Dakaractu : Comment vous présentez-vous à nos lecteurs?
Je me nomme Sidy Sam, je suis enseignant de profession, j'ai vu le jour à la Médina où j'ai fait mes humanités primaires puis secondaires. Je préside aux destinées du CNRE qui est rattaché au ministère de l'Education Nationale du Sénégal.
Dakaractu : Voulez-vous nous définir votre mission, mais également votre feuille de route au Centre National des Ressources Éducationnelles (CNRE)?
Pour votre gouverne, le CNRE est une structure d'appui, de renforcement de capacité, d'accompagnement de la politique d'éradication de l'analphabétisme, de développement des langues nationales au Sénégal, dans une dynamique renforcée de déconcentration et décentralisation. Il intègre en son sein, la Cellule de Coordination et de Suivi (C.C.S) du Programme Éducation de Qualité Pour Tous. La mission originelle du CNRE n'en demeure pas moins un outil de pérennisation avec le dépérissement des programmes d'alphabétisation (PAPA, PAPF, PADEN, ALPHA-Femmes). Le CNRE joue également le rôle d'une agence d'exécution technique et financière du sous-secteur de l'Aphabétisation et de l'Education non formelle au Sénégal. De surcroît, le CNRE, n'en demeure pas moins le bras technique de l'ASPA (association tripartite regroupant l'Etat, la Société civile, le Secteur privé),
Nos missions opérationnelles s'articulent autour de la coordination, de l'appui des actions de formation initiales, continues ainsi que le renforcement des capacités des personnels du sous-secteur de l'AENF (Alphabétisation et Education Non Formelle) entre autres.
Dakaractu : A quand remontent vos débuts en politique?
Je dirais que j'ai très tôt, été piqué par le virus de la politique. Toute ma vie se résume à 'l'art de diriger la cité" comme a t-on coutume de définir la politique. C'est à force de convictions et d'ambitions pour la Médina, fief qui m'a vu naître que j'avais mis sur les fonts baptismaux une association associative et humanitaire dans le souci permanent de voler au secours des jeunes Médinois en quête d'emplois. En un mot, mon engagement politique pourrait se résumer à un prolongement d'actions sociales. Les Médinois peuvent en témoigner.
Dans quelles circonstances avez-vous connu votre mentor, Macky Sall pour qu'il vous nomme Dg du CNRE?
C'est une longue histoire. Je profite d'ailleurs de l'opportunité qui m'est ainsi offerte pour remercier de vive voix le Président de la République pour la confiance placée sur ma modeste personne, aux fins de présider aux destinées du CNRE.
Pour en venir à votre question, je chemine avec le Président depuis ses fameux déboires à l'Assemblée Nationale. Il m'a été donné de manifester mon attachement à Macky, alors que ce n'était pas évident avec le régime de Wade. J'avais d'ailleurs redigé une contribution si je ne me trompe à Sud Quotidien, dans laquelle j'interpellais directement la société civile sur l'injustice que subissait Macky Sall. Depuis lors, nous cheminons ensemble. Je dois également une fière chandelle à Me Alioune Badara Cissé, car c'est lui qui m'a coopté. Il a réussi à me convaincre de rejoindre les rangs de l'Apr. C'est un homme qui est bien ancré dans le parti, qui se fait du mouron pour le parti, la patrie.
Etant ancré dans le parti, comme vous dites, pourquoi alors ABC, comme vous le surnommez, a t-il été limogé de son maroquin...
(Il coupe net) Je crois qu'il faut poser la question au Président de la République, lequel détient la prérogative de nommer qui il veut et où il veut.
Que vous inspirent ces querelles de positionnement à l'APR? D'aucuns parlent même de malaise, qu'est-ce que cela vous inspire en tant que responsable de l'APR?
Je ne partage pas ce terme "querelles de positionnement". Vous conviendrez avec moi que dans tous la partis au monde, il y prévaut des tendances. Pour ainsi dire que c'est pas une particularité de l'Apr. Nous sommes un grand parti, qui compte sur le microcosme politique Sénégalais et c'est tout à fait normal que les débats soient contradictoires. Il y va de la bonne marche de l'Apr.
Mr. Sam, force est de reconnaitre que certains leaders de l'Apr tels qu' à tire d'exemple Mor N'gom et Moustapha Cissé Lô, sont à couteaux tirés, avec à la clef des attaques personnelles?
Je ne maîtrise vraiment pas la motivation de ces attaques personnelles dont vous faites allusion. C'est quand même dommage que des responsables du parti fassent certaines sorties médiatiques incommodantes.
Ne pensez-vous pas que c'est au chef de file, en l'occurrence Macky Sall de sonner la fin de la récréation, d'autant que cela peut vous porter préjudice lors des prochaines locales?
En tous les cas, si le Président devrait sonner la fin de la récréation, il ne le fera pas publiquement, je veux dire pas par voie de presse. Je veux dire par là que nous avons un parti bien charpenté, structuré avec un règlement intérieur en bonne et due forme. Malheureusement, ce sont des pourfendeurs du régime, je veux nommer des opposants à qui l'on donne la parole et ils en profitent pour écharper, tirer à bout portant sur le pouvoir.
Une politique se juge par ses résultats, je veux dire que nombre de Sénégalais, particulièrement ceux qui ont voté pour Macky Sall, sont aujourd'hui dépités. Votre lecture?
Le Président de la République n'est pas sans savoir l'urgence de la demande sociale, mais il s' y attelle de jour comme de nuit, au même titre que l'ensemble de ses collaborateurs. Lesquels ne ménagent aucune effort sans tambour ni trompette. Loin de tresser des lauriers au Président de la République, mais je vous dis : son souci reste d'offrir des lendemains qui chantent à chaque Sénégalais. Cela dit, l'engagement de chacun est utile et nécessaire pour la sauvegarde des valeurs démocratiques.
Dernière question, confirmez-vous l'ambition de diriger la mairie de la Médina que vous prêtent certains?
Je dois à la vérité d'avouer que je cracherais pas dessus d'autant que mon ambition pour la Médina, fief que "j'aime d'un amour qui arrache les larmes" pour reprendre feu Lamine Guèye, est indescriptible. Le moment venu, vous serez édifiés incha Allah!
Je me nomme Sidy Sam, je suis enseignant de profession, j'ai vu le jour à la Médina où j'ai fait mes humanités primaires puis secondaires. Je préside aux destinées du CNRE qui est rattaché au ministère de l'Education Nationale du Sénégal.
Dakaractu : Voulez-vous nous définir votre mission, mais également votre feuille de route au Centre National des Ressources Éducationnelles (CNRE)?
Pour votre gouverne, le CNRE est une structure d'appui, de renforcement de capacité, d'accompagnement de la politique d'éradication de l'analphabétisme, de développement des langues nationales au Sénégal, dans une dynamique renforcée de déconcentration et décentralisation. Il intègre en son sein, la Cellule de Coordination et de Suivi (C.C.S) du Programme Éducation de Qualité Pour Tous. La mission originelle du CNRE n'en demeure pas moins un outil de pérennisation avec le dépérissement des programmes d'alphabétisation (PAPA, PAPF, PADEN, ALPHA-Femmes). Le CNRE joue également le rôle d'une agence d'exécution technique et financière du sous-secteur de l'Aphabétisation et de l'Education non formelle au Sénégal. De surcroît, le CNRE, n'en demeure pas moins le bras technique de l'ASPA (association tripartite regroupant l'Etat, la Société civile, le Secteur privé),
Nos missions opérationnelles s'articulent autour de la coordination, de l'appui des actions de formation initiales, continues ainsi que le renforcement des capacités des personnels du sous-secteur de l'AENF (Alphabétisation et Education Non Formelle) entre autres.
Dakaractu : A quand remontent vos débuts en politique?
Je dirais que j'ai très tôt, été piqué par le virus de la politique. Toute ma vie se résume à 'l'art de diriger la cité" comme a t-on coutume de définir la politique. C'est à force de convictions et d'ambitions pour la Médina, fief qui m'a vu naître que j'avais mis sur les fonts baptismaux une association associative et humanitaire dans le souci permanent de voler au secours des jeunes Médinois en quête d'emplois. En un mot, mon engagement politique pourrait se résumer à un prolongement d'actions sociales. Les Médinois peuvent en témoigner.
Dans quelles circonstances avez-vous connu votre mentor, Macky Sall pour qu'il vous nomme Dg du CNRE?
C'est une longue histoire. Je profite d'ailleurs de l'opportunité qui m'est ainsi offerte pour remercier de vive voix le Président de la République pour la confiance placée sur ma modeste personne, aux fins de présider aux destinées du CNRE.
Pour en venir à votre question, je chemine avec le Président depuis ses fameux déboires à l'Assemblée Nationale. Il m'a été donné de manifester mon attachement à Macky, alors que ce n'était pas évident avec le régime de Wade. J'avais d'ailleurs redigé une contribution si je ne me trompe à Sud Quotidien, dans laquelle j'interpellais directement la société civile sur l'injustice que subissait Macky Sall. Depuis lors, nous cheminons ensemble. Je dois également une fière chandelle à Me Alioune Badara Cissé, car c'est lui qui m'a coopté. Il a réussi à me convaincre de rejoindre les rangs de l'Apr. C'est un homme qui est bien ancré dans le parti, qui se fait du mouron pour le parti, la patrie.
Etant ancré dans le parti, comme vous dites, pourquoi alors ABC, comme vous le surnommez, a t-il été limogé de son maroquin...
(Il coupe net) Je crois qu'il faut poser la question au Président de la République, lequel détient la prérogative de nommer qui il veut et où il veut.
Que vous inspirent ces querelles de positionnement à l'APR? D'aucuns parlent même de malaise, qu'est-ce que cela vous inspire en tant que responsable de l'APR?
Je ne partage pas ce terme "querelles de positionnement". Vous conviendrez avec moi que dans tous la partis au monde, il y prévaut des tendances. Pour ainsi dire que c'est pas une particularité de l'Apr. Nous sommes un grand parti, qui compte sur le microcosme politique Sénégalais et c'est tout à fait normal que les débats soient contradictoires. Il y va de la bonne marche de l'Apr.
Mr. Sam, force est de reconnaitre que certains leaders de l'Apr tels qu' à tire d'exemple Mor N'gom et Moustapha Cissé Lô, sont à couteaux tirés, avec à la clef des attaques personnelles?
Je ne maîtrise vraiment pas la motivation de ces attaques personnelles dont vous faites allusion. C'est quand même dommage que des responsables du parti fassent certaines sorties médiatiques incommodantes.
Ne pensez-vous pas que c'est au chef de file, en l'occurrence Macky Sall de sonner la fin de la récréation, d'autant que cela peut vous porter préjudice lors des prochaines locales?
En tous les cas, si le Président devrait sonner la fin de la récréation, il ne le fera pas publiquement, je veux dire pas par voie de presse. Je veux dire par là que nous avons un parti bien charpenté, structuré avec un règlement intérieur en bonne et due forme. Malheureusement, ce sont des pourfendeurs du régime, je veux nommer des opposants à qui l'on donne la parole et ils en profitent pour écharper, tirer à bout portant sur le pouvoir.
Une politique se juge par ses résultats, je veux dire que nombre de Sénégalais, particulièrement ceux qui ont voté pour Macky Sall, sont aujourd'hui dépités. Votre lecture?
Le Président de la République n'est pas sans savoir l'urgence de la demande sociale, mais il s' y attelle de jour comme de nuit, au même titre que l'ensemble de ses collaborateurs. Lesquels ne ménagent aucune effort sans tambour ni trompette. Loin de tresser des lauriers au Président de la République, mais je vous dis : son souci reste d'offrir des lendemains qui chantent à chaque Sénégalais. Cela dit, l'engagement de chacun est utile et nécessaire pour la sauvegarde des valeurs démocratiques.
Dernière question, confirmez-vous l'ambition de diriger la mairie de la Médina que vous prêtent certains?
Je dois à la vérité d'avouer que je cracherais pas dessus d'autant que mon ambition pour la Médina, fief que "j'aime d'un amour qui arrache les larmes" pour reprendre feu Lamine Guèye, est indescriptible. Le moment venu, vous serez édifiés incha Allah!