La situation politique nationale est marquée par une installation progressive de la violence. Cette tension, réelle ou artificielle, est aussi maintenue ou aggravée par une violence verbale (« mettre le pays à feu et à sang » par Barthelemy Dias du Parti Socialiste ou « nous allons déstabiliser le pays » par Oumar Sarr de Rewmi) et une suspicion politicienne des institutions de la République. Il est de notre devoir de rappeler à tous les acteurs politiques et non politiques qui jouent aux pyromanes que la sauvegarde de la paix au Sénégal nous incombe à tous quelque soit notre appartenance politique. C’est d’ailleurs le lieu de me souvenir du Vénéré El Hadj Abdoul Aziz SY Dabakh pour lui emprunter son anecdote imagée dans laquelle il assimilait le Sénégal à une pirogue où se trouvent aussi bien les enfants, les jeunes, les vieux… Si la pirogue chavire, nous allons tous périr ; d’où la nécessité de recourir, encore une fois, au génie sénégalais pour aller à des élections libres, transparentes et apaisées qui, au demeurant, constituent la seule et unique victoire du Sénégal.
Pour ce faire, il n’y a pas d’autres solutions que le dialogue entre le camp majoritaire et l’opposition. L’image du car rapide, qui assure le transport de milliers de personnes, est la plus expressive à mon avis. Le chauffeur est maître de la vie de tous ceux qui sont dans la voiture, y compris l’apprenti qui, pourtant détient le signal de départ et d’arrêt. Il faut bien que le chauffeur, pour mener à bon port aussi bien ses clients que son moyen de subsistance (car rapide en la circonstance) puisse aussi bien répondre positivement aux messages de son apprenti qu’à ceux de ses clients. Il y a là un échange permanent entre les différents occupants-utilisateurs de ce moyen de transport en commun par diverses strqtegies de communication. L’essentiel est que les acteurs se comprennent et aboutissent au même résultat qui est d’arriver sans dommage à bon port.
L’Etat a l’obligation absolue et exclusive d’assurer la paix sociale mais les acteurs politiques, majorité comme opposition, doivent de manière irréversible inscrire leur action politique dans le respect de la légalité républicaine. Le socle de toute société depuis que l’humanité existe est la morale. Elle s’est exprimée au cours de l’évolution humaine de différentes manières allant de l’existence des croyances païennes, l’envoi de prophètes ou leaders d’opinion à l’origine de différentes idéologies et doctrines jusqu'à cette forme universelle d’organisation sociale appelée démocratie qui nous vient de la Grèce antique. La démocratie, forme de gouvernance la plus partagée dans ce monde contemporain, repose essentiellement sur le respect de la Constitution. Ainsi, tout dialogue politique doit avoir pour socle le respect de la Constitution et des lois et règlements. Si tel n’est pas le cas, nous allons vers l’anarchie et la violence. Tout combat politique sérieux et patriotique devrait aller dans le sens de la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit mais jamais dans celui de la négation des principes et institutions républicains.
Si le Sénégal a pu échapper jusqu'à présent à la violence politique c’est parce que l’application de la Constitution et de ses annexes n’a jamais été mise en cause. Tous les combats ont porté sur les changements constitutionnels et ses annexes. Convoquons l’histoire pour étayer notre point de vue.
En 1974, Me Abdoulaye Wade a pu décrocher l’existence du multipartisme limité avec Senghor sans coup férir. Qu’on l’appelle parti de contribution ou parti d’opposition, aujourd’hui, grâce à cette approche intelligente, Me Abdoulaye WADE a non seulement atteint son objectif d’être Président du Sénégal mais aussi a réussi à imprimer une influence démocratique indéniable au Sénégal et à l’Afrique. En 1981, le Président Abdou Diouf, donnant suite favorable à la demande de l’opposition légale et clandestine, libéralise le champ politique par l’adoption du multipartisme total. Entre 1988 et 1993, l’intelligence patriotique de Me Wade a sauvé le Sénégal du chaos. Il a dirigé la lutte pour le changement des règles du jeu électoral, je dis bien changement des règles du jeu en obtenant le code électoral consensuel et l’occupation du stratégique ministère de l’intérieur par une personnalité indépendante. Tel devrait être la méthode de l’opposition. En fait, l’opposition reconnait la fiabilité du fichier et du processus électoral. Elle reconnait aussi la neutralité, le sérieux et le professionnalisme de M. Cheikh Gueye, Ministre chargé des élections. Alors, où se trouve le « différend » qui risque de créer la violence dans notre cher Sénégal ? A mon avis, il se trouve dans la faiblesse de l’opposition à mener à terme son combat politique qui le distrait vers un combat qui n’a ni sens légal ni sens légitime. Tous les candidats de l’opposition vont déposer leur acte de candidature au Conseil Constitutionnel. Ce qui traduit une reconnaissance de fait de cette haute institution composée de hauts magistrats, patriotes avérés, ayant démontré les preuves de leur compétence, pris individuellement, durant leur longue carrière au service du peuple sénégalais. Donc, ces opposants, qui reconnaissent de facto que le Conseil Constitutionnel est le seul et unique juge électoral doivent à la rationalité de leur démarche lui reconnaitre le devoir de se prononcer sur toutes les candidatures, y compris celle du Président sortant Me Wade, étant entendu que l’acte de candidature ne garantit nullement sa validité.
C’est pourquoi, conscient de la légalité et de la légitimité de la candidature du Président sortant, j’en appelle à l’opposition pour qu’elle suive sa logique rationnelle en reconnaissant au Président sortant son droit de citoyen électeur et éligible, légalement apte à postuler, conformément aux dispositions constitutionnelles et légales de ce pays, à n’importe quelle position élective. C’est le seul gage de paix, de sécurité et d’élections paisibles. En tout état de cause, le peuple sénégalais, dont le seul et unique représentant légitime est Me Abdoulaye Wade, Président de la République, a une totale confiance en sa justice et en ses forces de sécurité. En définitive, l’Etat, de par tous ses démembrements, veillera à ce que force reste à la loi.
Dr. Cheikh Tidiane Seck
Membre du Comite Directeur du PDS
Vice-président de la FNCL
Kendeuk@yahoo.com
Pour ce faire, il n’y a pas d’autres solutions que le dialogue entre le camp majoritaire et l’opposition. L’image du car rapide, qui assure le transport de milliers de personnes, est la plus expressive à mon avis. Le chauffeur est maître de la vie de tous ceux qui sont dans la voiture, y compris l’apprenti qui, pourtant détient le signal de départ et d’arrêt. Il faut bien que le chauffeur, pour mener à bon port aussi bien ses clients que son moyen de subsistance (car rapide en la circonstance) puisse aussi bien répondre positivement aux messages de son apprenti qu’à ceux de ses clients. Il y a là un échange permanent entre les différents occupants-utilisateurs de ce moyen de transport en commun par diverses strqtegies de communication. L’essentiel est que les acteurs se comprennent et aboutissent au même résultat qui est d’arriver sans dommage à bon port.
L’Etat a l’obligation absolue et exclusive d’assurer la paix sociale mais les acteurs politiques, majorité comme opposition, doivent de manière irréversible inscrire leur action politique dans le respect de la légalité républicaine. Le socle de toute société depuis que l’humanité existe est la morale. Elle s’est exprimée au cours de l’évolution humaine de différentes manières allant de l’existence des croyances païennes, l’envoi de prophètes ou leaders d’opinion à l’origine de différentes idéologies et doctrines jusqu'à cette forme universelle d’organisation sociale appelée démocratie qui nous vient de la Grèce antique. La démocratie, forme de gouvernance la plus partagée dans ce monde contemporain, repose essentiellement sur le respect de la Constitution. Ainsi, tout dialogue politique doit avoir pour socle le respect de la Constitution et des lois et règlements. Si tel n’est pas le cas, nous allons vers l’anarchie et la violence. Tout combat politique sérieux et patriotique devrait aller dans le sens de la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit mais jamais dans celui de la négation des principes et institutions républicains.
Si le Sénégal a pu échapper jusqu'à présent à la violence politique c’est parce que l’application de la Constitution et de ses annexes n’a jamais été mise en cause. Tous les combats ont porté sur les changements constitutionnels et ses annexes. Convoquons l’histoire pour étayer notre point de vue.
En 1974, Me Abdoulaye Wade a pu décrocher l’existence du multipartisme limité avec Senghor sans coup férir. Qu’on l’appelle parti de contribution ou parti d’opposition, aujourd’hui, grâce à cette approche intelligente, Me Abdoulaye WADE a non seulement atteint son objectif d’être Président du Sénégal mais aussi a réussi à imprimer une influence démocratique indéniable au Sénégal et à l’Afrique. En 1981, le Président Abdou Diouf, donnant suite favorable à la demande de l’opposition légale et clandestine, libéralise le champ politique par l’adoption du multipartisme total. Entre 1988 et 1993, l’intelligence patriotique de Me Wade a sauvé le Sénégal du chaos. Il a dirigé la lutte pour le changement des règles du jeu électoral, je dis bien changement des règles du jeu en obtenant le code électoral consensuel et l’occupation du stratégique ministère de l’intérieur par une personnalité indépendante. Tel devrait être la méthode de l’opposition. En fait, l’opposition reconnait la fiabilité du fichier et du processus électoral. Elle reconnait aussi la neutralité, le sérieux et le professionnalisme de M. Cheikh Gueye, Ministre chargé des élections. Alors, où se trouve le « différend » qui risque de créer la violence dans notre cher Sénégal ? A mon avis, il se trouve dans la faiblesse de l’opposition à mener à terme son combat politique qui le distrait vers un combat qui n’a ni sens légal ni sens légitime. Tous les candidats de l’opposition vont déposer leur acte de candidature au Conseil Constitutionnel. Ce qui traduit une reconnaissance de fait de cette haute institution composée de hauts magistrats, patriotes avérés, ayant démontré les preuves de leur compétence, pris individuellement, durant leur longue carrière au service du peuple sénégalais. Donc, ces opposants, qui reconnaissent de facto que le Conseil Constitutionnel est le seul et unique juge électoral doivent à la rationalité de leur démarche lui reconnaitre le devoir de se prononcer sur toutes les candidatures, y compris celle du Président sortant Me Wade, étant entendu que l’acte de candidature ne garantit nullement sa validité.
C’est pourquoi, conscient de la légalité et de la légitimité de la candidature du Président sortant, j’en appelle à l’opposition pour qu’elle suive sa logique rationnelle en reconnaissant au Président sortant son droit de citoyen électeur et éligible, légalement apte à postuler, conformément aux dispositions constitutionnelles et légales de ce pays, à n’importe quelle position élective. C’est le seul gage de paix, de sécurité et d’élections paisibles. En tout état de cause, le peuple sénégalais, dont le seul et unique représentant légitime est Me Abdoulaye Wade, Président de la République, a une totale confiance en sa justice et en ses forces de sécurité. En définitive, l’Etat, de par tous ses démembrements, veillera à ce que force reste à la loi.
Dr. Cheikh Tidiane Seck
Membre du Comite Directeur du PDS
Vice-président de la FNCL
Kendeuk@yahoo.com
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