Voici la la lettre que Syndjély Wade a adressée à dakaractu le 31 août, suivie de notre réponse.
« Monsieur le directeur de la publication,
J’ai pris connaissance d’un article « L’axe Syndjély Wade – Aziz Sow – Viviane Wade » publié à la une de vote site internet www.dakaractu.com le mardi 30 août 2011.
J’y ai relevé en particulier les passages suivants :
‘’Un nouvel axe s’est constitué et se consolide au cœur du pouvoir. Il est constitué de la Première dame, Viviane Wade, de la fille du président, Syndjély Wade, et d’Aziz Sow dont cette dernière s’est rapprochée depuis qu’ils ont piloté ensemble la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (Fesman III) organisée en décembre 2010.’’
‘’Syndjély travaille en synergie avec Aziz Sow, un ancien ministre de la Communication doté d’une bonne connaissance du pays et de sa vie politique. Dakaractu a appris que c’est l’axe formé par ces trois qui a convaincu le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, de revoir les attributions de son directeur de campagne, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye.’’
Je vous prie, au titre de mon droit de réponse, de bien vouloir porter à la connaissance de vos lecteurs que ces informations sont totalement inexactes et je n’aurais pas manqué de vous le préciser, si vous aviez pris la précaution élémentaire de vérifier l’information auprès de moi avant publication.
Il me paraît d’ailleurs utile d’ajouter à ce qui précède et afin que nul n’en ignore, que je ne suis ni de près, ni de loin associée au directoire de campagne et que je n’y occupe aucune fonction ni officielle, ni officieuse.
Vous voudrez bien publier le présent sur votre site internet.
Veuillez agréer, M. le directeur de la publication, l’expression de mes sentiments distingués.
Signé Syndjély Wade. »
Réponse de Cheikh Yérim Seck, directeur de publication de dakaractu.
Merci, Mme Wade, pour ce droit de réponse que nous prenons pour une marque de respect à l’endroit de notre site à peine âgé de deux mois. Un grand journaliste de Jeune Afrique, Samir Gharbi, m’a dit, alors que je venais de débuter dans cette maison : « un droit de réponse ou une mise au point constitue la réaction normale de quelqu’un qui te lit et tient compte de ce que tu dis. » Le ton posé de votre droit de réponse et les formules de politesse dont il regorge me confortent dans l’idée que je me suis toujours faite de vous.
Bien que n’étant pas l’auteur de l’article auquel vous réagissez, et qui a été écrit par un brillant journaliste de notre rédaction alors que j’étais absent du Sénégal, je note toutefois que ce n’est pas parce qu’il ne vous a pas contactée qu’il n’a pas fait son travail de vérification. Vous n’êtes pas l’unique personnalité dont il parle dans cet article et donc susceptible d’être sollicitée pour un recoupement. Mais la règle de la protection de la source étant ce qu’elle est, je ne puis vous dire à qui il a parlé et ce qu’il lui a apporté comme confirmation.
Je prends acte de votre point de vue, tout en me réservant le droit de maintenir le mien sur cette question. Les plus grands médias politiques du monde décrivent tous les jours des tractations en coulisses que les politiques contestent mais qui n’en sont pas moins vrais. Les journalistes doivent accepter cette contrainte vu que ce qui se passe dans les couloirs de la politique ne peut pas être étayé par des chiffres ni par des actes notariés. Un conseiller du président n’avait-il pas contesté lorsque j’ai écrit qu’Abdoulaye Wade envisageait de fixer à 100 millions la caution exigée à chaque candidat à la présidentielle ?
C’est par courtoisie que nous avons maintenu dans votre courrier le paragraphe dans lequel vous affirmez être ni de près ni de loin mêlée au directoire de campagne. Notre article n’a fait aucune mention de cela et n’évoque nulle part cette question.
Je comprends toutefois le sens de ce paragraphe pour vous : vous faites cette précision en raison de l’ambiance qui règne aujourd’hui au sein du pouvoir. Du fait de cette atmosphère délétère, je m'explique la nécessité de ce droit de réponse. Lequel s’adresse davantage à certains acteurs du régime.
En tout état de cause, en apportant votre part de vérité, vous participez à enrichir ce débat démocratique pour la modernisation duquel j’ai créé dakaractu. Ce site n’insulte pas et ne laisse pas insulter. Il s’informe et tente d’informer. Il est modéré et équidistant des forces politiques. Il respecte les droits de tous ceux qu’il cite. C’est dans cet esprit que nous publions votre droit de réponse et prenons acte de vos clarifications.
Veuillez agréer, Madame Syndjély Wade, l’expression de mes sentiments distingués.
Signé Cheikh Yérim Seck.
« Monsieur le directeur de la publication,
J’ai pris connaissance d’un article « L’axe Syndjély Wade – Aziz Sow – Viviane Wade » publié à la une de vote site internet www.dakaractu.com le mardi 30 août 2011.
J’y ai relevé en particulier les passages suivants :
‘’Un nouvel axe s’est constitué et se consolide au cœur du pouvoir. Il est constitué de la Première dame, Viviane Wade, de la fille du président, Syndjély Wade, et d’Aziz Sow dont cette dernière s’est rapprochée depuis qu’ils ont piloté ensemble la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (Fesman III) organisée en décembre 2010.’’
‘’Syndjély travaille en synergie avec Aziz Sow, un ancien ministre de la Communication doté d’une bonne connaissance du pays et de sa vie politique. Dakaractu a appris que c’est l’axe formé par ces trois qui a convaincu le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, de revoir les attributions de son directeur de campagne, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye.’’
Je vous prie, au titre de mon droit de réponse, de bien vouloir porter à la connaissance de vos lecteurs que ces informations sont totalement inexactes et je n’aurais pas manqué de vous le préciser, si vous aviez pris la précaution élémentaire de vérifier l’information auprès de moi avant publication.
Il me paraît d’ailleurs utile d’ajouter à ce qui précède et afin que nul n’en ignore, que je ne suis ni de près, ni de loin associée au directoire de campagne et que je n’y occupe aucune fonction ni officielle, ni officieuse.
Vous voudrez bien publier le présent sur votre site internet.
Veuillez agréer, M. le directeur de la publication, l’expression de mes sentiments distingués.
Signé Syndjély Wade. »
Réponse de Cheikh Yérim Seck, directeur de publication de dakaractu.
Merci, Mme Wade, pour ce droit de réponse que nous prenons pour une marque de respect à l’endroit de notre site à peine âgé de deux mois. Un grand journaliste de Jeune Afrique, Samir Gharbi, m’a dit, alors que je venais de débuter dans cette maison : « un droit de réponse ou une mise au point constitue la réaction normale de quelqu’un qui te lit et tient compte de ce que tu dis. » Le ton posé de votre droit de réponse et les formules de politesse dont il regorge me confortent dans l’idée que je me suis toujours faite de vous.
Bien que n’étant pas l’auteur de l’article auquel vous réagissez, et qui a été écrit par un brillant journaliste de notre rédaction alors que j’étais absent du Sénégal, je note toutefois que ce n’est pas parce qu’il ne vous a pas contactée qu’il n’a pas fait son travail de vérification. Vous n’êtes pas l’unique personnalité dont il parle dans cet article et donc susceptible d’être sollicitée pour un recoupement. Mais la règle de la protection de la source étant ce qu’elle est, je ne puis vous dire à qui il a parlé et ce qu’il lui a apporté comme confirmation.
Je prends acte de votre point de vue, tout en me réservant le droit de maintenir le mien sur cette question. Les plus grands médias politiques du monde décrivent tous les jours des tractations en coulisses que les politiques contestent mais qui n’en sont pas moins vrais. Les journalistes doivent accepter cette contrainte vu que ce qui se passe dans les couloirs de la politique ne peut pas être étayé par des chiffres ni par des actes notariés. Un conseiller du président n’avait-il pas contesté lorsque j’ai écrit qu’Abdoulaye Wade envisageait de fixer à 100 millions la caution exigée à chaque candidat à la présidentielle ?
C’est par courtoisie que nous avons maintenu dans votre courrier le paragraphe dans lequel vous affirmez être ni de près ni de loin mêlée au directoire de campagne. Notre article n’a fait aucune mention de cela et n’évoque nulle part cette question.
Je comprends toutefois le sens de ce paragraphe pour vous : vous faites cette précision en raison de l’ambiance qui règne aujourd’hui au sein du pouvoir. Du fait de cette atmosphère délétère, je m'explique la nécessité de ce droit de réponse. Lequel s’adresse davantage à certains acteurs du régime.
En tout état de cause, en apportant votre part de vérité, vous participez à enrichir ce débat démocratique pour la modernisation duquel j’ai créé dakaractu. Ce site n’insulte pas et ne laisse pas insulter. Il s’informe et tente d’informer. Il est modéré et équidistant des forces politiques. Il respecte les droits de tous ceux qu’il cite. C’est dans cet esprit que nous publions votre droit de réponse et prenons acte de vos clarifications.
Veuillez agréer, Madame Syndjély Wade, l’expression de mes sentiments distingués.
Signé Cheikh Yérim Seck.