Je voudrais avant toute chose remercier tous les amis de facebook qui ont bien voulu renouveler leur engagement et exprimer des encouragements qui me sont allés droit au Coeur, lorsque j’ai annoncé le non dépôt provisoire de ma candidature à l’élection présidentielle. C’est dans l’épreuve qu’on reconnait ses vrais amis. Les reactions positives des milliers d’internautes montrent que les relations entre le leader et ses sympathisants relévent de l’affect et non de l’intellect. Le discours religieux comme le discours politique, à la difference du discours universitaire ou juridique, ne cherche pas à convaincre mais à toucher. J’ai senti beaucoup de dits et de non-dits dans la réaction de mes amis.
Mon communiqué du 27 janvier 2012 a contribué à atténuer la profondeur de la déception qui était à la mesure de l’espoir porté sur ma candidature. Cependant, j’ai perçu la nécessité d’une explication supplémentaire quand j’ai dit: “Rien n’était perdu. Rien n’était gagné. Tout était possible.” Et que “la journée du 27 janvier 2012 était décisive.” Le 27 janvier est passé pour valider la candidature de Abdoulaye Wade. Le 29 janvier l’a définitivement confirmée. Le Conseil Constitutionel s’est piteusement distingué par la validation illégale de la candidature de Abdoulaye Wade. Quand on sait que c’est ce même Conseil Constitutionel qui va superviser les élections, c’est vraiment s’autoflageler.
Cette situation pousse le M23 (Mouvement du 23 juin 2012) à passer à l’étape suivante de sa bataille qui est de s’appuyer sur le mouvement populaire pour obliger Abdoulaye Wade à retirer sa candidature. Si cette bataille devait remporter le succès, le retrait de la candidature de Wade créerait une situation régie par l’article 34 de la constitution qui stipule que: “en cas de décès ou d’empêchement définitif ou de retrait de l’un des candidats, entre l’arrêt de la publication de la liste des candidats et le premier tour, l’organisation de l’élection est entièrement reprise avec une nouvelle liste des candidats.” Le Conseil Constitutionel a sorti l’arrêt de publication de la liste des candidats le 29 janvier 2012. Donc, entre la date du 29 janvier 2012 et le 26 février 2012, date du premier tour, si Wade venait à retirer sa candidature, l’organisation de l’élection présidentielle serait entièrement reprise dans un délai de trois mois. Etant donné que durant cette période une nouvelle liste de candidats devra être établie, il me sera donc tout à fait possible de déposer ma candidature.
En préparation de cette possibilité, il est important de maintenir intact l’excellent niveau de mobilisation déjà atteint. Il convient de rendre cette mobilisation plus active et plus offensive. Toutes les conditions du dépôt de ma candidature sont réunies, sauf la levée des fonds pour la caution et l’organisation de la campagne électorale. Nous avons assez de temps pour le faire. Nous sommes convaincus que cette candidature, à cause de sa matrice d’implantation, doit être portée par le peuple à l’instar de Obama qui en face de candidats issus de grandes dynasties capitaines d’industries soutenues par le monde des finances a eu le génie de faire porter sa candidature par le peuple. Il a eu le talent de faire participer tout le monde à un minimum de contribution et a eu l’éthique et la générosité de payer les dettes pendantes de son colistière Hillary Clinton.
Quand on est avec le peuple, on ne manque de rien. Avec vous, je ne manque de rien.
Mettons-nous au travail! Bes Du Ñakk! Sénégal, demain, un autre pays!
Serigne Mansour sy Djamil
Mon communiqué du 27 janvier 2012 a contribué à atténuer la profondeur de la déception qui était à la mesure de l’espoir porté sur ma candidature. Cependant, j’ai perçu la nécessité d’une explication supplémentaire quand j’ai dit: “Rien n’était perdu. Rien n’était gagné. Tout était possible.” Et que “la journée du 27 janvier 2012 était décisive.” Le 27 janvier est passé pour valider la candidature de Abdoulaye Wade. Le 29 janvier l’a définitivement confirmée. Le Conseil Constitutionel s’est piteusement distingué par la validation illégale de la candidature de Abdoulaye Wade. Quand on sait que c’est ce même Conseil Constitutionel qui va superviser les élections, c’est vraiment s’autoflageler.
Cette situation pousse le M23 (Mouvement du 23 juin 2012) à passer à l’étape suivante de sa bataille qui est de s’appuyer sur le mouvement populaire pour obliger Abdoulaye Wade à retirer sa candidature. Si cette bataille devait remporter le succès, le retrait de la candidature de Wade créerait une situation régie par l’article 34 de la constitution qui stipule que: “en cas de décès ou d’empêchement définitif ou de retrait de l’un des candidats, entre l’arrêt de la publication de la liste des candidats et le premier tour, l’organisation de l’élection est entièrement reprise avec une nouvelle liste des candidats.” Le Conseil Constitutionel a sorti l’arrêt de publication de la liste des candidats le 29 janvier 2012. Donc, entre la date du 29 janvier 2012 et le 26 février 2012, date du premier tour, si Wade venait à retirer sa candidature, l’organisation de l’élection présidentielle serait entièrement reprise dans un délai de trois mois. Etant donné que durant cette période une nouvelle liste de candidats devra être établie, il me sera donc tout à fait possible de déposer ma candidature.
En préparation de cette possibilité, il est important de maintenir intact l’excellent niveau de mobilisation déjà atteint. Il convient de rendre cette mobilisation plus active et plus offensive. Toutes les conditions du dépôt de ma candidature sont réunies, sauf la levée des fonds pour la caution et l’organisation de la campagne électorale. Nous avons assez de temps pour le faire. Nous sommes convaincus que cette candidature, à cause de sa matrice d’implantation, doit être portée par le peuple à l’instar de Obama qui en face de candidats issus de grandes dynasties capitaines d’industries soutenues par le monde des finances a eu le génie de faire porter sa candidature par le peuple. Il a eu le talent de faire participer tout le monde à un minimum de contribution et a eu l’éthique et la générosité de payer les dettes pendantes de son colistière Hillary Clinton.
Quand on est avec le peuple, on ne manque de rien. Avec vous, je ne manque de rien.
Mettons-nous au travail! Bes Du Ñakk! Sénégal, demain, un autre pays!
Serigne Mansour sy Djamil