DAKARACTU.COM S'il y a quelqu'un à qui la sortie d'Abdou Diouf soutenant Karim Wade, fils et ministre d'Etat du président Abdoulaye Wade, a dû faire mal, c'est bien Ousmane Tanor Dieng. Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), qui a hérité du parti de Diouf et fut son plus proche collaborateur lorsqu'il était aux affaires, ne peut pas avoir apprécié ce coup de main à celui au père duquel il s'oppose depuis onze ans. Et si c'était cela l'effet que recherchait Abdou Diouf ?
Certains proches de l'ancien président du Sénégal, devenu secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, le pensent. A les entendre, Diouf n'a jusqu'à présent pas accepté que "Tanor" lui ait fait perdre le pouvoir en 2000 pour être celui qui cristallisait le mécontentement des Sénégalais et pour avoir saboté, du haut de sa position de numéro 2 du PS, la campagne électorale du second tour.
Si on en croit les mêmes sources, Diouf en veut à celui qui fut son bras droit de n'avoir pas déployé efficacement les fonds qui lui avaient été alloués par ses amis arabes. Et aurait toujours en travers de la gorge ce qu'il prend pour une trahison. Pour se venger de "Tanor", Diouf n'entend pas se limiter à sa sortie qui a eu l'effet d'un pavé dans la mare. Il compte, à en croire certains de son entourage, concourir à faire perdre le premier secrétaire du PS en usant de sa liberté de parole. Quel crédit conférer à cette thèse du règlement de compte concoctée par les proches de l'ex-homme fort du pays ? En tout état de cause, ces derniers décrivent les rapports entre Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng d'une manière beaucoup moins reluisante que les présente "Tanor". Ils estiment que la liaison téléphonique n'est pas continue entre les deux hommes et leurs entrevues sont espacées.
Certains proches de l'ancien président du Sénégal, devenu secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, le pensent. A les entendre, Diouf n'a jusqu'à présent pas accepté que "Tanor" lui ait fait perdre le pouvoir en 2000 pour être celui qui cristallisait le mécontentement des Sénégalais et pour avoir saboté, du haut de sa position de numéro 2 du PS, la campagne électorale du second tour.
Si on en croit les mêmes sources, Diouf en veut à celui qui fut son bras droit de n'avoir pas déployé efficacement les fonds qui lui avaient été alloués par ses amis arabes. Et aurait toujours en travers de la gorge ce qu'il prend pour une trahison. Pour se venger de "Tanor", Diouf n'entend pas se limiter à sa sortie qui a eu l'effet d'un pavé dans la mare. Il compte, à en croire certains de son entourage, concourir à faire perdre le premier secrétaire du PS en usant de sa liberté de parole. Quel crédit conférer à cette thèse du règlement de compte concoctée par les proches de l'ex-homme fort du pays ? En tout état de cause, ces derniers décrivent les rapports entre Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng d'une manière beaucoup moins reluisante que les présente "Tanor". Ils estiment que la liaison téléphonique n'est pas continue entre les deux hommes et leurs entrevues sont espacées.