A moins de trois mois de la présidentielle, les divisions s’accentuent au sein de la principale coalition de l’opposition sénégalaise, Benno Siggil Senegaal (« Ensemble pour un Sénégal debout », en wolof). Tandis que Moustapha Niasse a été désigné cette semaine candidat par une tendance majoritaire de Benno, le Parti socialiste compte lui aussi battre campagne au nom de Benno, mais avec Ousmane Tanor Dieng.
Dans l’opposition, un fossé semble désormais se creuser entre d’une part, une tendance majoritaire de partis qui estime que Moustapha Niasse, tête de file de l’Alliance des forces du progrès, est LE candidat de Benno Siggil Senegaal. Et d’autre part, une tendance minoritaire favorable au Parti socialiste, qui revendique également le label de Benno.
Le bureau politique du PS a fermement récusé le 3 décembre le mode de désignation du candidat de Benno et dénoncé « un vice de procédure qui ressemble à un complot » contre son candidat, Ousmane Tanor Dieng. Abdoulaye Elimane Kane, le secrétaire national chargé de la prospective et des études du PS, pointe du doigt le fait que la proposition faite par le Parti socialiste d’organiser des primaires au sein des élus locaux de Benno n’ait pas été prise en compte.
« Ce qui s’est passé effectivement le 1er décembre, indique-t-il, c’est une procédure de vote, alors que le rapport du groupe de conciliation avait indiqué explicitement qu’il n’y avait pas de vote possible ». « Aujourd’hui, il s’agit de prendre acte pour le bureau politique du Parti socialiste et de constater qu’il y a eu échec dans la recherche du candidat de l’unité et du rassemblement, que Ousmane Tanor Dieng est candidat de Benno, pour l’unité et le rassemblement », souligne Abdoulaye Elimane Kane.
Le Parti socialiste compte donc lui aussi battre campagne au nom de Benno, avec un programme de campagne similaire à celui de Niasse : la charte des Assises nationales. Le PS a par ailleurs annoncé qu’il ajoutera un logo et une nouvelle appellation au label de cette coalition, avant d’investir très prochainement son candidat, Ousmane Tanor Dieng.
RFI
Dans l’opposition, un fossé semble désormais se creuser entre d’une part, une tendance majoritaire de partis qui estime que Moustapha Niasse, tête de file de l’Alliance des forces du progrès, est LE candidat de Benno Siggil Senegaal. Et d’autre part, une tendance minoritaire favorable au Parti socialiste, qui revendique également le label de Benno.
Le bureau politique du PS a fermement récusé le 3 décembre le mode de désignation du candidat de Benno et dénoncé « un vice de procédure qui ressemble à un complot » contre son candidat, Ousmane Tanor Dieng. Abdoulaye Elimane Kane, le secrétaire national chargé de la prospective et des études du PS, pointe du doigt le fait que la proposition faite par le Parti socialiste d’organiser des primaires au sein des élus locaux de Benno n’ait pas été prise en compte.
« Ce qui s’est passé effectivement le 1er décembre, indique-t-il, c’est une procédure de vote, alors que le rapport du groupe de conciliation avait indiqué explicitement qu’il n’y avait pas de vote possible ». « Aujourd’hui, il s’agit de prendre acte pour le bureau politique du Parti socialiste et de constater qu’il y a eu échec dans la recherche du candidat de l’unité et du rassemblement, que Ousmane Tanor Dieng est candidat de Benno, pour l’unité et le rassemblement », souligne Abdoulaye Elimane Kane.
Le Parti socialiste compte donc lui aussi battre campagne au nom de Benno, avec un programme de campagne similaire à celui de Niasse : la charte des Assises nationales. Le PS a par ailleurs annoncé qu’il ajoutera un logo et une nouvelle appellation au label de cette coalition, avant d’investir très prochainement son candidat, Ousmane Tanor Dieng.
RFI