"L'éducation est une valeur sûre pour la nation". C'est la conviction de la présidente de la Fondation Sokhna Diarra Bou Mame Cheikh Yérim qui incarne viscéralement le leadership féminin de par son cursus académique, ses actions communautaires et ses fermes et fortes ambitions d'inculquer à la jeunesse le culte de l'excellence par un travail acharné. C'est d'ailleurs tout le sens de la cérémonie de remise des kits scolaires à 100 jeunes enfants des localités de Tivaouane, Thiès, Ndiassane, Kelle Guèye et Mboro.
L’objectif est de soutenir les parents d'élèves mais aussi les inciter à jouer pleinement leur partition pour l'encadrement des enfants. "Nous sommes conscients de ce que vivent les parents d'élèves et leurs enfants en début d'année scolaire". La fondation "Sokhna Diarra bou Mame Cheikh Yérim Ndoumbane" est une structure qui s'occupe de l’entreprenariat féminin, de l'éducation des enfants, de cohésion sociale et qui essaie d'encadrer les enfants dans les études", a-t-elle expliqué. Sokhna Diarra Diouf a notamment ouvert une bibliothèque au niveau de la résidence avec des ouvrages de diverse nature afin de permettre aux enfants d'avoir accès facilement à ce type de matériel didactique. Elle ne ménage aucun effort pour venir en aide aux différentes écoles dans cadre leur réhabilitation (Toilettes, tableau, etc...) car étant consciente que l'éducation n'a pas de prix.
Se prononçant sur la situation des Talibés, Sokhna Diarra Diouf a plaidé pour une meilleure protection et encadrement des enfants et félicite les serigne Daara. Aussi, pour elle, "le Sénégal a besoin d'une jeunesse réfléchie qui bannit toute forme de violence". Elle parle de l’importance du respect des institutions. Elle lance le slogan "le Sénégal mon pays, les institutions je respecte" Sokhna Diarra sensibilise par rapport à l’importance d’avoir un avenir de la nation sans violence et prête à exploiter le pétrole et le gaz. Pour elle, "une bouche qui a du pétrole et du gaz n’a pas besoin de tenir une allumette." Enfin, elle a parlé de l’immigration clandestine ayant vécu dans plusieurs pays. Elle a tenu à rappeler que l’immigration est bien, mais il faut que cela soit légal. Aussi, les jeunes doivent comprendre qu'ils peuvent bel et bien réussir en Afrique. "À cœur vaillant, rien n'est impossible. On peut bien naître et réussir en Afrique. Je ne suis pas contre l'émigration, mais elle doit se faire dans les règles de l'art", a-t-elle tenu à faire savoir...