La question du 3ème mandat du président de la République continue d’alimenter les débats au Sénégal. Les argumentaires diffèrent au sein de la classe politique et même dans le monde universitaire, les constitutionalistes ont diverses interprétations de l’article 27 de la Constitution révisé en 2016 qui stipule : le mandat du président de la République est de cinq ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Une disposition doublement interprétée.
À quelques heures du discours à la nation du président de la République qui est attendu sur la question même s’il avait dit auparavant que son premier mandat de 7 ans élu par la constitution de 2001 faisait partie du décompte et que son deuxième et dernier mandat s’achève en 2024, ses partisans pour certains défendent désormais la thèse selon laquelle son premier mandat est exclu du champ d'application de la nouvelle constitution en cours et qu’il a bien le droit de déposer sa candidature en 2024.
Un flou total dans la conscience des sénégalais qui a emmené le président du parti Awalé à poser le débat au sein des universitaires pour décortiquer ce fameux article qui suscite une véritable polémique. Abdourahmane Diouf de dire face à ce débat : « nous nous sommes dit pourquoi ne pas prendre les sachants, juristes, anthropologues, experts en la matière pour qu’ils donnent un point de vue technique. Chacun vient avec son argumentation et son interprétation... »
S’expliquant, il ajoute : « nous avons poussé l’objectivité jusqu’au bout. L’objectif c’est que vous journalistes, comme les citoyens sénégalais puissiez avoir les arguments techniques qui vous aideront à forger vos opinions. Nous avons une constitution qui limite les mandats. Même les défenseurs du 3ème mandat ne refusent pas le principe de la limitation. Ils disent que juste le mandat de 7 ans n’en fait pas partie », explique le président du partie Awalé initiateur de ce symposium qui a réuni d’éminents universitaires sur la question du 3ème mandat sous le thème : « Le Mandat dans tous ses états, l’article 27 de la constitution sous toutes les coutures. »
À quelques heures du discours à la nation du président de la République qui est attendu sur la question même s’il avait dit auparavant que son premier mandat de 7 ans élu par la constitution de 2001 faisait partie du décompte et que son deuxième et dernier mandat s’achève en 2024, ses partisans pour certains défendent désormais la thèse selon laquelle son premier mandat est exclu du champ d'application de la nouvelle constitution en cours et qu’il a bien le droit de déposer sa candidature en 2024.
Un flou total dans la conscience des sénégalais qui a emmené le président du parti Awalé à poser le débat au sein des universitaires pour décortiquer ce fameux article qui suscite une véritable polémique. Abdourahmane Diouf de dire face à ce débat : « nous nous sommes dit pourquoi ne pas prendre les sachants, juristes, anthropologues, experts en la matière pour qu’ils donnent un point de vue technique. Chacun vient avec son argumentation et son interprétation... »
S’expliquant, il ajoute : « nous avons poussé l’objectivité jusqu’au bout. L’objectif c’est que vous journalistes, comme les citoyens sénégalais puissiez avoir les arguments techniques qui vous aideront à forger vos opinions. Nous avons une constitution qui limite les mandats. Même les défenseurs du 3ème mandat ne refusent pas le principe de la limitation. Ils disent que juste le mandat de 7 ans n’en fait pas partie », explique le président du partie Awalé initiateur de ce symposium qui a réuni d’éminents universitaires sur la question du 3ème mandat sous le thème : « Le Mandat dans tous ses états, l’article 27 de la constitution sous toutes les coutures. »