Après la déroute du vol HC 301 de la compagnie Air Sénégal à destination de BAMAKO qui a fait une sortie de piste lors de sa phase de décollage ce jeudi vers 01H du matin, le ministre des infrastructures et des transports terrestres et aériens a sorti un communiqué pour s’exprimer sur l’accident. Est-ce la règle en matière d’aviation ? Visiblement non, si l’on s’en tient aux propos que nous confie une source s’y connaissant. Selon notre interlocuteur, « seul le BEA est l’organe habilité à communiquer en aviation ». Le ministère, par contre, « garde ses distances et attend d'avoir un rapport circonstancié avant de se prononcer car les enjeux en termes de couverture assurance sont énormes ». Le plus important est de faire disparaître toute suspicion sur une éventuelle responsabilité de l'Etat du Sénégal.
L'enquête ouverte ne doit être placée sous la tutelle d'aucune institution encore moins gouvernementale.
Pour étayer ses propos, notre source d’indiquer que les résultats de l'enquête ne sont pas prioritairement destinés au Ministre. Le Bureau d'enquête et d'analyse pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) une fois les causes dégagées, « tient d'abord son point de presse préalablement à l'attention des victimes et parents de victimes, avant de diffuser le rapport à l'agence en charge de la navigation aérienne. Si nécessaire, une copie est envoyée aux autres institutions sœurs si d'autres nationalités impactées » apprend notre source précisant que Transair est là depuis bientôt 20 ans sans qu'elle n'ait enregistré « aucun écart de conformité en matière de maintenance curative et préventive ». L’option qui doit être de mise est de laisser les services habilités à mener le travail d’enquête et d’éviter d’alimenter les réseaux sociaux et une certaine presse écrite qui prennent parfois tout pour comptant.
L'enquête ouverte ne doit être placée sous la tutelle d'aucune institution encore moins gouvernementale.
Pour étayer ses propos, notre source d’indiquer que les résultats de l'enquête ne sont pas prioritairement destinés au Ministre. Le Bureau d'enquête et d'analyse pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) une fois les causes dégagées, « tient d'abord son point de presse préalablement à l'attention des victimes et parents de victimes, avant de diffuser le rapport à l'agence en charge de la navigation aérienne. Si nécessaire, une copie est envoyée aux autres institutions sœurs si d'autres nationalités impactées » apprend notre source précisant que Transair est là depuis bientôt 20 ans sans qu'elle n'ait enregistré « aucun écart de conformité en matière de maintenance curative et préventive ». L’option qui doit être de mise est de laisser les services habilités à mener le travail d’enquête et d’éviter d’alimenter les réseaux sociaux et une certaine presse écrite qui prennent parfois tout pour comptant.