Milieu de jouissance par excellence, la station balnéaire de Saly Portudal est devenue une lieu de prostitution. Une prostitution sous toutes les formes et dans toutes les facettes où la célébration du désir et de la sensualité n’est plus vraiment un sujet tabou, même si le sujet est toujours controversé. Rien que de parler d’un passage à Saly peut être considéré souvent comme un prétexte pour certains à la recherche de relations sexuelles faciles… Malheureusement, c’est assez souvent le cas quand on voit à partir de 20 Heures déjà ces hommes de tous les âges et de toutes les races errant dans les différentes rues et bars à Saly, on n’est pas loin de penser que ces lieux sont spécialement dédiés au sexe et rien qu’au commerce du sexe. Dans cette station loin du Sénégal paisible et conservateur, s’alignent des bars et des restaurants bondés de prostituées où la cigarette a fini d’envahir les airs et l’alcool coule à flop. On y trouve des touristes de toutes les races et de tous les âges, des nationaux venus satisfaire leurs fantasmes les plus fous. Vers 20 heures, les taxis et autres clandos, déposent les premières filles. Mini jupe, Jean moulants, sous fesses et maquillages outrageux, les uns entrent déambulent entre les allées des tables pendant que d’autres jouent avec leurs portables pour certainement arranger des rendez-vous chauds….
Des adolescentes à peine sorties de la puberté s’exhibent devant des vieux de plus de 70 ans :
Il est 20 heures quand nous franchissons la porte d’un célèbre bar très populaire bar où nous sommes accueillis par une superbe jeune fille, au teint de rose et qui semble dégagée une santé de fer. Personne n’ose croire qu’elle n’a pas encore ses 18 ans. Pourtant Sokhna (nom d’emprunt) a expérimenté sur elle des repos et des loisirs de plus de 5 ans. D’une bonne humeur remarquable, elle nous lance tout de go, «ça fait plus de 5 ans que je fréquente ces lieux ». Avant d’ajouter entre deux éclats de rire, «j’aime Saly et tout ce qui va avec ». Sentant que nous n’étions pas très intéressés par ses avances, elle ira en se déhanchant avec la manière plus satanique possible vers la table voisine où deux vieux de plus de 70 ans tapotaient sur les rondeurs d’une autre fille de joie presque nue. «Yorou lene ko » (vous ne faites pas l’affaire), lance-t-elle d’un air moqueur. Ainsi loin des régimes tortionnaires où le prix du sexe se discute sans gène ni timidité, nous nous amusons à scruter ce marché de repos et de plaisir. Entre deux gorgés de Sprite et une bouffée de cigarette, une autre fille plus pimpante et plus audacieuse n’hésite pas à nous interpeller directement sur la raison de notre présence. «On s’amuse bien ? », questionne-t-elle, avant de nous propose une petite sortie vers le bar voisin. Là aussi, c’est le même décor avec ambiance des plus animées. Chacun se déhanche comme il peut sur le fond musical de Braket (sonorité en vogue actuellement dans les boîtes de nuit).
Un chiffre d’affaire peut aller jusqu’à 200.000 Francs la nuit
Il ne faut surtout pas faire dans la généralité sur ces filles et ces femmes qui viennent proposer leur corps au plus offrant. Chacune a ses propres raisons, sa propre histoire, son passé, son présent, bref sa vie à raconter et à conter. Si certaines y viennent par nécessité, à cause du coût de la vie et surtout de la cherté de la vie, d’autres par contre sont à Saly pour le plaisir rien que pour le plaisir. Parce qu’étant loin à l’abri du besoin. Essentiellement originaires de la banlieue dakaroise, ces jeunes filles disent n’avoir que le choix de la prostitution pour subvenir à leur besoin et à ceux de leur famille. «Je viens de Dakar. Je suis là juste pour bosser », dit l’une d’elle qui explique qu’il est très difficile de trouver du travail actuellement au Sénégal. «Je n’ai pas le choix. Que voulez-vous que je fasse au moment où votre famille vous demande de vous autogérer ? », s’interroge-t-elle, avant de dire que depuis qu’elle est à Saly, il arrive qu’elle gagner jusqu’à 200.000 francs la nuit. « Ça dépend des nuits et des moments. Dès fois on peut gagner beaucoup d’argent. Si tu rencontres un client généreux tu peux te retrouver avec plusieurs centaines de milles. Mais il arrive aussi que tu rentres à la maison sans un sous », explique-t-elle. Sa voisine de table soutient quant elle être là juste pour le plaisir. «Je suis issue d’une famille très aisée. J’ai une très belle villa que mon père m’a offerte avec tout le confort dans un quartier résidentiel à Dakar. Si je vous dis que j’ai même des domestiques qui sont sous mes ordres », révèle-t-elle entre deux gorgées de Despérados. «Si je manque d’argent, j’appelle ma mère qui m’envoie », dit-elle. Presque toutes les filles sont à l’image de ces deux filles. Mais pour le plus grand nombre, la prostitution leur offrirait une vie plus confortable. Il arrive qu’une fille gagne entre 100.000 à 200.000 francs par soirée en fonction des saisons et de la clientèle. Il s’agit pour elles, après quelques années dans le milieu de trouver leur indépendance et si l’occasion se présente se lancer dans une autre forme de commerce, socialement plus convenable (vente de produits cosmétiques, l’habillement...)
200 personnes pour des orgies ou partouzes entre mineurs de 13 à 14 ans :
Le plus ahurissant dans ce lieu où le business du sexe est un secret de polichinelle, c’est l’organisation d’orgies entre mineures de 13 à 14 ans sous la surveillance et la bénédiction des parents qui donnent souvent leur feu vert. Même si d’énormes progrès se font personne ne semble se gêner de ce phénomène. «Chaque mois un vieux européen organise des soirées orgies qui réunissent prés de 200 personnes dont l’essentiel sont des mineurs », nous souffle un habitué des lieux qui ne cache ses mépris face à cette situation. «Le vieux trouve toujours le plaisir a organisé presque des séances pornographiques où il invite les jeunes filles et les jeunes garçons à se livrer à des actes sexuels. Pendant ce temps, il en profite pour prendre des photos et satisfaire leurs fantasmes », déplore notre guide qui avance que ces enfants sont forcés de se « prostituer » dans des conditions dramatiques imposées par leur parent. «Il arrive qu’une maman dise à sa petite fille d’aller voir le vieux toubab et d’être gentil avec lui », dit-t-il en expliquant que quand quelqu’un vous demande d’être gentil avec un homme, on comprend ce que cela veux dire.
Des adolescentes à peine sorties de la puberté s’exhibent devant des vieux de plus de 70 ans :
Il est 20 heures quand nous franchissons la porte d’un célèbre bar très populaire bar où nous sommes accueillis par une superbe jeune fille, au teint de rose et qui semble dégagée une santé de fer. Personne n’ose croire qu’elle n’a pas encore ses 18 ans. Pourtant Sokhna (nom d’emprunt) a expérimenté sur elle des repos et des loisirs de plus de 5 ans. D’une bonne humeur remarquable, elle nous lance tout de go, «ça fait plus de 5 ans que je fréquente ces lieux ». Avant d’ajouter entre deux éclats de rire, «j’aime Saly et tout ce qui va avec ». Sentant que nous n’étions pas très intéressés par ses avances, elle ira en se déhanchant avec la manière plus satanique possible vers la table voisine où deux vieux de plus de 70 ans tapotaient sur les rondeurs d’une autre fille de joie presque nue. «Yorou lene ko » (vous ne faites pas l’affaire), lance-t-elle d’un air moqueur. Ainsi loin des régimes tortionnaires où le prix du sexe se discute sans gène ni timidité, nous nous amusons à scruter ce marché de repos et de plaisir. Entre deux gorgés de Sprite et une bouffée de cigarette, une autre fille plus pimpante et plus audacieuse n’hésite pas à nous interpeller directement sur la raison de notre présence. «On s’amuse bien ? », questionne-t-elle, avant de nous propose une petite sortie vers le bar voisin. Là aussi, c’est le même décor avec ambiance des plus animées. Chacun se déhanche comme il peut sur le fond musical de Braket (sonorité en vogue actuellement dans les boîtes de nuit).
Un chiffre d’affaire peut aller jusqu’à 200.000 Francs la nuit
Il ne faut surtout pas faire dans la généralité sur ces filles et ces femmes qui viennent proposer leur corps au plus offrant. Chacune a ses propres raisons, sa propre histoire, son passé, son présent, bref sa vie à raconter et à conter. Si certaines y viennent par nécessité, à cause du coût de la vie et surtout de la cherté de la vie, d’autres par contre sont à Saly pour le plaisir rien que pour le plaisir. Parce qu’étant loin à l’abri du besoin. Essentiellement originaires de la banlieue dakaroise, ces jeunes filles disent n’avoir que le choix de la prostitution pour subvenir à leur besoin et à ceux de leur famille. «Je viens de Dakar. Je suis là juste pour bosser », dit l’une d’elle qui explique qu’il est très difficile de trouver du travail actuellement au Sénégal. «Je n’ai pas le choix. Que voulez-vous que je fasse au moment où votre famille vous demande de vous autogérer ? », s’interroge-t-elle, avant de dire que depuis qu’elle est à Saly, il arrive qu’elle gagner jusqu’à 200.000 francs la nuit. « Ça dépend des nuits et des moments. Dès fois on peut gagner beaucoup d’argent. Si tu rencontres un client généreux tu peux te retrouver avec plusieurs centaines de milles. Mais il arrive aussi que tu rentres à la maison sans un sous », explique-t-elle. Sa voisine de table soutient quant elle être là juste pour le plaisir. «Je suis issue d’une famille très aisée. J’ai une très belle villa que mon père m’a offerte avec tout le confort dans un quartier résidentiel à Dakar. Si je vous dis que j’ai même des domestiques qui sont sous mes ordres », révèle-t-elle entre deux gorgées de Despérados. «Si je manque d’argent, j’appelle ma mère qui m’envoie », dit-elle. Presque toutes les filles sont à l’image de ces deux filles. Mais pour le plus grand nombre, la prostitution leur offrirait une vie plus confortable. Il arrive qu’une fille gagne entre 100.000 à 200.000 francs par soirée en fonction des saisons et de la clientèle. Il s’agit pour elles, après quelques années dans le milieu de trouver leur indépendance et si l’occasion se présente se lancer dans une autre forme de commerce, socialement plus convenable (vente de produits cosmétiques, l’habillement...)
200 personnes pour des orgies ou partouzes entre mineurs de 13 à 14 ans :
Le plus ahurissant dans ce lieu où le business du sexe est un secret de polichinelle, c’est l’organisation d’orgies entre mineures de 13 à 14 ans sous la surveillance et la bénédiction des parents qui donnent souvent leur feu vert. Même si d’énormes progrès se font personne ne semble se gêner de ce phénomène. «Chaque mois un vieux européen organise des soirées orgies qui réunissent prés de 200 personnes dont l’essentiel sont des mineurs », nous souffle un habitué des lieux qui ne cache ses mépris face à cette situation. «Le vieux trouve toujours le plaisir a organisé presque des séances pornographiques où il invite les jeunes filles et les jeunes garçons à se livrer à des actes sexuels. Pendant ce temps, il en profite pour prendre des photos et satisfaire leurs fantasmes », déplore notre guide qui avance que ces enfants sont forcés de se « prostituer » dans des conditions dramatiques imposées par leur parent. «Il arrive qu’une maman dise à sa petite fille d’aller voir le vieux toubab et d’être gentil avec lui », dit-t-il en expliquant que quand quelqu’un vous demande d’être gentil avec un homme, on comprend ce que cela veux dire.