En cherchant une occupation pour se rendre utile à la communauté - quelle qu’en soit la nature – si vous êtes chez les Américains US ou chez les Nippons (les pragmatiques), on vous posera forcément la question : « que savez-vous faire ? ». En France et partout ailleurs en Europe Occidentale (les pointilleux), on vous demandera : « quels sont vos diplômes sinon quelle serait votre qualification ? ». Chez nous les négro-africains (ici, je donne ma langue au chat), on vous chuchotera furtivement et délicatement à l’oreille : « vous venez de la part de qui ? ».
Au Sénégal, dans le pays de Senghor et de Cheikh Anta Diop qui se retournent à chaque fois dans leurs tombes, depuis l’alternance du 19 Mars 2000, ceux qui ont la charge des affaires publiques ont, par pure magie ou comme dans un mauvais film de science fiction, trouvé les moyens cyniques et tortueux de répondre et/ou de satisfaire aux trois questions à la fois.
Je disais donc que ceux qui nous gouvernent depuis ces dix années, cette secte de sur- citoyens (ils bourlinguent aisément et impunément au dessus des lois), cette caste de « addu kalpé » (les coupeurs de route qui pillent nos ressources nationales à une vitesse phénoménale), cette horde de profiteurs de régime, cette tribu de prébendiers sans scrupule aucun, ce groupe d’usurpateurs et de plagiaires qui se glorifient de CV bardés de diplômes au rabais (à défaut d’être faux) décrochés le plus souvent dans des universités de deuxième choix, cette armada de pique-assiettes, de parasites glauques et pouilleux, de sangsues insatiables qui squattent effrontément et grossièrement les arcanes du pouvoir et qui se nourrissent de notre misère, de notre indigence en nous suçant jusqu’à la dernière goutte de sang, font quotidiennement preuve d’un calamiteux savoir-faire à partir des stations étatiques qu’ils occupent (par simple accident de l’histoire) en se targuant de diplômes universitaires purement fictifs et théâtraux (comme les fameux diplômes italiens d’un certain ministre, grand bouffon devant l’Eternel et grand casseur de journaux) et en tirant à qui mieux- mieux sur la corde glabre et exécrée du seul mérite dû à la parenté, à la phratrie et à la consanguinité (le prince héritier, les autres parents et alliés du Président de la République), au clanisme avilissant (ceux de la mouvance présidentielle) et au clientélisme politique (grands électeurs et transhumants).
Sous nos tropiques, hélas, le ridicule ne tue pas !
Voyez la prestance, la maestria et l’agilité dont font preuve ces idolâtres, ces fossoyeurs de la dignité humaine à entourer puis à aider le Président et sa famille (le père, la maman, le fils aîné et la fille cadette) à gérer notre Sénégal comme un bien personnel, comme un patrimoine propre ? Certains de ces encenseurs professionnels voltigent comme des mouches autour du gâteau mielleux de nos finances publiques entre les mains inexpertes de l’aîné de la famille Wade à qui ils offrent et font miroiter comme bonbon à sucer un groupuscule d’arrivistes sous la forme d’une loufoque organisation appelée génération du concret. Les autres suivent comme des vautours allumés à l’odeur de la charogne, les éventuels subsides lucratifs du social dont s’est accaparé la Première Dame ou les retombées savoureuses inhérentes aux hallucinations culturelles (festival des arts et dividendes attendues de l’exploitation familiale de la statue dite de la Renaissance) du « big father or the King » et que brasse les mains incultes de la fille cadette. Wade Pére, quant à lui, en grand complexé du grand diplôme et des hautes études dans les universités occidentales, tombe chaque dans une nouvelle arnaque, ce qui allonge la liste des médiocres qui l’entourent et qui sont les principaux responsables des échecs de nos entreprises nationales.
Les patriotes de ce pays crient leur désarroi face aux dérives qui nous engloutissent petit à petit et obscurcissent le décor de notre patrie. On ne reconnaît plus le pays de SENGHOR qui, pendant vingt ans, s’est évertué à nous construire un ETAT digne de notre génie. On ne sent plus la marque raffinée d’un ABDOU DIOUF dont les plus farouches détracteurs avaient fini de louer les dons d’homme d’Etat, d’administrateur et de méthode. Partout il n’y a que ruines, ruines et désastres: ruines économiques, ruines politiques, ruines et calamités institutionnelles, désastres constitutionnels et le plus grave encore ruine des valeurs. Ces valeurs cardinales qui faisaient jadis la fierté de notre peuple. Nous avons tous mal pour ce pays où seuls l’arrivisme, la transhumance politique, la flagornerie et les courbettes font recettes. Au culte de l’excellence qui honorait notre pays, nous avons substitué la culture de la médiocrité qui a déjà fini de nous perdre. Pour preuve, je vous livre ici le témoignage émouvant d’un regard, d’un esprit et d’un cœur meurtris, d’un admirateur de notre pays d’antan, de notre grand peuple qui réagissait en ces termes à une de mes contributions ; celle qui parut dans le Quotidien du Vendredi 13 Août 2010 : « Je suis Français et, à ce titre, je m'interdis de donner mon sentiment publiquement dans ce débat qui pourtant m'intéresse au plus haut point... car j'ai une épouse et 2 jeunes fils Sénégalais. Je pense à eux et je rêve pour eux d'un avenir meilleur.
Mes compliments et ma respectueuse admiration vont aussi à Latif Coulibaly dont je salue le combat courageux contre cette corruption endémique qui porte un tort considérable au pays, avec souvent la complicité objective des occidentaux dont la cupidité n'a rien à envier à celle de certains dirigeants Africains en général et Sénégalais en particulier.
Je fais un voeu pour que tous les Hommes politiques intègres du Sénégal, soucieux de justice pour leur peuple et ambitieux pour leur pays bien plus que pour leur personne, sachent le moment venu trouver le chemin de l'Union Sacrée pour éradiquer ces pratiques malveillantes et encourager les vertus du travail et de l'effort.
Je crois en la détermination des Femmes et des Enseignants pour les inculquer aux générations futures qui assureront ainsi l'avenir d'un Sénégal fort et exemplaire.
J'ai honte pour ceux qui ont tout gâché depuis 10 ans... d'autant que je constate l'émergence d'un phénomène nouveau pour endormir le peuple... l'utilisation abusive de la Religion dans ses racines profondément " fatalistes ". Après tout, si Dieu l'a voulu ainsi, comment reprocher quoi que ce soit aux Hommes qui nous gouvernent ?
Le Sénégal que j'aime tant doit redevenir ce merveilleux pays de la Teranga, ce royaume de tolérance et de générosité, dans lequel toutes les opinions et compétences doivent pouvoir s'exprimer dans le respect d'autrui... Que s'y perpétue cette valeur admirable de solidarité sincère, sans distinction de race d'ethnie ou de religion, qui caractérise le peuple sénégalais et que l'on aimerait voir ériger en loi universelle, voire en exemple pour le monde entier !
Je sais bien, pour l'avoir appris, observé et vécu..., qu'un peuple qui souffre attend tout de son pays et met tous ses espoirs dans les hommes auxquels il a accordé sa confiance aveugle sur la foi de promesses dont il ne sait pas encore qu'elles n'engagent que ceux qui les écoutent...
Que les hommes politiques comprennent enfin que leur motivation exclusive doit être de s'interroger sur ce qu'ils peuvent faire pour leur pays et non sur ce que leur pays peut faire pour eux !
Votre combat est le bon !
Quand on veut balayer un escalier, on doit toujours commencer par les marches du haut... Toutes les bonnes ménagères du Sénégal et d'ailleurs vous le diront ».
Je vous assure que c’est sans commentaire possible. Aujourd’hui nous sommes tous interpellés : nous devons nous mettre debout, nous donner la main et faire barrage à WADE et son entourage de flagorneurs, de parasites et de courtisans. Il y va de notre bien-être et de la survie des générations futures.
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr / zemazia64@hotmail.fr
Au Sénégal, dans le pays de Senghor et de Cheikh Anta Diop qui se retournent à chaque fois dans leurs tombes, depuis l’alternance du 19 Mars 2000, ceux qui ont la charge des affaires publiques ont, par pure magie ou comme dans un mauvais film de science fiction, trouvé les moyens cyniques et tortueux de répondre et/ou de satisfaire aux trois questions à la fois.
Je disais donc que ceux qui nous gouvernent depuis ces dix années, cette secte de sur- citoyens (ils bourlinguent aisément et impunément au dessus des lois), cette caste de « addu kalpé » (les coupeurs de route qui pillent nos ressources nationales à une vitesse phénoménale), cette horde de profiteurs de régime, cette tribu de prébendiers sans scrupule aucun, ce groupe d’usurpateurs et de plagiaires qui se glorifient de CV bardés de diplômes au rabais (à défaut d’être faux) décrochés le plus souvent dans des universités de deuxième choix, cette armada de pique-assiettes, de parasites glauques et pouilleux, de sangsues insatiables qui squattent effrontément et grossièrement les arcanes du pouvoir et qui se nourrissent de notre misère, de notre indigence en nous suçant jusqu’à la dernière goutte de sang, font quotidiennement preuve d’un calamiteux savoir-faire à partir des stations étatiques qu’ils occupent (par simple accident de l’histoire) en se targuant de diplômes universitaires purement fictifs et théâtraux (comme les fameux diplômes italiens d’un certain ministre, grand bouffon devant l’Eternel et grand casseur de journaux) et en tirant à qui mieux- mieux sur la corde glabre et exécrée du seul mérite dû à la parenté, à la phratrie et à la consanguinité (le prince héritier, les autres parents et alliés du Président de la République), au clanisme avilissant (ceux de la mouvance présidentielle) et au clientélisme politique (grands électeurs et transhumants).
Sous nos tropiques, hélas, le ridicule ne tue pas !
Voyez la prestance, la maestria et l’agilité dont font preuve ces idolâtres, ces fossoyeurs de la dignité humaine à entourer puis à aider le Président et sa famille (le père, la maman, le fils aîné et la fille cadette) à gérer notre Sénégal comme un bien personnel, comme un patrimoine propre ? Certains de ces encenseurs professionnels voltigent comme des mouches autour du gâteau mielleux de nos finances publiques entre les mains inexpertes de l’aîné de la famille Wade à qui ils offrent et font miroiter comme bonbon à sucer un groupuscule d’arrivistes sous la forme d’une loufoque organisation appelée génération du concret. Les autres suivent comme des vautours allumés à l’odeur de la charogne, les éventuels subsides lucratifs du social dont s’est accaparé la Première Dame ou les retombées savoureuses inhérentes aux hallucinations culturelles (festival des arts et dividendes attendues de l’exploitation familiale de la statue dite de la Renaissance) du « big father or the King » et que brasse les mains incultes de la fille cadette. Wade Pére, quant à lui, en grand complexé du grand diplôme et des hautes études dans les universités occidentales, tombe chaque dans une nouvelle arnaque, ce qui allonge la liste des médiocres qui l’entourent et qui sont les principaux responsables des échecs de nos entreprises nationales.
Les patriotes de ce pays crient leur désarroi face aux dérives qui nous engloutissent petit à petit et obscurcissent le décor de notre patrie. On ne reconnaît plus le pays de SENGHOR qui, pendant vingt ans, s’est évertué à nous construire un ETAT digne de notre génie. On ne sent plus la marque raffinée d’un ABDOU DIOUF dont les plus farouches détracteurs avaient fini de louer les dons d’homme d’Etat, d’administrateur et de méthode. Partout il n’y a que ruines, ruines et désastres: ruines économiques, ruines politiques, ruines et calamités institutionnelles, désastres constitutionnels et le plus grave encore ruine des valeurs. Ces valeurs cardinales qui faisaient jadis la fierté de notre peuple. Nous avons tous mal pour ce pays où seuls l’arrivisme, la transhumance politique, la flagornerie et les courbettes font recettes. Au culte de l’excellence qui honorait notre pays, nous avons substitué la culture de la médiocrité qui a déjà fini de nous perdre. Pour preuve, je vous livre ici le témoignage émouvant d’un regard, d’un esprit et d’un cœur meurtris, d’un admirateur de notre pays d’antan, de notre grand peuple qui réagissait en ces termes à une de mes contributions ; celle qui parut dans le Quotidien du Vendredi 13 Août 2010 : « Je suis Français et, à ce titre, je m'interdis de donner mon sentiment publiquement dans ce débat qui pourtant m'intéresse au plus haut point... car j'ai une épouse et 2 jeunes fils Sénégalais. Je pense à eux et je rêve pour eux d'un avenir meilleur.
Mes compliments et ma respectueuse admiration vont aussi à Latif Coulibaly dont je salue le combat courageux contre cette corruption endémique qui porte un tort considérable au pays, avec souvent la complicité objective des occidentaux dont la cupidité n'a rien à envier à celle de certains dirigeants Africains en général et Sénégalais en particulier.
Je fais un voeu pour que tous les Hommes politiques intègres du Sénégal, soucieux de justice pour leur peuple et ambitieux pour leur pays bien plus que pour leur personne, sachent le moment venu trouver le chemin de l'Union Sacrée pour éradiquer ces pratiques malveillantes et encourager les vertus du travail et de l'effort.
Je crois en la détermination des Femmes et des Enseignants pour les inculquer aux générations futures qui assureront ainsi l'avenir d'un Sénégal fort et exemplaire.
J'ai honte pour ceux qui ont tout gâché depuis 10 ans... d'autant que je constate l'émergence d'un phénomène nouveau pour endormir le peuple... l'utilisation abusive de la Religion dans ses racines profondément " fatalistes ". Après tout, si Dieu l'a voulu ainsi, comment reprocher quoi que ce soit aux Hommes qui nous gouvernent ?
Le Sénégal que j'aime tant doit redevenir ce merveilleux pays de la Teranga, ce royaume de tolérance et de générosité, dans lequel toutes les opinions et compétences doivent pouvoir s'exprimer dans le respect d'autrui... Que s'y perpétue cette valeur admirable de solidarité sincère, sans distinction de race d'ethnie ou de religion, qui caractérise le peuple sénégalais et que l'on aimerait voir ériger en loi universelle, voire en exemple pour le monde entier !
Je sais bien, pour l'avoir appris, observé et vécu..., qu'un peuple qui souffre attend tout de son pays et met tous ses espoirs dans les hommes auxquels il a accordé sa confiance aveugle sur la foi de promesses dont il ne sait pas encore qu'elles n'engagent que ceux qui les écoutent...
Que les hommes politiques comprennent enfin que leur motivation exclusive doit être de s'interroger sur ce qu'ils peuvent faire pour leur pays et non sur ce que leur pays peut faire pour eux !
Votre combat est le bon !
Quand on veut balayer un escalier, on doit toujours commencer par les marches du haut... Toutes les bonnes ménagères du Sénégal et d'ailleurs vous le diront ».
Je vous assure que c’est sans commentaire possible. Aujourd’hui nous sommes tous interpellés : nous devons nous mettre debout, nous donner la main et faire barrage à WADE et son entourage de flagorneurs, de parasites et de courtisans. Il y va de notre bien-être et de la survie des générations futures.
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr / zemazia64@hotmail.fr