La ferveur a atteint son paroxysme quand le président du parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a fait son entrée dans l’amphithéâtre de l’Ucad 2. Ousmane Sonko co-animait avec son invité, Jean Luc Mélenchon, une conférence sur l’avenir dans les rapports Afrique-Europe. Mais le leader du pastef, avec son accoutrement particulièrement africain, attire l’attention. Sa tenue traditionnelle est visiblement très significative au plan culturel et politique. La tenue dénommée dans le jargon culturel, « Nianthio » (une tenue portée généralement par les élus… » nous apprend la célèbre styliste, Oumou Sy.
« Depuis que nous avons commencé à travailler, nous nous sommes focalisé sur le consommé local pour qu’on puisse nous respecter au moins. La cravate et le costume, à la limite, c’est tellement ridicule et frustrant. Maintenant les données doivent changer. Le monde évolue et le stylisme aussi, c’est la liberté » considère la styliste tout en félicitant le président du Pastef qui veut imprimer la marque africaine dans la conscience des européens : « Je le félicite d’avoir imposé cette forme d’habillement devant une personnalité française comme Mélenchon. L’occident vient de l’occident avec sa tenue et Sonko doit bien évidemment faire la promotion de la culture africaine. Il a confirmé qu’il est et restera africain ».
En revanche, l’anthropologue Abdou Khadr Sanogo, docteur en sociologie lui, y voit des considérations identitaires. Ousmane Sonko tout comme le faisait Thomas Sankara qui invitait les membres de l’administration Burkinabè à porter ce genre de tenue traditionnelle, suit les pas du symbolisme identitaire. Sonko a-t-il voulu exprimer la congruence entre son africanité et le discours qu’il prône ? visiblement oui. « C’est un message par rapport à la visite qu’il avait, notamment celle de Mélenchon. Ousmane Sonko a voulu imprimer une identité africaine sur cette rencontre avec Mélenchon. C’était bien préparé. Par rapport à l’originalité de sa tenue, un Premier ministre qui affirme en compagnie d’un hôte français, qu’il n’est pas en veste ni en cravate… c’était un symbolisme identitaire culturel, une affirmation de l’identité africaine » indique notre interviewé.
Aussi, devant son « ami » français, Ousmane Sonko savait qu’en termes de communication politique, c’est une bonne option à l’africaine. « Il n’était pas dans le mimétisme culturel. Il voulait mettre de la concordance entre ce qu’il dit et son port vestimentaire. Il ne pouvait pas dire que le Sénégal et l’Afrique en général veulent se départir de l’influence occidentale en restant dans une posture loin des réalités africaines » , a martelé le sieur Sanogo.
Ousmane Sonko a été porté en pinacle par les étudiants qui ont largement apprécié sa tenue. Une forme de communication politique que des personnalités politiques comme Wade, Sékou Touré où encore, Thomas Sankara ont tenu pour faire souffler un élan révolutionnaire en Afrique.
« Depuis que nous avons commencé à travailler, nous nous sommes focalisé sur le consommé local pour qu’on puisse nous respecter au moins. La cravate et le costume, à la limite, c’est tellement ridicule et frustrant. Maintenant les données doivent changer. Le monde évolue et le stylisme aussi, c’est la liberté » considère la styliste tout en félicitant le président du Pastef qui veut imprimer la marque africaine dans la conscience des européens : « Je le félicite d’avoir imposé cette forme d’habillement devant une personnalité française comme Mélenchon. L’occident vient de l’occident avec sa tenue et Sonko doit bien évidemment faire la promotion de la culture africaine. Il a confirmé qu’il est et restera africain ».
En revanche, l’anthropologue Abdou Khadr Sanogo, docteur en sociologie lui, y voit des considérations identitaires. Ousmane Sonko tout comme le faisait Thomas Sankara qui invitait les membres de l’administration Burkinabè à porter ce genre de tenue traditionnelle, suit les pas du symbolisme identitaire. Sonko a-t-il voulu exprimer la congruence entre son africanité et le discours qu’il prône ? visiblement oui. « C’est un message par rapport à la visite qu’il avait, notamment celle de Mélenchon. Ousmane Sonko a voulu imprimer une identité africaine sur cette rencontre avec Mélenchon. C’était bien préparé. Par rapport à l’originalité de sa tenue, un Premier ministre qui affirme en compagnie d’un hôte français, qu’il n’est pas en veste ni en cravate… c’était un symbolisme identitaire culturel, une affirmation de l’identité africaine » indique notre interviewé.
Aussi, devant son « ami » français, Ousmane Sonko savait qu’en termes de communication politique, c’est une bonne option à l’africaine. « Il n’était pas dans le mimétisme culturel. Il voulait mettre de la concordance entre ce qu’il dit et son port vestimentaire. Il ne pouvait pas dire que le Sénégal et l’Afrique en général veulent se départir de l’influence occidentale en restant dans une posture loin des réalités africaines » , a martelé le sieur Sanogo.
Ousmane Sonko a été porté en pinacle par les étudiants qui ont largement apprécié sa tenue. Une forme de communication politique que des personnalités politiques comme Wade, Sékou Touré où encore, Thomas Sankara ont tenu pour faire souffler un élan révolutionnaire en Afrique.
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