Il est des moments où les peuples traversent des dérèglements institutionnels bouleversants, mais quelque fois salutaires; et lorsque ces événements arrivent, ils sont souvent d’un entêtement auquel aucune logique d’insubordination ne saurait résister.
Après l’affaire de la drogue, qui a naguère vivement secoué la planète kaki, voilà que la Gendarmerie, si respectée pour son dévouement et son professionnalisme, vient à son tour, d’être mise à rude épreuve par les soins d’un trublion passant pour un "aigri" (NDLR: le colonel Abdoul Aziz N'DAW), qui aurait superbement planifié son jeu, aux fins d'administrer une riposte cinglante et historique à quelques autorités hiérarchiques, qui auraient par le passé, et sous un autre régime, bafoué sa dignité et son honorabilité.
Ainsi donc, en moins de 6 mois, nous venons de vivre de terribles séquences de déballage qui auront fortement ébranlé deux corps traditionnellement réputés pour leur sens de la discrétion et leur solidarité légendaire. En effet, nul n’ignore que la Police et la Gendarmerie, pour des raisons de sécurité publique, ont fait le serment d’être muets sur le long fil de secrets d’Etat dont leur existence quotidienne est cousue.
Des raisons de se faire du mouron!
Les révélations gravissimes faites par le colonel N'DAW dans son ouvrage, « Pour l’honneur de la Gendarmerie sénégalaise », vont sans nul doute instiller dans l'esprit de tous les citoyens un sentiment d’inquiétude; inquiétude parce que certains piliers, garants de l’équilibre et de la paix nationale, sont tenus pour responsables de pratiques compromettantes à plus d’un titre ; inquiétude parce que nos forces de sécurité seraient porteuses de tares congénitales face auxquelles, nos incarnations suprêmes préfèrent faire l'impasse; inquiétude enfin - et c’est là un point particulièrement sensible de la question - parce que les pauvres et honnêtes citoyens que nous sommes n’ont plus cette conviction ô combien essentielle, que leur sécurité est en de bonnes et intègres mains.
Evidemment, il y a fort à croire qu’au rythme où va cette spirale de scandales, d’autres corps militaires ou paramilitaires – comme la Douane – pourraient bien nous réserver, elles aussi, des surprises qui nous feraient découvrir les limites objectives de leur capacité à nous administrer dans l'intérêt général, qui devrait être leur unique credo.
Le peuple est donc en émoi, désemparé! Son moral sapé par le vacillement des pylônes préventifs qui devraient soutenir son droit à la quiétude et à la sérénité. Et le plus inquiétant, voire difficile à supporter, c'est qu'il n'y à ce jour, aucun signal fort et conséquent à partir du sommet, tendant à éradiquer ou du moins prévenir le fléau...
Après l’affaire de la drogue, qui a naguère vivement secoué la planète kaki, voilà que la Gendarmerie, si respectée pour son dévouement et son professionnalisme, vient à son tour, d’être mise à rude épreuve par les soins d’un trublion passant pour un "aigri" (NDLR: le colonel Abdoul Aziz N'DAW), qui aurait superbement planifié son jeu, aux fins d'administrer une riposte cinglante et historique à quelques autorités hiérarchiques, qui auraient par le passé, et sous un autre régime, bafoué sa dignité et son honorabilité.
Ainsi donc, en moins de 6 mois, nous venons de vivre de terribles séquences de déballage qui auront fortement ébranlé deux corps traditionnellement réputés pour leur sens de la discrétion et leur solidarité légendaire. En effet, nul n’ignore que la Police et la Gendarmerie, pour des raisons de sécurité publique, ont fait le serment d’être muets sur le long fil de secrets d’Etat dont leur existence quotidienne est cousue.
Des raisons de se faire du mouron!
Les révélations gravissimes faites par le colonel N'DAW dans son ouvrage, « Pour l’honneur de la Gendarmerie sénégalaise », vont sans nul doute instiller dans l'esprit de tous les citoyens un sentiment d’inquiétude; inquiétude parce que certains piliers, garants de l’équilibre et de la paix nationale, sont tenus pour responsables de pratiques compromettantes à plus d’un titre ; inquiétude parce que nos forces de sécurité seraient porteuses de tares congénitales face auxquelles, nos incarnations suprêmes préfèrent faire l'impasse; inquiétude enfin - et c’est là un point particulièrement sensible de la question - parce que les pauvres et honnêtes citoyens que nous sommes n’ont plus cette conviction ô combien essentielle, que leur sécurité est en de bonnes et intègres mains.
Evidemment, il y a fort à croire qu’au rythme où va cette spirale de scandales, d’autres corps militaires ou paramilitaires – comme la Douane – pourraient bien nous réserver, elles aussi, des surprises qui nous feraient découvrir les limites objectives de leur capacité à nous administrer dans l'intérêt général, qui devrait être leur unique credo.
Le peuple est donc en émoi, désemparé! Son moral sapé par le vacillement des pylônes préventifs qui devraient soutenir son droit à la quiétude et à la sérénité. Et le plus inquiétant, voire difficile à supporter, c'est qu'il n'y à ce jour, aucun signal fort et conséquent à partir du sommet, tendant à éradiquer ou du moins prévenir le fléau...