Le laboratoire est l’un des piliers d’un système de santé fort face aux menaces émergentes et réémergentes. Mais un bon fonctionnement de laboratoire ne peut se faire sans équipements fonctionnels et un entretien de ces derniers pour des résultats fiables.
C’est dans cet esprit que l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologie et de formation (Iressef) a organisé le mardi 01 février, un atelier de renforcement de capacité à l’intention des techniciens biomédicaux en maintenance et métrologie à son siège sis à Diamniadio.
Cette session qui a permis à 25 techniciens de laboratoire d’avoir des arguments en terme de maintenance, a été aussi une occasion pour insister sur un aspect considéré comme le parent pauvre du travail de laboratoire dans nos murs, la métrologie. Un motif de satisfaction pour le directeur des infrastructures, des équipements et de la maintenance au ministère de la Santé.
Pour Amad Diouf, cette formation a permis aux techniciens de se familiariser avec la métrologie qui porte essentiellement sur la calibration, l’étalonnage etc. « Mais c’est également une formation qui a permis aux techniciens en maintenance de s’initier un peu à des normes internationales, la norme ISO 17 025 », ajoute le Directeur de la DIEM.
Au-delà de la formation, les participants ont bénéficié de kits leur permettant de mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Il s’agit d’un kit de maintenance pour assurer l’entretien et un kit de métrologie. Ce qu’apprécie à sa juste valeur Amad Diouf qui reconnait qu’à quelque chose malheur est bon. « La Covid-19 nous a renseigné qu’il y a l’urgence d’investir sur le système de santé. Mais aussi une urgence d’investir sur le laboratoire qui est le département le plus sollicité par rapport aux diagnostics et d’autres aspects », fait observer le Directeur de la DIEM.
« L’État et le ministère l’ont bien compris et ont beaucoup investi pendant cette épidémie. Beaucoup d’équipements ont été acquis pour renforcer l'existant mais cette activité vient pour renforcer cela », salue Amad Diouf selon qui, « il faut pérenniser ces investissements à travers la formation des techniciens de maintenance et assurer un contrôle de qualité pour des résultats justes et fiables ».