Au terme d'un match agréable et enlevé, le Real Madrid et le FC Barcelone ont fait match nul (2-2) en finale aller de la Supercoupe d'Espagne. Réalistes, les Barcelonais ont pris une option sur le trophée. Les Madrilènes, plus entreprenants et sans doute plus en jambes, méritaient mieux.
Moins de tension, plus de spectacle et de football. Après l'overdose de Clasicos du printemps dernier, le Real Madrid et le FC Barcelone en sont revenus au jeu, dimanche à Santiago-Bernabeu à l'occasion de la finale aller de la Supercoupe d'Espagne (2-2) où il y avait, évidemment, infiniment moins d'enjeu que lors des matches d'avril et de mai.
D'entrée, la bande de José Mourinho s'est montrée à son avantage. A l'image d'un Karim Benzema en jambes et auteur d'une belle entame. On l'a vu menacer Valdes d'une tête une peu loupée mais que le portier est allé chercher d'un plongeon magnifique (9e). On l'a également vu servir Ozil pour l'ouverture du score des vice-champions d'Espagne (1-0, 13e). Bien lancés, les Merengue ont continué à faire la pluie et le beau temps sur le match. Mais sont pourtant rentrés aux vestiaires avec un but de débours. La faute au talent de Villa, auteur d'une splendide frappe pleine lucarne (1-1, 35e), puis de Messi qui a grillé la politesse à trois Madrilènes avant de tromper Casillas (1-2, 45e).
Mené contre le cours du jeu par un Barça réaliste, le Real Madrid n'a pas douté très longtemps puisque Xabi Alonso a remis les compteurs à zéro au retour des vestiaires (2-2, 54e). Revenus à hauteur du Barça, les joueurs de José Mourinho ont continué à aller de l'avant. Ils ont aussi mis le pied mais n’ont pas réussi à battre Valdes une troisième fois. Barcelone a tenu bon à Santiago-Bernabeu pour la cinquième fois de suite. Une première dans l'histoire des Clasicos. Rendez-vous mercredi pour la revanche.