DAKARACTU.COM - Pour le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, les revers diplomatiques se suivent et se ressemblent. Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis, qui prend fonction dans les tout prochains jours, a reçu l'instruction ferme de défendre la démocratie et la Constitution contre les dérives de son régime. Lors de son audition par le Congrès, le nouvel ambassadeur a d'ailleurs ébauché sa position sur la situation au Sénégal, telle que dictée par le président des Etats-Unis. Barack Obama, justement, continue de snober Wade qui cherche désespérément à être reçu de lui et n'y arrive toujours pas. Le président américain a récemment ouvert les portes de la Maison Blanche aux chefs d'Etat de Guinée, du Niger et de la Côte d'Ivoire. Mais aussi à celui du Bénin, ce pays qui dispute au Sénégal la place de vitrine démocratique de l'Afrique de l'Ouest.
De son côté, la France multiplie les gestes d'hostilité à l'encontre du régime sénégalais. A sa demande, l'ambassadeur de France à Dakar, Nicolas Normand, a été reçu par Idrissa Seck, ancien homme de confiance de Wade devenu son ennemi juré. Comme pour exaspérer davantage le chef de l'Etat sénégalais, la rencontre a eu lieu à l'instigation des autorités françaises soucieuses de recueillir l'analyse de Seck sur la situation politique de son pays. Candidat déclaré à la présidentielle de février 2012, l'ex-Premier ministre ne s'est pas privé, au cours de l'entretien, d'énumérer les griefs de l'opposition contre le pouvoir, de battre en brèches la recevabilité de la candidature de Wade à la prochaine présidentielle mais aussi de soumettre au diplomate la sollicitation d'une intervention de son pays pour arrêter Wade avant qu'il ne détruise le Sénégal. Abdoulaye Wade, qui a appelé Nicolas Normand pour avoir des échos de son entretien avec Idrissa Seck, n'a récolté qu'une fiche envoyée à Paris pour relater ce coup de fil à tout le moins incompréhensible pour un chef d'Etat. Sale temps diplomatique pour Wade ! Il a raison de dire qu'il a perdu la bataille internationale.
De son côté, la France multiplie les gestes d'hostilité à l'encontre du régime sénégalais. A sa demande, l'ambassadeur de France à Dakar, Nicolas Normand, a été reçu par Idrissa Seck, ancien homme de confiance de Wade devenu son ennemi juré. Comme pour exaspérer davantage le chef de l'Etat sénégalais, la rencontre a eu lieu à l'instigation des autorités françaises soucieuses de recueillir l'analyse de Seck sur la situation politique de son pays. Candidat déclaré à la présidentielle de février 2012, l'ex-Premier ministre ne s'est pas privé, au cours de l'entretien, d'énumérer les griefs de l'opposition contre le pouvoir, de battre en brèches la recevabilité de la candidature de Wade à la prochaine présidentielle mais aussi de soumettre au diplomate la sollicitation d'une intervention de son pays pour arrêter Wade avant qu'il ne détruise le Sénégal. Abdoulaye Wade, qui a appelé Nicolas Normand pour avoir des échos de son entretien avec Idrissa Seck, n'a récolté qu'une fiche envoyée à Paris pour relater ce coup de fil à tout le moins incompréhensible pour un chef d'Etat. Sale temps diplomatique pour Wade ! Il a raison de dire qu'il a perdu la bataille internationale.