Dans un article publié par le Journal Du Dimanche en date du 11 septembre 2011, l'avocat franco-libano-sénégalais, Robert Bourgi, fait des "révélations" sur l'argent occulte offert au président français de l'époque, Jacques Chirac, par des présidents africains, dont celui du Sénégal, Abdoulaye Wade. La presse française s'est faite l'écho de ce qui ressemble plus à un secret de polichinelle qu'à un scoop. Ce qui en dit long sur l'hypocrisie de cette presse ainsi que celle de la classe politique française (gauche, droite, centre et extrêmes confondus !) qui fait comme si elle ne connaissait pas les relations scandaleuses que la France entretient avec ses anciennes (?) colonies africaines.
Ici et là, on parle de "révélations". Il n'en est rien. Pour qui s'intéresse un tout petit peu à la longue et tumultueuse histoire française en Afrique dite francophone l'ouvrage de François-Xavier Verschave, La Françafrique : Le plus long scandale de la république (Stock, 1998) est un livre pionnier, courageux et une mine d'informations. Plusieurs documents existent pour éclairer la lanterne des gens qui font semblant de découvrir la lune tous les soirs... Le dernier en date, La Françafrique, est un documentaire réalisé par Patrick Benquet. Il est diffusé les 9 et 16 décembre 2010 dans l'émission "Infrarouge" sur la chaîne de télévision française France 2. Il peut être visionné en streaming sur Internet pour ceux que cela intéresse. Toute une documentation est, donc, disponible et renseigne sur le blanchiment d'argent, la corruption, les intimidations et les assassinats politiques qui émaillent les étranges relations entre la France et certains pays africains; pays qu'elle veut absolument garder dans son giron... quoi qu'il lui en coûte.
On est alors en droit de se demander à qui profite vraiment les fausses révélations de Robert Bourgi. Nous sommes, sans doute, en plein règlement de comptes occultes. Pourquoi Bourgi a-t-il fait cette sortie qui émeut tant les vierges effarouchées ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en ricochet, il n'a pas hésité à faire un "clin d'oeil" au Président Wade et à son cher fils, grand voyageur en jet privé mais incapable de donner de l'électricité aux Sénégalais. En effet, les Wade, père et fils, se retrouvent encore (!) une fois dans un scandale financier... à croire que tout ce qu'ils touchent dépérit.
Il faut que nous ayons tous et toutes à l'esprit que cette générosité suspecte de Wade, pour une nouvelle, ce n'en est pas une pour nous, Sénégalais. Le Président n'en est pas à son premier coup de Maître. Et c'est le cas de le dire. N'a-t-il pas déjà été pris à plusieurs reprises dans des postures plus qu'équivoques ? Plus que la main dans le sac, c'est le doigt tout entier lui appartenant qui a été pris dans le pot de confiture !
Voici un petit précis sur cette "scandalogie" qui décrit bien la présidence d'Abdoulaye Wade, à la tête de notre pays et grand donneur de leçons devant l'Éternel. Ce néologisme décrit le gouvernement par le scandale. En résumé, pour faire oublier un scandale, le Président Wade crée malgré lui un autre scandale de loin plus gros que le précédent. C'est l'image même et typique du « golo bu yor "allumettes" ». Pour faire oublier un foyer, on en allume un autre plus grand. Paradoxalement, le régime Wade a mis le feu au Sénégal avec ses scandales, néanmoins, les populations vivent dans la pénombre.
En guise d'illustrations, donc, rappelons-nous quelques scandales qui ont bâti la sulfureuse réputation du régime Wade en matière de gestion d'argent, de son début en 2000 à sa déchéance toute proche en 2012 :
Les chantiers de Thiès (46 milliards), la réfection de l’avion présidentiel (32 milliards), l’affaire des 20 milliards de commissions de la Sudatel, la statue de la Renaissance (75 milliards), l’Affaire Alex Segura (87, 5 millions), le budget gargantuesque de la Présidence (100 milliards), les dépassements budgétaires de l’année 2008 (91, 5 milliards), les chantiers de l’Anoci (432 milliards), les voyages en jets privés de certains membres du gouvernement (12,5 milliards jusqu’en 2010), les 7,5 milliards de Taïwan, le fameux protocole de reubeus avec l’histoire des mythiques fonds secrets (passant de 600 millions à 14 milliards) et les primes de l’Artp (1, 6 milliards).
Le scandale des millions offerts à Jacques Chirac en vue de sa réélection en 2002.
C'est e dernier en date, en ce qui concerne sa révélation. Robert Bourgi, à qui Wade fils aurait fait appel pour que l'armée français vienne « tuer » les Sénégalais en Juin dernier, affirme avoir assisté à une scène au cour de laquelle le Président Wade, accompagné de son rejeton, offre l'argent durement gagné par les Sénégalais au président de la république française de l'époque, Jacques Chirac, qui traîne lui aussi des casseroles depuis son passage à la mairie de Paris.
Donc, en tout état de cause, l'histoire de mallettes remplies d'argent ne date pas d'aujourd'hui. Et tout ce tapage médiatique n'est pas une révélation ni une surprise pour nous, à Alternative Générationnelle Jotna (AG/JOTNA) ni pour tout observateur sérieux de la vie politique sénégalaise. Ce ne sont pas des casseroles que le régime de Wade traîne derrière lui, mais toute une batterie de cuisine !
À l'heure où les émeutes dites de l'électricité reprennent de plus belle dans la banlieue dakaroise, on apprend encore une fois (hélas !) que Wade et sa basse cour auraient pris, dés le début de règne, l'argent du peuple sénégalais pour en faire don à Jacques Chirac, alors président de la république française. Oui, au moment où notre peuple manque d'électricité et vivote dans une misère totale, ses dirigeants n'ont rien trouvé de mieux que de s'afficher au monde entier comme étant les derniers des hommes valeurs... si des valeurs, ils ont.
Les scandales se suivent donc et se ressemblent de plus belle dans leur ignominie chez les Wade. Quid du câble de Wikileaks sur la drogue qui aurait été saisie en la possession de Wade fils au Maroc ? À défaut de résoudre les problèmes des Sénégalais -qui touchent à ses ministères- Karim Wade offre une image du Sénégal pitoyable. Quelle représentation de notre cher pays offre-t-il à voir au monde entier ? Dans n'importe quel autre pays qui se respecte, le ministre mis en cause d'une manière aussi flagrante aurait démissionné purement et simplement à la suite de toutes ces graves accusations. Mais au Sénégal, c'est un autre son de « sabar » : il y a la famille Wade et il y a les autres Sénégalais qui vivent dans l'obscurité et la misère. C'est dans un mépris absolu que le régime inique du Président Abdoulaye Wade dirige le Sénégal de 2000 à nos jours. Nous disons, donc, que tous ses collaborateurs, actuels et anciens (suivez notre regard...) doivent être écartés de la gestion des hautes instances de notre cher pays. Sans aucune exception.
Alternative Générationnelle Jotna (AG/JOTNA) exige la démission du Président Wade, de son fils, Karim Wade, et de tout le gouvernement actuel qui a assez démontré aux Sénégalais et à la face du toute la planète son inconscience et son incapacité à régler nos problèmes quotidiens. Non contents de ne pas être en mesure d'entendre nos cris de désespoir, ce régime offre à tout va nos maigres ressource à des gens qui n'en ont sûrement pas plus besoin de nous ! Nous disons, donc, que les autorités sénégalaises compétentes doivent ouvrir une enquête sur ces accusations graves et y apporter la lumière nécessaire. Ce serait de salubrité publique et nationale. Car il est inadmissible que des individus sans foi ni loi qui n'ont de grand que leur amateurisme continuent de sévir en toute impunité alors que les Sénégalais vivent dans des difficultés inimaginables et honteuses en Septembre 2011.
Au rythme des scandales qui se sont égrenés depuis l'avènement de l'alternance, il n'est nullement exagéré de dire que le départ des WADE du pouvoir en 2012 constitue pour tout sénégalais et patriote un acte de salubrité politique et de bonne gouvernance.
Vive la République du Sénégal !
Vive l'Alternative Générationnelle Jotna AG/JOTNA) !
Maître Moussa DIOP
Président d’Alternative Générationnelle (AG/JOTNA)
Et Candidat déclaré en 2012.
Fait à Paris, le 15/09/2011.
Ici et là, on parle de "révélations". Il n'en est rien. Pour qui s'intéresse un tout petit peu à la longue et tumultueuse histoire française en Afrique dite francophone l'ouvrage de François-Xavier Verschave, La Françafrique : Le plus long scandale de la république (Stock, 1998) est un livre pionnier, courageux et une mine d'informations. Plusieurs documents existent pour éclairer la lanterne des gens qui font semblant de découvrir la lune tous les soirs... Le dernier en date, La Françafrique, est un documentaire réalisé par Patrick Benquet. Il est diffusé les 9 et 16 décembre 2010 dans l'émission "Infrarouge" sur la chaîne de télévision française France 2. Il peut être visionné en streaming sur Internet pour ceux que cela intéresse. Toute une documentation est, donc, disponible et renseigne sur le blanchiment d'argent, la corruption, les intimidations et les assassinats politiques qui émaillent les étranges relations entre la France et certains pays africains; pays qu'elle veut absolument garder dans son giron... quoi qu'il lui en coûte.
On est alors en droit de se demander à qui profite vraiment les fausses révélations de Robert Bourgi. Nous sommes, sans doute, en plein règlement de comptes occultes. Pourquoi Bourgi a-t-il fait cette sortie qui émeut tant les vierges effarouchées ? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en ricochet, il n'a pas hésité à faire un "clin d'oeil" au Président Wade et à son cher fils, grand voyageur en jet privé mais incapable de donner de l'électricité aux Sénégalais. En effet, les Wade, père et fils, se retrouvent encore (!) une fois dans un scandale financier... à croire que tout ce qu'ils touchent dépérit.
Il faut que nous ayons tous et toutes à l'esprit que cette générosité suspecte de Wade, pour une nouvelle, ce n'en est pas une pour nous, Sénégalais. Le Président n'en est pas à son premier coup de Maître. Et c'est le cas de le dire. N'a-t-il pas déjà été pris à plusieurs reprises dans des postures plus qu'équivoques ? Plus que la main dans le sac, c'est le doigt tout entier lui appartenant qui a été pris dans le pot de confiture !
Voici un petit précis sur cette "scandalogie" qui décrit bien la présidence d'Abdoulaye Wade, à la tête de notre pays et grand donneur de leçons devant l'Éternel. Ce néologisme décrit le gouvernement par le scandale. En résumé, pour faire oublier un scandale, le Président Wade crée malgré lui un autre scandale de loin plus gros que le précédent. C'est l'image même et typique du « golo bu yor "allumettes" ». Pour faire oublier un foyer, on en allume un autre plus grand. Paradoxalement, le régime Wade a mis le feu au Sénégal avec ses scandales, néanmoins, les populations vivent dans la pénombre.
En guise d'illustrations, donc, rappelons-nous quelques scandales qui ont bâti la sulfureuse réputation du régime Wade en matière de gestion d'argent, de son début en 2000 à sa déchéance toute proche en 2012 :
Les chantiers de Thiès (46 milliards), la réfection de l’avion présidentiel (32 milliards), l’affaire des 20 milliards de commissions de la Sudatel, la statue de la Renaissance (75 milliards), l’Affaire Alex Segura (87, 5 millions), le budget gargantuesque de la Présidence (100 milliards), les dépassements budgétaires de l’année 2008 (91, 5 milliards), les chantiers de l’Anoci (432 milliards), les voyages en jets privés de certains membres du gouvernement (12,5 milliards jusqu’en 2010), les 7,5 milliards de Taïwan, le fameux protocole de reubeus avec l’histoire des mythiques fonds secrets (passant de 600 millions à 14 milliards) et les primes de l’Artp (1, 6 milliards).
Le scandale des millions offerts à Jacques Chirac en vue de sa réélection en 2002.
C'est e dernier en date, en ce qui concerne sa révélation. Robert Bourgi, à qui Wade fils aurait fait appel pour que l'armée français vienne « tuer » les Sénégalais en Juin dernier, affirme avoir assisté à une scène au cour de laquelle le Président Wade, accompagné de son rejeton, offre l'argent durement gagné par les Sénégalais au président de la république française de l'époque, Jacques Chirac, qui traîne lui aussi des casseroles depuis son passage à la mairie de Paris.
Donc, en tout état de cause, l'histoire de mallettes remplies d'argent ne date pas d'aujourd'hui. Et tout ce tapage médiatique n'est pas une révélation ni une surprise pour nous, à Alternative Générationnelle Jotna (AG/JOTNA) ni pour tout observateur sérieux de la vie politique sénégalaise. Ce ne sont pas des casseroles que le régime de Wade traîne derrière lui, mais toute une batterie de cuisine !
À l'heure où les émeutes dites de l'électricité reprennent de plus belle dans la banlieue dakaroise, on apprend encore une fois (hélas !) que Wade et sa basse cour auraient pris, dés le début de règne, l'argent du peuple sénégalais pour en faire don à Jacques Chirac, alors président de la république française. Oui, au moment où notre peuple manque d'électricité et vivote dans une misère totale, ses dirigeants n'ont rien trouvé de mieux que de s'afficher au monde entier comme étant les derniers des hommes valeurs... si des valeurs, ils ont.
Les scandales se suivent donc et se ressemblent de plus belle dans leur ignominie chez les Wade. Quid du câble de Wikileaks sur la drogue qui aurait été saisie en la possession de Wade fils au Maroc ? À défaut de résoudre les problèmes des Sénégalais -qui touchent à ses ministères- Karim Wade offre une image du Sénégal pitoyable. Quelle représentation de notre cher pays offre-t-il à voir au monde entier ? Dans n'importe quel autre pays qui se respecte, le ministre mis en cause d'une manière aussi flagrante aurait démissionné purement et simplement à la suite de toutes ces graves accusations. Mais au Sénégal, c'est un autre son de « sabar » : il y a la famille Wade et il y a les autres Sénégalais qui vivent dans l'obscurité et la misère. C'est dans un mépris absolu que le régime inique du Président Abdoulaye Wade dirige le Sénégal de 2000 à nos jours. Nous disons, donc, que tous ses collaborateurs, actuels et anciens (suivez notre regard...) doivent être écartés de la gestion des hautes instances de notre cher pays. Sans aucune exception.
Alternative Générationnelle Jotna (AG/JOTNA) exige la démission du Président Wade, de son fils, Karim Wade, et de tout le gouvernement actuel qui a assez démontré aux Sénégalais et à la face du toute la planète son inconscience et son incapacité à régler nos problèmes quotidiens. Non contents de ne pas être en mesure d'entendre nos cris de désespoir, ce régime offre à tout va nos maigres ressource à des gens qui n'en ont sûrement pas plus besoin de nous ! Nous disons, donc, que les autorités sénégalaises compétentes doivent ouvrir une enquête sur ces accusations graves et y apporter la lumière nécessaire. Ce serait de salubrité publique et nationale. Car il est inadmissible que des individus sans foi ni loi qui n'ont de grand que leur amateurisme continuent de sévir en toute impunité alors que les Sénégalais vivent dans des difficultés inimaginables et honteuses en Septembre 2011.
Au rythme des scandales qui se sont égrenés depuis l'avènement de l'alternance, il n'est nullement exagéré de dire que le départ des WADE du pouvoir en 2012 constitue pour tout sénégalais et patriote un acte de salubrité politique et de bonne gouvernance.
Vive la République du Sénégal !
Vive l'Alternative Générationnelle Jotna AG/JOTNA) !
Maître Moussa DIOP
Président d’Alternative Générationnelle (AG/JOTNA)
Et Candidat déclaré en 2012.
Fait à Paris, le 15/09/2011.