La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, a exhorté jeudi le Gouvernement et les candidats à l’élection présidentielle du 26 février prochain et leurs ‘’sympathisants’’ à ‘’renoncer à la violence’’, indique un communiqué transmis à l’APS.
‘’En plus d’exhorter à la modération de la part des autorités, j’appelle tous les candidats à l’élection présidentielle à renoncer et à décourager toute nouvelle tentative de violence ou d’incitation à la violence’’, a-t-elle déclaré.
Selon elle, ‘’le Sénégal a un long passé d’élections et de transition pacifiques et démocratiques qui pourrait être remis en question si la situation actuelle, extrêmement tendue, entraînait de nouveaux actes de violence et de représailles’’.
Elle a également exprimé sa préoccupation quant à un ‘’possible usage excessif de la force par les autorités à Dakar’’ et ‘’dans d’autres villes’’.
‘’Elle a averti que la solide tradition de ce pays en matière d’élections pacifiques et démocratiques pourrait être menacée si les autorités ne réagissaient pas de manière appropriée aux manifestations en cours’’, souligne le texte.
Quatre personnes dont un policier ont été tuées au cours des manifestations du Mouvement du 23 juin (M23) qui ont suivi la publication de la liste des candidats à l’élection présidentielle, approuvée par le Conseil constitutionnel. Le M23, mouvement fédérant des opposants et des acteurs de la société civile, conteste la légalité de la candidature du président Abdoulaye Wade à un nouveau mandat.
‘’Les rapports faisant état d’un usage excessif de la force par la police en réponse à la violence de certains manifestants, sont vraiment préoccupants étant donné la tradition du Sénégal concernant le respect des libertés d’association, de rassemblement et d’expression’’, a dit la Haut-Commissaire.
Pour Navi Pillay, ‘’les représentants de la loi doivent absolument respecter les normes établies par le droit international en matière de maintien de l’ordre public, et notamment les directives détaillées qui régissent l’utilisation des balles réelles’’.
‘’ Elle a appelé à une investigation minutieuse, impartiale et transparente des meurtres ayant eu lieu ces derniers jours et de l’usage présumé d’une force disproportionnée par les policiers’’, relève le communiqué.
‘’Toute personne ayant commis des actes violents ou excessifs doit être tenue pour responsable, que ce soit un manifestant ou un policier’’, a dit Navi Pillay.
‘’Avec la campagne présidentielle qui commence ce week-end, je ne peux que souligner l’importance du respect des droits de l’homme fondamentaux et de la liberté d’association, de rassemblement et d’expression. Ces droits sont particulièrement importants en période d’élection’’, a-t-elle ajouté.
‘’En plus d’exhorter à la modération de la part des autorités, j’appelle tous les candidats à l’élection présidentielle à renoncer et à décourager toute nouvelle tentative de violence ou d’incitation à la violence’’, a-t-elle déclaré.
Selon elle, ‘’le Sénégal a un long passé d’élections et de transition pacifiques et démocratiques qui pourrait être remis en question si la situation actuelle, extrêmement tendue, entraînait de nouveaux actes de violence et de représailles’’.
Elle a également exprimé sa préoccupation quant à un ‘’possible usage excessif de la force par les autorités à Dakar’’ et ‘’dans d’autres villes’’.
‘’Elle a averti que la solide tradition de ce pays en matière d’élections pacifiques et démocratiques pourrait être menacée si les autorités ne réagissaient pas de manière appropriée aux manifestations en cours’’, souligne le texte.
Quatre personnes dont un policier ont été tuées au cours des manifestations du Mouvement du 23 juin (M23) qui ont suivi la publication de la liste des candidats à l’élection présidentielle, approuvée par le Conseil constitutionnel. Le M23, mouvement fédérant des opposants et des acteurs de la société civile, conteste la légalité de la candidature du président Abdoulaye Wade à un nouveau mandat.
‘’Les rapports faisant état d’un usage excessif de la force par la police en réponse à la violence de certains manifestants, sont vraiment préoccupants étant donné la tradition du Sénégal concernant le respect des libertés d’association, de rassemblement et d’expression’’, a dit la Haut-Commissaire.
Pour Navi Pillay, ‘’les représentants de la loi doivent absolument respecter les normes établies par le droit international en matière de maintien de l’ordre public, et notamment les directives détaillées qui régissent l’utilisation des balles réelles’’.
‘’ Elle a appelé à une investigation minutieuse, impartiale et transparente des meurtres ayant eu lieu ces derniers jours et de l’usage présumé d’une force disproportionnée par les policiers’’, relève le communiqué.
‘’Toute personne ayant commis des actes violents ou excessifs doit être tenue pour responsable, que ce soit un manifestant ou un policier’’, a dit Navi Pillay.
‘’Avec la campagne présidentielle qui commence ce week-end, je ne peux que souligner l’importance du respect des droits de l’homme fondamentaux et de la liberté d’association, de rassemblement et d’expression. Ces droits sont particulièrement importants en période d’élection’’, a-t-elle ajouté.
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