L’arbitre international de lutte, Sitor Ndour, voit d’un bon œil l’introduction de la vidéo assistance dans la lutte avec frappe. Après des tests convaincants effectués ce dimanche à l’arène nationale de Pikine, Sitor qui avait lui-même recouru à la VAR pour trancher lors du combat opposant T-Max à « Armée Bou Nguéweul », estime que c’est à magnifier. Au micro de Dakaractu, l’homme au sifflet a expliqué le long processus qui a procédé à cette expérimentation.
Une vieille doléance ainsi matérialisée par Bira Sène, le nouveau président du comité de gestion de la lutte (CNG.) « Le vœu d’utiliser la video dans les combats de lutte avec frappe ne date pas d’aujourd’hui, tous les acteurs de la lutte l’ont souhaité et demandé au CNG. La nouvelle équipe du Président Bira Sène en a fait un projet et y est allée doucement et sûrement pour réaliser ce vœu. La décision de l’utilisation de la vidéo a été proposée au comité directeur qui a donné son aval et l’étude a été commencée par les officiels techniques (arbitres, Direction technique, commission d’organisation et bureau du CNG/L) », a souligné Sitor Ndour.
Avec une effectivité qui ne devrait plus tarder, si on en croit le 2ème vice-président du CNG, Meïssa Ndiaye, la VAR sera au rendez-vous lors des grandes affiches de lutte. À cet effet, l’arbitre de lutte d’informer : « Des réglages, des corrections on été faits et les conditions seront améliorées. Une réunion d’échanges et de bilan de la première journée est convoquée ce 25 octobre. » Mieux encore : « Des tests et des études ont été faits depuis la mise en place du nouveau CNG. Précisons que la vidéo est présente dans toutes les formes de lutte : Lutte traditionnelle sans frappe, lutte africaine, lutte olympique depuis fort longtemps et avant le football. Chez nous on l’appelle challenge », renseigne l’un des dépositaires des règlements de l’arène sénégalaise.
En ce qui concerne la formation du corps arbitral, il avouera que ceci ne constitue pas un problème majeur. Seulement il faudrait adapter la VAR aux réalités de la lutte avec frappe selon lui… « Une grande formation n’est pas nécessaire pour les arbitres, mais une adaptation de la vidéo dans la lutte avec frappe. De façon continue on améliorera la chose pour s’accorder avec les moyens du bord sans effectuer de grands changements dans les textes. Le CNG va mettre les moyens nécessaires pour satisfaire le monde de la lutte afin d’installer définitivement la vidéo dans les combats de lutte avec frappe. Je pense que j’ai eu l’occasion de dire partout que la video serait la bienvenue. Les arbitres ont applaudi comme tout le monde l’a fait », conclut-il.
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