Une nouvelle cimenterie est sur le point d'être construite au Sénégal, plus précisément à Bargny. Alors que cette annonce est perçue comme une bonne nouvelle par les consommateurs, qui espèrent sans doute une baisse du prix de la tonne de ciment. Le quotidien L'As s'inquiète des nouvelles questions environnementales ainsi que des menaces potentielles pour la stabilité du marché.
Selon les informations, une audience publique est prévue le lundi 18 avril au Centre socioculturel Ndiouga Dieng de Bargny dans le cadre de la validation du rapport d'étude d'impact environnemental et social (EIES) du projet de création d'une usine de fabrication de ciment par l'entreprise Sencim Compagny SA, près du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou.
D'après les mêmes sources, Sencim Compagny SA est une entreprise détenue par des Marocains qui avaient initialement l'intention de s'implanter au Sénégal pour exploiter des carrières et exporter. Cependant, ce projet initial a été transformé en un projet de cimenterie. Toutefois, le marché sénégalais est déjà suffisamment approvisionné en ciment, avec Sococim produisant 6 millions de tonnes par an, Dangote 1,5 million de tonnes et le Ciment du Sahel 6 millions de tonnes.
Or, la consommation locale au Sénégal ne dépasse pas 6 millions de tonnes par an. Avec ce surplus, les usines de ciment du Sénégal exportent déjà dans les pays voisins, comme le Mali. Cependant, à l'avenir, les usines déjà implantées au Sénégal risquent de perdre leur part de marché au Mali, car ce pays frontalier est sur le point d'établir sa propre usine de fabrication de ciment. Cela pourrait poser de nombreux problèmes. Même si le Sénégal dispose de ressources en calcaire, cela ne justifie pas l'installation d'une nouvelle cimenterie qui saturerait le marché, étant donné qu'il n'y a pas de demande intérieure nationale suffisante.
Toujours d’après le journal l’As, Il est vrai qu'il faut tenir compte du principe de la concurrence, mais il est nécessaire d'adopter une approche qui ne nuise pas au produit sur le plan national. C'est pourquoi l'établissement d'une quatrième cimenterie est considéré comme inapproprié par nos sources. Au minimum, il convient de préciser la part réservée à l'importation pour cette nouvelle usine.
Son installation risque de saturer le marché à long terme, ce qui pourrait déstabiliser l'industrie cimentière au Sénégal. Bien qu'une nouvelle cimenterie puisse être avantageuse pour les consommateurs, les producteurs pourraient rencontrer d'importants problèmes, car les matières premières importées sont soumises à l'inflation mondiale. Ce qui est préoccupant, c'est que des pays comme le Maroc ou le Nigeria n'accepteraient pas une telle situation.
Selon les informations, une audience publique est prévue le lundi 18 avril au Centre socioculturel Ndiouga Dieng de Bargny dans le cadre de la validation du rapport d'étude d'impact environnemental et social (EIES) du projet de création d'une usine de fabrication de ciment par l'entreprise Sencim Compagny SA, près du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou.
D'après les mêmes sources, Sencim Compagny SA est une entreprise détenue par des Marocains qui avaient initialement l'intention de s'implanter au Sénégal pour exploiter des carrières et exporter. Cependant, ce projet initial a été transformé en un projet de cimenterie. Toutefois, le marché sénégalais est déjà suffisamment approvisionné en ciment, avec Sococim produisant 6 millions de tonnes par an, Dangote 1,5 million de tonnes et le Ciment du Sahel 6 millions de tonnes.
Or, la consommation locale au Sénégal ne dépasse pas 6 millions de tonnes par an. Avec ce surplus, les usines de ciment du Sénégal exportent déjà dans les pays voisins, comme le Mali. Cependant, à l'avenir, les usines déjà implantées au Sénégal risquent de perdre leur part de marché au Mali, car ce pays frontalier est sur le point d'établir sa propre usine de fabrication de ciment. Cela pourrait poser de nombreux problèmes. Même si le Sénégal dispose de ressources en calcaire, cela ne justifie pas l'installation d'une nouvelle cimenterie qui saturerait le marché, étant donné qu'il n'y a pas de demande intérieure nationale suffisante.
Toujours d’après le journal l’As, Il est vrai qu'il faut tenir compte du principe de la concurrence, mais il est nécessaire d'adopter une approche qui ne nuise pas au produit sur le plan national. C'est pourquoi l'établissement d'une quatrième cimenterie est considéré comme inapproprié par nos sources. Au minimum, il convient de préciser la part réservée à l'importation pour cette nouvelle usine.
Son installation risque de saturer le marché à long terme, ce qui pourrait déstabiliser l'industrie cimentière au Sénégal. Bien qu'une nouvelle cimenterie puisse être avantageuse pour les consommateurs, les producteurs pourraient rencontrer d'importants problèmes, car les matières premières importées sont soumises à l'inflation mondiale. Ce qui est préoccupant, c'est que des pays comme le Maroc ou le Nigeria n'accepteraient pas une telle situation.