Les Sénégalais ont incontestablement été pris de court par la proposition d’Abdoulaye Wade. Une étrange main tendue, en direction de deux de ses potentiels challengers : Ousmane Tanor Dieng, le chef du Parti socialiste, et Moustapha Niasse, celui de l’Alliance des forces de progrès. Le président sénégalais leur a offert de travailler avec la majorité présidentielle : « Je leur propose vraiment de venir avec nous, a estimé Abdoulaye Wade. Pourquoi ces divisions ? »
Pour le chef de l’Etat sénégalais, les deux candidats à la candidature de Benno Siggil Senegaal, la principale coalition d’opposition, pourraient rejoindre son camp accompagnés de leurs partis et prendre rang de ministre d’Etat avec « tout ce que cela comporte d’avantages ».
Il ne s’agirait pas pour autant d’un gouvernement d’union nationale, mais d’un rapprochement, destiné à durer jusqu'à la fin de son mandat, et qui permettrait, dit-il, de définir des consensus plus larges.
Selon Abdoulaye Wade, une telle offre a déjà été faite plusieurs fois à l’opposition, sans succès, mais le moment, a-t-il dit, est peut-être devenu « propice ».
La recherche d’une candidature de l’unité a en effet échoué selon lui au sein de Benno. « Je regrette qu’ils n’aient pas trouvé de candidat, a déclaré avec ironie Abdoulaye Wade, parce que le bon vieux Corneille disait ‘à combattre sans péril on triomphe sans gloire’. »
On attend maintenant la réaction des deux principaux intéressés à cette déclaration du président sortant.
( RFI )
Pour le chef de l’Etat sénégalais, les deux candidats à la candidature de Benno Siggil Senegaal, la principale coalition d’opposition, pourraient rejoindre son camp accompagnés de leurs partis et prendre rang de ministre d’Etat avec « tout ce que cela comporte d’avantages ».
Il ne s’agirait pas pour autant d’un gouvernement d’union nationale, mais d’un rapprochement, destiné à durer jusqu'à la fin de son mandat, et qui permettrait, dit-il, de définir des consensus plus larges.
Selon Abdoulaye Wade, une telle offre a déjà été faite plusieurs fois à l’opposition, sans succès, mais le moment, a-t-il dit, est peut-être devenu « propice ».
La recherche d’une candidature de l’unité a en effet échoué selon lui au sein de Benno. « Je regrette qu’ils n’aient pas trouvé de candidat, a déclaré avec ironie Abdoulaye Wade, parce que le bon vieux Corneille disait ‘à combattre sans péril on triomphe sans gloire’. »
On attend maintenant la réaction des deux principaux intéressés à cette déclaration du président sortant.
( RFI )