Par une note relative à la conjoncture économique du mois de juin du pays publiée en cette fin du mois d'août, la direction de la prévision et des études économiques du ministère de l'économie, a fait l'état des lieux. Ainsi, il a été constaté que " l’activité économique interne, mesurée par l’indice général d’activité (hors agriculture et sylviculture), s’est
repliée de 4,2% en rythme mensuel en juin 2024. Cette contreperformance est imputable aux secteurs primaire (-27,2%) et secondaire (-8,2%), et aux taxes sur biens et services (-19,4%). Toutefois, elle a été atténuée par la bonne tenue du secteur tertiaire (+5,6%) ». Le secteur primaire
27,2%, en variation mensuelle, au mois de juin 2024. Cette baisse est liée au recul aussi bien du sous- secteur de l’élevage (-31,9%) que de la pêche (-12,0%). Sur un an, le secteur s’est replié de 8,4%, en juin 2024, en liaison avec les contreperformances observées dans l’élevage (-9,8%) et la pêche (-4,7%)".
Sur le plan du gain de compétitivité-prix en juin 2024, la note d'indiquer " Au mois de juin 2024, l’économie sénégalaise a enregistré des gains de compétitivité-prix évalués à 0,3%, en variation mensuelle. Ce résultat est attribuable au différentiel d’inflation favorable (-0,4%), amoindri, toutefois, par l’appréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des pays partenaires commerciaux (+0,1%). Face aux pays partenaires membres de l’UEMOA, des gains de compétitivité estimés à 2,3%, dus au différentiel d’inflation favorable pour l’économie sénégalaise, ont été relevés. Par ailleurs, face aux pays partenaires membres de la zone Euro, des pertes de compétitivité évaluées à 0,1%, ont été notées, résultant du différentiel d’inflation défavorable. Comparativement au mois de juin 2023, la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise s’est détériorée de 1,8%, en liaison avec l’appréciation de la monnaie locale vis-à-vis de nos partenaires commerciaux (+9,3%), bien que le différentiel d’inflation soit favorable (-7,6%)".
S'agissant de l'atténuation du déficit commercial en juin 2024, il a été révélé qu' " au mois de juin 2024, la balance commerciale du Sénégal a enregistré un déficit de 224,1 milliards contre 266,8 milliards au mois de mai 2024, soit une atténuation de 42,7 milliards. Cette amélioration est attribuable à la
baisse des importations de biens (-85,0 milliards) plus prononcée que celle des exportations de biens (-32,1 milliards). Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations, durant le mois sous-revu, est estimé à 51,5% contre 50,3% le mois précédent". Et pour la baisse des exportations en juin 2024, il faut noter que " durant le mois de juin 2024, les exportations de biens du Sénégal sont éva-
luées à 237,7 milliards, soit un repli de 11,9% (-32,1 milliards) par rapport au
mois précédent. Cette contraction des exportations de biens est liée au recul des ventes de produits halieutiques (-13,1 mil-
liards), de ciment hydraulique (-4,8 milliards) et de " préparations de soupes, potages et bouillons » (-3,5 mil-
liards). Toutefois, elle a été atténuée par l’amélioration des expéditions de produits pétroliers (+21,5 milliards) et d’acide
phosphorique (+9,4 milliards). En glissement annuel, les exportations de biens ont baissé de 7,4% (-19,1 milliards) pour se stabiliser à 237,7 mil-
liards, en relation avec la diminution des ventes de produits halieutiques (-7,9 milliards). Toutefois, ce recul des exporta-
tions de biens a été atténué par les expéditions de produits pé-
troliers (+7,9 milliards) et d’acide phosphorique (+6,6 milliards). Durant le mois de juin 2024, les exportations de biens du Sénégal vers la zone UEMOA sont évaluées à 79,7 milliards, soit une contraction de 2,3% (-1,9 milliard). Durant cette période, elles ont représenté 33,5% de la valeur totale des exportations de biens, soit un repli de 3,3 points de pourcentage par rapport au mois de mai 2024. Le Mali reste le premier client du Sénégal, au niveau de l’Union, avec une part estimée à 79,7%. Les produits pétroliers demeurent les principaux produits exportés, représentant 68,9% des ventes vers le Mali, soit en augmenta-
tion de 29,2 points de pourcentage, comparativement au mois précédent".
La direction a fait constater également qu' " au mois de juin 2024, les importations
de biens du Sénégal ont baissé de 13,9%
(-85,0 milliards), en variation mensuelle,
pour se situer à 524,7 milliards. Cette
contraction est imputable, essentielle-
ment au recul des achats de « machines, appareils et moteurs » (-16,2 milliards), de « froment et méteil » (-13,8 milliards), de « véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles » (-10,2 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales » (-9,7 milliards) et de riz (-7,0 milliards). En revanche, elle a été amoindrie par la progression des achats d’« autres produits pétroliers » (+14,3 milliards), de maïs (+4,5 milliards) et d’« huiles brutes de pétrole » (+3,0milliards). En glissement annuel, les importations de biens du Sénégal ont diminué de 13,5% (-81,7 milliards) pour se situer à 524,7 mil-
liards, en liaison avec les achats d’« autres produits pétroliers » (-20,7 milliards), de riz (-16,4 milliards) et d’« huiles et graisses animales et végétales » (-5,5 milliards). Toutefois, cette contraction des importations de biens a été ralentie, en
partie, par la hausse des achats de « véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles » (+2,8 milliards). Au niveau de la zone UEMOA, les importations de biens du Sénégal, au titre du mois de juin 2024, ont reculé de 55,2% (-6,2 milliards), pour se situer à 5,0 milliards, par rapport au mois précédent. Elles représentent 1,0% de la valeur totale des importations de biens, soit en baisse de 0,8 point de pourcentage. La Côte d’Ivoire reste le premier fournisseur du Sénégal, au niveau de l’Union, durant la période sous-revue, avec une part de 84,3%, soit un repli de 5,2 points de pourcentage relativement au mois précédent. En outre, les « huiles et graisses
animales et végétales » (12,0%), les « fruits et légumes comestibles » (10,0%), les « matières plastiques artificielles » (8,5%) et les « papiers, cartons et applications » (7,0%) sont les principaux produits importés de ce pays partenaire", a-t-on précisé.
repliée de 4,2% en rythme mensuel en juin 2024. Cette contreperformance est imputable aux secteurs primaire (-27,2%) et secondaire (-8,2%), et aux taxes sur biens et services (-19,4%). Toutefois, elle a été atténuée par la bonne tenue du secteur tertiaire (+5,6%) ». Le secteur primaire
27,2%, en variation mensuelle, au mois de juin 2024. Cette baisse est liée au recul aussi bien du sous- secteur de l’élevage (-31,9%) que de la pêche (-12,0%). Sur un an, le secteur s’est replié de 8,4%, en juin 2024, en liaison avec les contreperformances observées dans l’élevage (-9,8%) et la pêche (-4,7%)".
Sur le plan du gain de compétitivité-prix en juin 2024, la note d'indiquer " Au mois de juin 2024, l’économie sénégalaise a enregistré des gains de compétitivité-prix évalués à 0,3%, en variation mensuelle. Ce résultat est attribuable au différentiel d’inflation favorable (-0,4%), amoindri, toutefois, par l’appréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des pays partenaires commerciaux (+0,1%). Face aux pays partenaires membres de l’UEMOA, des gains de compétitivité estimés à 2,3%, dus au différentiel d’inflation favorable pour l’économie sénégalaise, ont été relevés. Par ailleurs, face aux pays partenaires membres de la zone Euro, des pertes de compétitivité évaluées à 0,1%, ont été notées, résultant du différentiel d’inflation défavorable. Comparativement au mois de juin 2023, la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise s’est détériorée de 1,8%, en liaison avec l’appréciation de la monnaie locale vis-à-vis de nos partenaires commerciaux (+9,3%), bien que le différentiel d’inflation soit favorable (-7,6%)".
S'agissant de l'atténuation du déficit commercial en juin 2024, il a été révélé qu' " au mois de juin 2024, la balance commerciale du Sénégal a enregistré un déficit de 224,1 milliards contre 266,8 milliards au mois de mai 2024, soit une atténuation de 42,7 milliards. Cette amélioration est attribuable à la
baisse des importations de biens (-85,0 milliards) plus prononcée que celle des exportations de biens (-32,1 milliards). Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations, durant le mois sous-revu, est estimé à 51,5% contre 50,3% le mois précédent". Et pour la baisse des exportations en juin 2024, il faut noter que " durant le mois de juin 2024, les exportations de biens du Sénégal sont éva-
luées à 237,7 milliards, soit un repli de 11,9% (-32,1 milliards) par rapport au
mois précédent. Cette contraction des exportations de biens est liée au recul des ventes de produits halieutiques (-13,1 mil-
liards), de ciment hydraulique (-4,8 milliards) et de " préparations de soupes, potages et bouillons » (-3,5 mil-
liards). Toutefois, elle a été atténuée par l’amélioration des expéditions de produits pétroliers (+21,5 milliards) et d’acide
phosphorique (+9,4 milliards). En glissement annuel, les exportations de biens ont baissé de 7,4% (-19,1 milliards) pour se stabiliser à 237,7 mil-
liards, en relation avec la diminution des ventes de produits halieutiques (-7,9 milliards). Toutefois, ce recul des exporta-
tions de biens a été atténué par les expéditions de produits pé-
troliers (+7,9 milliards) et d’acide phosphorique (+6,6 milliards). Durant le mois de juin 2024, les exportations de biens du Sénégal vers la zone UEMOA sont évaluées à 79,7 milliards, soit une contraction de 2,3% (-1,9 milliard). Durant cette période, elles ont représenté 33,5% de la valeur totale des exportations de biens, soit un repli de 3,3 points de pourcentage par rapport au mois de mai 2024. Le Mali reste le premier client du Sénégal, au niveau de l’Union, avec une part estimée à 79,7%. Les produits pétroliers demeurent les principaux produits exportés, représentant 68,9% des ventes vers le Mali, soit en augmenta-
tion de 29,2 points de pourcentage, comparativement au mois précédent".
La direction a fait constater également qu' " au mois de juin 2024, les importations
de biens du Sénégal ont baissé de 13,9%
(-85,0 milliards), en variation mensuelle,
pour se situer à 524,7 milliards. Cette
contraction est imputable, essentielle-
ment au recul des achats de « machines, appareils et moteurs » (-16,2 milliards), de « froment et méteil » (-13,8 milliards), de « véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles » (-10,2 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales » (-9,7 milliards) et de riz (-7,0 milliards). En revanche, elle a été amoindrie par la progression des achats d’« autres produits pétroliers » (+14,3 milliards), de maïs (+4,5 milliards) et d’« huiles brutes de pétrole » (+3,0milliards). En glissement annuel, les importations de biens du Sénégal ont diminué de 13,5% (-81,7 milliards) pour se situer à 524,7 mil-
liards, en liaison avec les achats d’« autres produits pétroliers » (-20,7 milliards), de riz (-16,4 milliards) et d’« huiles et graisses animales et végétales » (-5,5 milliards). Toutefois, cette contraction des importations de biens a été ralentie, en
partie, par la hausse des achats de « véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles » (+2,8 milliards). Au niveau de la zone UEMOA, les importations de biens du Sénégal, au titre du mois de juin 2024, ont reculé de 55,2% (-6,2 milliards), pour se situer à 5,0 milliards, par rapport au mois précédent. Elles représentent 1,0% de la valeur totale des importations de biens, soit en baisse de 0,8 point de pourcentage. La Côte d’Ivoire reste le premier fournisseur du Sénégal, au niveau de l’Union, durant la période sous-revue, avec une part de 84,3%, soit un repli de 5,2 points de pourcentage relativement au mois précédent. En outre, les « huiles et graisses
animales et végétales » (12,0%), les « fruits et légumes comestibles » (10,0%), les « matières plastiques artificielles » (8,5%) et les « papiers, cartons et applications » (7,0%) sont les principaux produits importés de ce pays partenaire", a-t-on précisé.