La mairie de Freetown, la capitale sierra-léonaise, a annoncé ce week-end avoir pris des mesures contre des pilleurs de tombes qui ont vandalisé en deux mois 250 sépultures à travers la ville.
"Deux cent cinquante tombes ont été vandalisées par des inconnus dans trois cimetières de la capitale au cours des deux derniers mois", a affirmé le Conseil municipal dans un communiqué diffusé samedi.
Selon des témoignages recueillis dimanche, les pilleurs ont notamment emporté des cercueils et bijoux.
Avec plus de trois millions des quelque 6,5 millions d'habitants du pays, Freetown compte sept cimetières, dont le plus grand, celui de Kingtom, dans le quartier des affaires, comprend plus de 6.000 tombes où reposent environ 60% des victimes de la récente épidémie d'Ebola.
Selon des responsables municipaux, les pilleurs ont sévi dans les cimetières de Kingtom, Ascension Town (ouest) et Kissy Road (est), commettant des dégâts dont le montant n'a pas encore été évalué. On ignore également le nombre des malfaiteurs et s'ils agissaient en bande ou seuls.
Ces pillages constituent "une honte" pour le pays, a déclaré un responsable du Conseil municipal, Sulaiman Zainu-Parker, cité par la radio nationale.
"Pour endiguer ces actes infâmes", a-t-il dit, la mairie "a maintenant mis en place un dispositif de surveillance des sept cimetières de la ville" qui fonctionne 24 heures sur 24 et comprend des policiers armés.
Auparavant, les lieux étaient surveillés par des gardiens ne disposant que d'une matraque, a expliqué l'un d'eux à la radio nationale, Abdul Rahman, affecté à Kingtom
Selon lui, les pilleurs agissaient généralement au milieu de la nuit quand les cimetières sont fermés.
A Kingtom, "les vandales et les mécréants ont utilisé des pioches, des marteaux, des pelles et d'autres sortes d'outils pour éventrer des stèles et caveaux", volant des cercueils, bijoux et même des vêtements des morts, a-t-il raconté, estimant que les coffres funéraires dérobés étaient revendus à des entrepreneurs de pompes funèbres peu scrupuleux.
Des habitants ont raconté dimanche à l'AFP comment des tombes de leurs proches avaient été pillées.
L'un d'eux, Raymond Taylor, a rapporté que le caveau familial à Kingtom a été ouvert par des inconnus, qui l'ont délesté du cercueil de son père, en bois d'acajou, ayant coûté "environ 1.000 dollars".
Fatu Sheriff a de son côté a indiqué que la tombe de sa tante enterrée à Ascension Town a été ouverte et ses bijoux, y compris son alliance, emportés. "Il est temps que cela s'arrête", a-t-elle dit.
"Deux cent cinquante tombes ont été vandalisées par des inconnus dans trois cimetières de la capitale au cours des deux derniers mois", a affirmé le Conseil municipal dans un communiqué diffusé samedi.
Selon des témoignages recueillis dimanche, les pilleurs ont notamment emporté des cercueils et bijoux.
Avec plus de trois millions des quelque 6,5 millions d'habitants du pays, Freetown compte sept cimetières, dont le plus grand, celui de Kingtom, dans le quartier des affaires, comprend plus de 6.000 tombes où reposent environ 60% des victimes de la récente épidémie d'Ebola.
Selon des responsables municipaux, les pilleurs ont sévi dans les cimetières de Kingtom, Ascension Town (ouest) et Kissy Road (est), commettant des dégâts dont le montant n'a pas encore été évalué. On ignore également le nombre des malfaiteurs et s'ils agissaient en bande ou seuls.
Ces pillages constituent "une honte" pour le pays, a déclaré un responsable du Conseil municipal, Sulaiman Zainu-Parker, cité par la radio nationale.
"Pour endiguer ces actes infâmes", a-t-il dit, la mairie "a maintenant mis en place un dispositif de surveillance des sept cimetières de la ville" qui fonctionne 24 heures sur 24 et comprend des policiers armés.
Auparavant, les lieux étaient surveillés par des gardiens ne disposant que d'une matraque, a expliqué l'un d'eux à la radio nationale, Abdul Rahman, affecté à Kingtom
Selon lui, les pilleurs agissaient généralement au milieu de la nuit quand les cimetières sont fermés.
A Kingtom, "les vandales et les mécréants ont utilisé des pioches, des marteaux, des pelles et d'autres sortes d'outils pour éventrer des stèles et caveaux", volant des cercueils, bijoux et même des vêtements des morts, a-t-il raconté, estimant que les coffres funéraires dérobés étaient revendus à des entrepreneurs de pompes funèbres peu scrupuleux.
Des habitants ont raconté dimanche à l'AFP comment des tombes de leurs proches avaient été pillées.
L'un d'eux, Raymond Taylor, a rapporté que le caveau familial à Kingtom a été ouvert par des inconnus, qui l'ont délesté du cercueil de son père, en bois d'acajou, ayant coûté "environ 1.000 dollars".
Fatu Sheriff a de son côté a indiqué que la tombe de sa tante enterrée à Ascension Town a été ouverte et ses bijoux, y compris son alliance, emportés. "Il est temps que cela s'arrête", a-t-elle dit.