La suspension par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, des procédures domaniales et foncières dans plusieurs localités du pays enflamme le paysage médiatique. Même si la décision est sujette à polémique, elle va certainement plaire à certaines organisations de la société civile qui étudient les conflits fonciers.
Il y’a 3 ans, le cadre de Réflexion et d’Action sur le foncier au Sénégal (CRAFS) révélait que plus de 800.000 hectares de terres ont fait l’objet d’accaparement depuis le dernier recensement effectué en 2012 et qui faisait état de 680.000 ha de terres impactées. En 2010, les études de Cicodev, institut panafricain de recherche, de formation et d'action pour la Citoyenneté, la Consommation et le Développement en Afrique, ont montré qu'en l'espace de 10 ans (2000 à 2010), 650.000 hectares ont été octroyés à 17 investisseurs privés étrangers ou nationaux, soit 16% des terres arabes du Sénégal estimées à 3,8 millions d'hectares. Entre temps, il faut croire que le chiffre a beaucoup évolué. Même si les véritables raisons qui fondent la décision du Chef de l’Etat ne sont pas connues, ces faits peuvent en substance contribuer à cette mesure de l’autorité suprême. Lors de la célébration de ses 10 ans d’existence, le CRAFS avait jugé nécessaire d’alerter et continue d’ailleurs à attirer l’attention sur la montée des conflits fonciers notée sur l’étendue du territoire national. Créé en 2010, l’organisme qui regroupe les organisations de la société civile travaillant sur la question foncière et sur le processus de réforme depuis les années 1990 a longtemps posé le débat sur la gouvernance foncière et n’a cessé d’interpeller les décideurs pour dégager des pistes de réflexion sur une meilleure approche de la gestion foncière, seul gage de paix sociale et de développement socio-économique durable au Sénégal.
Le cadre de Réflexion et d’Action sur le foncier au Sénégal (CRAFS) est plus que jamais préoccupé par la réforme foncière. Il plaide pour la revue de la législation foncière et a toujours appelé l’État à enclencher la seconde phase liée à la législation foncière pour en fait revisiter la loi sur le domaine national ainsi que les textes affiliés.
Il y’a 3 ans, le cadre de Réflexion et d’Action sur le foncier au Sénégal (CRAFS) révélait que plus de 800.000 hectares de terres ont fait l’objet d’accaparement depuis le dernier recensement effectué en 2012 et qui faisait état de 680.000 ha de terres impactées. En 2010, les études de Cicodev, institut panafricain de recherche, de formation et d'action pour la Citoyenneté, la Consommation et le Développement en Afrique, ont montré qu'en l'espace de 10 ans (2000 à 2010), 650.000 hectares ont été octroyés à 17 investisseurs privés étrangers ou nationaux, soit 16% des terres arabes du Sénégal estimées à 3,8 millions d'hectares. Entre temps, il faut croire que le chiffre a beaucoup évolué. Même si les véritables raisons qui fondent la décision du Chef de l’Etat ne sont pas connues, ces faits peuvent en substance contribuer à cette mesure de l’autorité suprême. Lors de la célébration de ses 10 ans d’existence, le CRAFS avait jugé nécessaire d’alerter et continue d’ailleurs à attirer l’attention sur la montée des conflits fonciers notée sur l’étendue du territoire national. Créé en 2010, l’organisme qui regroupe les organisations de la société civile travaillant sur la question foncière et sur le processus de réforme depuis les années 1990 a longtemps posé le débat sur la gouvernance foncière et n’a cessé d’interpeller les décideurs pour dégager des pistes de réflexion sur une meilleure approche de la gestion foncière, seul gage de paix sociale et de développement socio-économique durable au Sénégal.
Le cadre de Réflexion et d’Action sur le foncier au Sénégal (CRAFS) est plus que jamais préoccupé par la réforme foncière. Il plaide pour la revue de la législation foncière et a toujours appelé l’État à enclencher la seconde phase liée à la législation foncière pour en fait revisiter la loi sur le domaine national ainsi que les textes affiliés.