Ancienne journaliste de la Rts, devenue entrepreneur, opératrice économique, Adja Houreye Thiam Preira a décidé d'investir dans le secteur du Transport afin d'apporter sa contribution à l'économie. Malheureusement, les bus de la structure Machallah Transport, qui font la navette Dakar-Saint-Louis, font face à une farouche opposition de la part de certains chauffeurs de Saint-Louis, qui "crient à une concurrence déloyale". Après avoir alerté les autorités locales et la tutelle sur les problèmes que leur projet rencontre, Houreye Thiam Preira a fait face à la presse, ce jeudi 15 Août pour alerter l'opinion publique.
" Nous avions décidé d'investir dans cela pour en faire notre contribution à l'économie , et nous avons commencé à effectuer notre exploitation à partir des investissements très lourds. Malheureusement, nous avons fait face à un véritable mur de fer. Certains chauffeurs se sont opposés à notre projet sous prétexte qu'il est trop moderne pour faire face à la concurrence et que eux, ils ne vont plus avoir de clients", a expliqué Adja Houreye Thiam face à la presse au Cices.
Ainsi, ajoute-elle, "Malheureusement, l'administration qui devait nous protéger à un certain niveau, nous a laissés à nous même , préférant se ranger du côté de s chauffeurs qui se sont opposés à nous. Et cela, nous l'avons dénoncé, car pour nous, c'était une violation flagrante de tout ce qui est du droit et de tout ce qui est égalité entre citoyens.
Nous avons fait les démarches nécessaires pour en informer les autorités concernées. Heureusement que la tutelle qui n'était pas au courant de ce problème nous a donné raison et demandé aux autorités déconcentrées au niveau de Saint-Louis, de revenir à la raison et de nous laisser travailler"
Et de poursuivre, "Maintenant, face à cet entêtement, nous avons pris l'opinion publique à témoin, pour leur dire que nous sommes des sénégalais qui avons investi des centaines de millions pour travailler. (...) On n'a pas le droit de nous dire que vous ne pouvez pas venir à Saint-Louis parce que vous n'êtes pas de Saint-Louis. Ce sont des discours que l'on doit éradiquer dans ce pays. C'est pour cela que nous avons dénoncer cette situation. Maintenant, nous avons décidé de continuer à exploiter parce que nous sommes dans la légalité, nous sommes dans notre droit", martèle l'opératrice économique.
"Moi j'avais décidé d'abandonner mais heureusement que j'ai eu des milliers de soutiens qui m'ont encouragé à continuer , à persévérer mais c'est très dur! Aujourd'hui les jeunes avec qui nous travaillons, sont des jeunes qualifiés. Ce sont des assureurs, ce sont des chauffeurs professionnels, ce sont des experts dans leur domaine, qui ont tout abandonné et qui se sont investis à fond dans ce projet parce qu"il y croient.
Elle révèle : " L'opposition la plus farouche qu'on avait , c'était la gare routière de Saint-Louis, maintenant, ceux-là, ont osé faire certaines actions. On a tous vu certains prenaient des "War-gaindés" et des "voitures clandos" pour barrer la route à nos bus, c'est une hérésie", fait-elle savoir.
Houreye Thiam Preira compte foncer dans son projet de mise en place de moyens de transports modernes afin de réduire les accidents de la route, souvent causés par la vétusté du parc automobile. " nos ambitions, c'est de couvrir tous le sénégal et nous avons les moyens de le faire avec un départ tous les jours dans chaque région ", conclut-elle.
" Nous avions décidé d'investir dans cela pour en faire notre contribution à l'économie , et nous avons commencé à effectuer notre exploitation à partir des investissements très lourds. Malheureusement, nous avons fait face à un véritable mur de fer. Certains chauffeurs se sont opposés à notre projet sous prétexte qu'il est trop moderne pour faire face à la concurrence et que eux, ils ne vont plus avoir de clients", a expliqué Adja Houreye Thiam face à la presse au Cices.
Ainsi, ajoute-elle, "Malheureusement, l'administration qui devait nous protéger à un certain niveau, nous a laissés à nous même , préférant se ranger du côté de s chauffeurs qui se sont opposés à nous. Et cela, nous l'avons dénoncé, car pour nous, c'était une violation flagrante de tout ce qui est du droit et de tout ce qui est égalité entre citoyens.
Nous avons fait les démarches nécessaires pour en informer les autorités concernées. Heureusement que la tutelle qui n'était pas au courant de ce problème nous a donné raison et demandé aux autorités déconcentrées au niveau de Saint-Louis, de revenir à la raison et de nous laisser travailler"
Et de poursuivre, "Maintenant, face à cet entêtement, nous avons pris l'opinion publique à témoin, pour leur dire que nous sommes des sénégalais qui avons investi des centaines de millions pour travailler. (...) On n'a pas le droit de nous dire que vous ne pouvez pas venir à Saint-Louis parce que vous n'êtes pas de Saint-Louis. Ce sont des discours que l'on doit éradiquer dans ce pays. C'est pour cela que nous avons dénoncer cette situation. Maintenant, nous avons décidé de continuer à exploiter parce que nous sommes dans la légalité, nous sommes dans notre droit", martèle l'opératrice économique.
"Moi j'avais décidé d'abandonner mais heureusement que j'ai eu des milliers de soutiens qui m'ont encouragé à continuer , à persévérer mais c'est très dur! Aujourd'hui les jeunes avec qui nous travaillons, sont des jeunes qualifiés. Ce sont des assureurs, ce sont des chauffeurs professionnels, ce sont des experts dans leur domaine, qui ont tout abandonné et qui se sont investis à fond dans ce projet parce qu"il y croient.
Elle révèle : " L'opposition la plus farouche qu'on avait , c'était la gare routière de Saint-Louis, maintenant, ceux-là, ont osé faire certaines actions. On a tous vu certains prenaient des "War-gaindés" et des "voitures clandos" pour barrer la route à nos bus, c'est une hérésie", fait-elle savoir.
Houreye Thiam Preira compte foncer dans son projet de mise en place de moyens de transports modernes afin de réduire les accidents de la route, souvent causés par la vétusté du parc automobile. " nos ambitions, c'est de couvrir tous le sénégal et nous avons les moyens de le faire avec un départ tous les jours dans chaque région ", conclut-elle.