l’Etat et sa crédibilité.
- Redorer le blason de notre diplomatie pour rendre au Sénégal sa place dans le concert nations.
- Assainir les finances publiques et l’Administration sans son ensemble ;
- Assurer la sécurisation de nos frontières et la paix intérieur en réconciliant les Sénégalais avec eux même.
2) Abdoulaye BATHILY deviendrait ainsi, Président d’une Assemblée Nationale composée de députés libres et honnêtes imbus de leur mission au service exclusif du Sénégal.
Tanor occuperait ainsi le poste de PM, futur Présidentiable devant lui-même son tailler son armature. Quoi de plus judicieux ?
Il es impensable que l’AFP fournisse le PR et le PM, car cela serait contraire aux idéaux de Bénno.
Ce qui laisserait la place aux autres composantes du Benno pour occuper des fonctions non moins importantes au sein de l’Etat.
Eh bien ! Cela ne tient qu’à l’humilité et la sobriété de TANOR.
De par ses fonctions assumées, sous DIOUF, il résulte des aptitudes certaines à lui, d’homme d’Etat, mais il en reste et les Sénégalais veulent le juger à la tâche. Ce n’est pas que du profilage et du reprofilage.
Nous sommes déjà en retard sur plusieurs plans. De grâce, rendez nous service en mettant en avant l’intérêt général.
Nous n’avons plus besoin de rêver, mais plutôt de sentir au toucher, à l’ouïe et la vue ce dont sont capables ceux qui prétendent nous diriger, souvent avec beaucoup de prétention et d’emphase !