Suite aux incidents qui ont fait six morts dans le pays lors des manifestations depuis le 27 janvier, la Mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE UE) déplore tout recours à la violence tant par les forces de l’ordre que par les manifestants. La Mission appelle à l’arrêt des violences et au respect du caractère pacifique que devrait revêtir tout débat politique démocratique, pour permettre aux électeurs et électrices sénégalais d’exercer leur droit de vote en toute sérénité le 26 février prochain.
La Mission fait part de sa préoccupation quant à l'interdiction des manifestations prise par le Ministère de l’Intérieur (MI). Elle rappelle que le droit de manifester reconnu par l'article 61 du Code électoral prévoit une dérogation à la possibilité d'interdire des manifestations auxquelles participent des candidats à l'élection présidentielle, afin de garantir la libre réunion électorale durant la campagne. Ce principe s'inscrit dans le droit à manifester librement, conformément à la Constitution sénégalaise.
Suite à son communiqué du 15 février sur l'importance de publier périodiquement l'évolution de la distribution des cartes d'électeurs, la MOE UE regrette qu'aucune disposition en ce sens n'ait été prise à ce jour par l'administration électorale.
La mise à disposition, à intervalles de temps réguliers, des états de distribution, suffisamment détaillés pour distinguer, par collectivité locale, le nombre de cartes d’électeur effectivement distribuées, produites avant 2010, en 2010 et en 2011, est une bonne pratique internationale de tout processus d'enregistrement vivement encouragée par la Mission.
Dans le souci d'assurer toute la transparence nécessaire aux opérations de vote et conformément aux nouvelles dispositions du Code électoral qui autorisent le retrait de la carte d’électeur jusqu’à la veille du scrutin le 25 février, la Mission invite le Ministère Chargé des Elections (MCE), la Commission électorale nationale autonome (CENA), les partis politiques et la société civile à être particulièrement attentifs aux procédures de contrôle du nombre de cartes d'électeurs non distribuées avant et après le jour du scrutin.
La MOE UE invite le MCE et la CENA à renforcer l'instruction de ses agents, respectivement les membres et les contrôleurs des bureaux de vote, portant sur la vérification de la présence d'encre sur les doigts des électeurs. Cette procédure demeure essentielle pour éviter les tentatives de votes multiples à travers l'usurpation d'identité.
La MOE UE est rejointe ce jour à Dakar par le Chef Observateur et député du Parlement européen, Thijs Berman. Depuis le 20 février, la Mission a été renforcée par 38 observateurs de court terme. Ces effectifs viennent compléter les 18 observateurs de long terme déployés depuis le 8 février dans tous les départements du pays, ainsi que les 8 experts basés dans la capitale. Au total, le 26 février, la Mission disposera de plus de 90 observateurs venus de la plupart des 27 Etats membres de l’Union européenne et des pays partenaires pour l’observation, la Norvège, la Suisse et le Canada.
La Mission fait part de sa préoccupation quant à l'interdiction des manifestations prise par le Ministère de l’Intérieur (MI). Elle rappelle que le droit de manifester reconnu par l'article 61 du Code électoral prévoit une dérogation à la possibilité d'interdire des manifestations auxquelles participent des candidats à l'élection présidentielle, afin de garantir la libre réunion électorale durant la campagne. Ce principe s'inscrit dans le droit à manifester librement, conformément à la Constitution sénégalaise.
Suite à son communiqué du 15 février sur l'importance de publier périodiquement l'évolution de la distribution des cartes d'électeurs, la MOE UE regrette qu'aucune disposition en ce sens n'ait été prise à ce jour par l'administration électorale.
La mise à disposition, à intervalles de temps réguliers, des états de distribution, suffisamment détaillés pour distinguer, par collectivité locale, le nombre de cartes d’électeur effectivement distribuées, produites avant 2010, en 2010 et en 2011, est une bonne pratique internationale de tout processus d'enregistrement vivement encouragée par la Mission.
Dans le souci d'assurer toute la transparence nécessaire aux opérations de vote et conformément aux nouvelles dispositions du Code électoral qui autorisent le retrait de la carte d’électeur jusqu’à la veille du scrutin le 25 février, la Mission invite le Ministère Chargé des Elections (MCE), la Commission électorale nationale autonome (CENA), les partis politiques et la société civile à être particulièrement attentifs aux procédures de contrôle du nombre de cartes d'électeurs non distribuées avant et après le jour du scrutin.
La MOE UE invite le MCE et la CENA à renforcer l'instruction de ses agents, respectivement les membres et les contrôleurs des bureaux de vote, portant sur la vérification de la présence d'encre sur les doigts des électeurs. Cette procédure demeure essentielle pour éviter les tentatives de votes multiples à travers l'usurpation d'identité.
La MOE UE est rejointe ce jour à Dakar par le Chef Observateur et député du Parlement européen, Thijs Berman. Depuis le 20 février, la Mission a été renforcée par 38 observateurs de court terme. Ces effectifs viennent compléter les 18 observateurs de long terme déployés depuis le 8 février dans tous les départements du pays, ainsi que les 8 experts basés dans la capitale. Au total, le 26 février, la Mission disposera de plus de 90 observateurs venus de la plupart des 27 Etats membres de l’Union européenne et des pays partenaires pour l’observation, la Norvège, la Suisse et le Canada.