Il a précisément dirigé le département des sciences humaines et sociales de cette organisation internationale qui a comme vocation principale de rapprocher les peuples du Monde et de favoriser le développement durable. Pourquoi, après avoir rappelé dans sa signature son appartenance politique du jour et son identité professionnelle actuelle, Pierre a omis de mentionner sa dernière fonction officielle ? L’UNESCO lui rappelle t- elle de mauvais souvenirs ? Cherche t-il à enfouir, par l’expression publique de ses nouvelles ambitions, les taches noires qui ont failli lui coûter confort et respectabilité ? Car à l’UNESCO tout n’a pas été « clean » chez cet homme qui se fait passer pour un devin dans certains milieux très fermés et isolés. Dans ces milieux là, on ne se préoccupe guère des soucis des vaillantes populations au nom desquelles on prétend agir, chaque fois qu’il nous vient l’envie d’occuper des positions de pouvoir qui confèrent richesse et sécurité sociale. Dans ces milieux là, on connait bien les chapitres outrageants du parcours de ce membre de l’ « élite » qui cherche reconversion après ses « mandats internationaux ». Mais le peuple aussi doit savoir. Dans cette atmosphère du « maa fi gën », le peuple doit distinguer la bonne graine de l’ivraie pour porter son choix sur les meilleurs. Pierre Sané n’est pas des meilleurs. Le parti auquel il a décidé d’apporter son soutien a commis des erreurs historiques qui ont valu au Sénégal des déboires qu’Abdoulaye Wade a tenté et tente encore avec succès (heureusement) de corriger.
Mais revenons à l’UNESCO. Il y a quelques années, un haut fonctionnaire de cette organisation, sur le point d’être limogé, prit d’urgence l’avion de Paris et se rendit à Dakar, au Palais. Connaissant les relations qui unissent le maitre des lieux à sa mère, il se fit accompagner par cette dernière et implora l’aide du Président. Ce dernier, dans sa magnanimité légendaire fit le geste qu’il fallait et le sauva in extrémis ! Cet épisode est à rappeler, chaque fois que de besoin. Le peuple doit savoir !
Le fait aggravant dans le cas spécial du sieur Pierre Sané, c’est ce penchant fou à exiger du Président Wade une protection paternelle qui devait lui servir à gravir des échelons ou à rebondir. Le feuilleton de la désignation du candidat sénégalais pour la présidence de la commission de la CEDEAO est encore frais dans les mémoires. Ayant sollicité le parrainage du Chef de l’Etat, Pierre Sané se crut obligé de tirer sur son « rival » d’alors, Abdoul Aziz Sow, qu’il abreuva d’incivilités dans les médias en même temps qu’il déversait sur le Sénégal toutes sortes d’insanités…
Voilà l’homme qui attaque Wade dans la presse étrangère. Qu’aurait-il fait de son « socialisme » si le libéral Wade l’avait aidé à s’installer à la tête de la commission ?
Pierre Sané ressemble à bien des égards, à ce célèbre méchant brigand qui, esseulé, cherche partenaires pour reprendre ses forfaits. De son soutien à Gbagbo, il a tiré la honteuse gloire de celui qui a eu tort. De ses maladresses intimes qui sous d’autres cieux, dans les démocraties occidentales par exemple, seraient étalées depuis longtemps sur la place publique, il n’a encore tiré aucune leçon. Mais, des marques d’irrespect à l’endroit du Président Wade, il risque le plus grave : la foudre divine ! Chez nous ne dit-on pas : « Mag dou Yalla wanté yagg-na ak Yalla » ?
Son attitude est malheureusement symptomatique du « temps historique » que nous vivons : une « élite » revenue de l’étranger, allergique à l’anonymat et habituée au prestige des tribunes internationales, espère une prolongation au pays. Si j’étais Tanor, je me méfierais de… Pierre.
Dr.Souleymane Anta NDIAYE
Premier Conseiller
Délégation permanente du Sénégal auprès de
l’UNESCO/ Paris
souleyanta@gmail.com
Mais revenons à l’UNESCO. Il y a quelques années, un haut fonctionnaire de cette organisation, sur le point d’être limogé, prit d’urgence l’avion de Paris et se rendit à Dakar, au Palais. Connaissant les relations qui unissent le maitre des lieux à sa mère, il se fit accompagner par cette dernière et implora l’aide du Président. Ce dernier, dans sa magnanimité légendaire fit le geste qu’il fallait et le sauva in extrémis ! Cet épisode est à rappeler, chaque fois que de besoin. Le peuple doit savoir !
Le fait aggravant dans le cas spécial du sieur Pierre Sané, c’est ce penchant fou à exiger du Président Wade une protection paternelle qui devait lui servir à gravir des échelons ou à rebondir. Le feuilleton de la désignation du candidat sénégalais pour la présidence de la commission de la CEDEAO est encore frais dans les mémoires. Ayant sollicité le parrainage du Chef de l’Etat, Pierre Sané se crut obligé de tirer sur son « rival » d’alors, Abdoul Aziz Sow, qu’il abreuva d’incivilités dans les médias en même temps qu’il déversait sur le Sénégal toutes sortes d’insanités…
Voilà l’homme qui attaque Wade dans la presse étrangère. Qu’aurait-il fait de son « socialisme » si le libéral Wade l’avait aidé à s’installer à la tête de la commission ?
Pierre Sané ressemble à bien des égards, à ce célèbre méchant brigand qui, esseulé, cherche partenaires pour reprendre ses forfaits. De son soutien à Gbagbo, il a tiré la honteuse gloire de celui qui a eu tort. De ses maladresses intimes qui sous d’autres cieux, dans les démocraties occidentales par exemple, seraient étalées depuis longtemps sur la place publique, il n’a encore tiré aucune leçon. Mais, des marques d’irrespect à l’endroit du Président Wade, il risque le plus grave : la foudre divine ! Chez nous ne dit-on pas : « Mag dou Yalla wanté yagg-na ak Yalla » ?
Son attitude est malheureusement symptomatique du « temps historique » que nous vivons : une « élite » revenue de l’étranger, allergique à l’anonymat et habituée au prestige des tribunes internationales, espère une prolongation au pays. Si j’étais Tanor, je me méfierais de… Pierre.
Dr.Souleymane Anta NDIAYE
Premier Conseiller
Délégation permanente du Sénégal auprès de
l’UNESCO/ Paris
souleyanta@gmail.com