Onze organisations de la société civile sénégalaise ont dénoncé l'augmentation de 25 à 65 millions de FCFA (38.0000 à 99.000 euros) de la caution pour être candidat à la présidentielle au Sénégal, en appelant le président Abdoulaye Wade à ne pas briguer un nouveau mandat.
Le Collectif des organisations de la société civile tient à marquer son désaccord total sur le montant fixé par le gouvernement pour la caution exigée pour les candidatures à l'élection présidentielle dans un communiqué publié dimanche après une réunion la veille à Dakar de ses ONG membres.
La caution qui s'élevait à 25 millions (de FCFA) lors de l'élection présidentielle de 2007 vient d'être portée à 65 millions (de FCFA). Cette augmentation traduit (...) un recul démocratique et ne peut en aucune façon être justifiée par les arguments avancés par l'autorité, affirme le collectif, regroupant notamment la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO), l'Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH) et le Forum civil, section sénégalaise de Transparency International.
Le nouveau montant a été fixé par un arrêté ministériel en date du 29 août. Un responsable du ministère des Elections, Tanor Thiendella Fall, avait alors expliqué que la hausse visait à décourager les candidatures fantaisistes et permettre à l'Etat de ne pas dépenser de l'argent pour rien.
Le premier tour de la présidentielle au Sénégal est prévu le 26 février 2012.
Les ONG estiment que l'autorité chargée des élections n'a pas le droit de priver les Sénégalais qui le désirent de concourir aux suffrages de leurs concitoyens. (...) Le montant de la caution arrêté est une manière d'instituer un suffrage censitaire contraire aux valeurs et idéaux démocratiques auxquelles notre pays a toujours réaffirmé son attachement, déclare le collectif.
Il dénonce avec force cette décision qui ne repose sur aucun fondement démocratique et demande à l'autorité de reconsidérer sa décision pour un processus électoral apaisé, juste et équitable.
Les ONG ont également discuté de la candidature controversée du président Wade à un troisième mandat, dont la légalité est au centre d'une vive polémique entre partisans du pouvoir, opposition et société civile.
Leur collectif exhorte le président à retirer sa candidature considérée comme inconstitutionnelle et invalide par l'écrasante majorité des constitutionnalistes du Sénégal pour préserver la paix et la stabilité du Sénégal et éviter que le pays ne sombre dans le chaos.
Abdoulaye Wade, 85 ans, a été élu en 2000 pour un mandat de sept ans, puis réélu en 2007 pour cinq ans à la suite d'une modification de la Constitution. Il a annoncé qu'il briguerait un nouveau mandat en 2012.
Ses opposants et des organisations de la société civile estiment sa candidature anticonstitutionnelle parce que M. Wade aura effectué deux mandats successifs maximum autorisés par la Constitution. Ses partisans soutiennent l'inverse parce qu'il n'aura pas effectué deux septennats successifs depuis la modification constitutionnelle.
( AFP )
Le Collectif des organisations de la société civile tient à marquer son désaccord total sur le montant fixé par le gouvernement pour la caution exigée pour les candidatures à l'élection présidentielle dans un communiqué publié dimanche après une réunion la veille à Dakar de ses ONG membres.
La caution qui s'élevait à 25 millions (de FCFA) lors de l'élection présidentielle de 2007 vient d'être portée à 65 millions (de FCFA). Cette augmentation traduit (...) un recul démocratique et ne peut en aucune façon être justifiée par les arguments avancés par l'autorité, affirme le collectif, regroupant notamment la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO), l'Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH) et le Forum civil, section sénégalaise de Transparency International.
Le nouveau montant a été fixé par un arrêté ministériel en date du 29 août. Un responsable du ministère des Elections, Tanor Thiendella Fall, avait alors expliqué que la hausse visait à décourager les candidatures fantaisistes et permettre à l'Etat de ne pas dépenser de l'argent pour rien.
Le premier tour de la présidentielle au Sénégal est prévu le 26 février 2012.
Les ONG estiment que l'autorité chargée des élections n'a pas le droit de priver les Sénégalais qui le désirent de concourir aux suffrages de leurs concitoyens. (...) Le montant de la caution arrêté est une manière d'instituer un suffrage censitaire contraire aux valeurs et idéaux démocratiques auxquelles notre pays a toujours réaffirmé son attachement, déclare le collectif.
Il dénonce avec force cette décision qui ne repose sur aucun fondement démocratique et demande à l'autorité de reconsidérer sa décision pour un processus électoral apaisé, juste et équitable.
Les ONG ont également discuté de la candidature controversée du président Wade à un troisième mandat, dont la légalité est au centre d'une vive polémique entre partisans du pouvoir, opposition et société civile.
Leur collectif exhorte le président à retirer sa candidature considérée comme inconstitutionnelle et invalide par l'écrasante majorité des constitutionnalistes du Sénégal pour préserver la paix et la stabilité du Sénégal et éviter que le pays ne sombre dans le chaos.
Abdoulaye Wade, 85 ans, a été élu en 2000 pour un mandat de sept ans, puis réélu en 2007 pour cinq ans à la suite d'une modification de la Constitution. Il a annoncé qu'il briguerait un nouveau mandat en 2012.
Ses opposants et des organisations de la société civile estiment sa candidature anticonstitutionnelle parce que M. Wade aura effectué deux mandats successifs maximum autorisés par la Constitution. Ses partisans soutiennent l'inverse parce qu'il n'aura pas effectué deux septennats successifs depuis la modification constitutionnelle.
( AFP )