L'on ne peut revisiter l'histoire du NDIAMBOUR sans avoir une pensée pour Mansour Bouna Ndiaye. Cet homme à la dimension incommensurable a marqué d'une pierre blanche sa vie de prince, d'homme politique et d'homme tout court.
1 : LE PRÉCURSEUR
En effet de sa naissance le 10 mai 1933 à Louga jusqu'à Son rappel à Dieu le 28 juillet 2008 à Paris (même date que son père qui disparut le 28 juillet 1952), il s'est distingué parmi ses pairs. Très jeune, il s'est positionné comme leader dans sa génération. Brillant élève, il rédigeait des textes qui faisaient référence. D'ailleurs, ses maîtres comme Abdoulaye Sadji les montraient en exemple à ses camarades de classe. En 1953, il eut la meilleure rédaction en 3ème Moderne au Collège Delafosse de Dakar. Un devoir publié dans la revue L'Éducation Africaine, nouvelle série N•19. Il grandit sous l'ombre de son père Bouna Alboury Ndiaye, Bourba Djoloff et de son homonyme El Hadji Mansour Sy Malick. Ces derniers lui ont inculqué les vertus cardinales qui faisaient les grands hommes. Calme sans être distant, réservé sans être hautain, Mansour rassemblait en lui plusieurs dons de séduction. "Soreu Bouna", comme l'appelaient affectueusement ses amis, était un homme affable, généreux, courtois, imbus du sens de l'honneur atavique, il savait discerner la bonne graine de l'ivraie.
2 : LE LOUGATOIS
Son amour du terroir a très tôt pris le dessus sur le reste. Mansour Bouna dirigea l'Amicale scolaire qui comptait en son sein d'illustres fils de Louga parmi lesquels Abdou Diouf, l’ancien Président de la République. Pressenti pour aller poursuivre ses études en France, Mansour Bouna, suivant les conseils de son père, déclina l'offre et préféra rester sous l'aile protectrice de ce dernier. Une fois majeur, il s'installa à SAN au Soudan français (actuel Mali). Millionnaire très jeune, il revient au bercail avec en tête l'idée d'investir à Louga.
Mansour Bouna a été membre fondateur du Cercle de la jeunesse de Louga. Le prince qui crût en la démocratie s'est très tôt investi dans le socio-économique, le sport et la culture. Il a aussi impulsé un mouvement républicain qui revendiquait l'indépendance du Sénégal. Mansour était un grand patriote, qui aimait son pays. Il incarnait les valeurs que sont le Jom, la Kersa et le Mougne. Senghor l'a très tôt remarqué. Et très jeune inspecteur de BRITISH PETROLEUM, il se lança dans la reconquête de Louga.
1 : LE PRÉCURSEUR
En effet de sa naissance le 10 mai 1933 à Louga jusqu'à Son rappel à Dieu le 28 juillet 2008 à Paris (même date que son père qui disparut le 28 juillet 1952), il s'est distingué parmi ses pairs. Très jeune, il s'est positionné comme leader dans sa génération. Brillant élève, il rédigeait des textes qui faisaient référence. D'ailleurs, ses maîtres comme Abdoulaye Sadji les montraient en exemple à ses camarades de classe. En 1953, il eut la meilleure rédaction en 3ème Moderne au Collège Delafosse de Dakar. Un devoir publié dans la revue L'Éducation Africaine, nouvelle série N•19. Il grandit sous l'ombre de son père Bouna Alboury Ndiaye, Bourba Djoloff et de son homonyme El Hadji Mansour Sy Malick. Ces derniers lui ont inculqué les vertus cardinales qui faisaient les grands hommes. Calme sans être distant, réservé sans être hautain, Mansour rassemblait en lui plusieurs dons de séduction. "Soreu Bouna", comme l'appelaient affectueusement ses amis, était un homme affable, généreux, courtois, imbus du sens de l'honneur atavique, il savait discerner la bonne graine de l'ivraie.
2 : LE LOUGATOIS
Son amour du terroir a très tôt pris le dessus sur le reste. Mansour Bouna dirigea l'Amicale scolaire qui comptait en son sein d'illustres fils de Louga parmi lesquels Abdou Diouf, l’ancien Président de la République. Pressenti pour aller poursuivre ses études en France, Mansour Bouna, suivant les conseils de son père, déclina l'offre et préféra rester sous l'aile protectrice de ce dernier. Une fois majeur, il s'installa à SAN au Soudan français (actuel Mali). Millionnaire très jeune, il revient au bercail avec en tête l'idée d'investir à Louga.
Mansour Bouna a été membre fondateur du Cercle de la jeunesse de Louga. Le prince qui crût en la démocratie s'est très tôt investi dans le socio-économique, le sport et la culture. Il a aussi impulsé un mouvement républicain qui revendiquait l'indépendance du Sénégal. Mansour était un grand patriote, qui aimait son pays. Il incarnait les valeurs que sont le Jom, la Kersa et le Mougne. Senghor l'a très tôt remarqué. Et très jeune inspecteur de BRITISH PETROLEUM, il se lança dans la reconquête de Louga.
3 : L'HOMME POLITIQUE
Mansour Bouna était un homme pétri de qualités. Sous son magistère, Louga a fait un bond qualitatif. Des infrastructures ont été réalisées par son équipe entre 1976 et 1979, date de son départ du conseil municipal.
Entre autres réalisations, on peut citer :
-Lotissement de Keur Serigne Louga.
-Extension des réseaux d'eau et d'électricité de Keur Serigne Louga.
-Extension des réseaux d'eau et d'électricité de Montagne.
-Installation de bornes-fontaines publiques dans les quartiers de Santhiaba Nord et Santhiaba Sud.
-À la place d'une voiture de fonction, il préféra acheter un corbillard pour les convois funèbres.
-Clôture du cimetière Toll Péron
-Clôture du cimetière Yeurmendé
-Construction de 10 km d'évacuation des eaux usées assortie d'un système d'épuration des eaux unique au Sénégal, financé par la CEE et construire par ITAL CONSULT.
-Débaptisation des rues pour leur donner des noms appartenant à notre propre histoire.
Et, cerise sur le gâteau, Mansour Bouna a renoncé à son salaire de maire et à une voiture de fonction
Mansour Bouna était un homme pétri de qualités. Sous son magistère, Louga a fait un bond qualitatif. Des infrastructures ont été réalisées par son équipe entre 1976 et 1979, date de son départ du conseil municipal.
Entre autres réalisations, on peut citer :
-Lotissement de Keur Serigne Louga.
-Extension des réseaux d'eau et d'électricité de Keur Serigne Louga.
-Extension des réseaux d'eau et d'électricité de Montagne.
-Installation de bornes-fontaines publiques dans les quartiers de Santhiaba Nord et Santhiaba Sud.
-À la place d'une voiture de fonction, il préféra acheter un corbillard pour les convois funèbres.
-Clôture du cimetière Toll Péron
-Clôture du cimetière Yeurmendé
-Construction de 10 km d'évacuation des eaux usées assortie d'un système d'épuration des eaux unique au Sénégal, financé par la CEE et construire par ITAL CONSULT.
-Débaptisation des rues pour leur donner des noms appartenant à notre propre histoire.
Et, cerise sur le gâteau, Mansour Bouna a renoncé à son salaire de maire et à une voiture de fonction
4 : L'HOMME MANSOUR
En 1948, Mansour Bouna a été l'artisan du développement sportif de Louga. Il faisait venir de Saint-Louis des équipes qui participaient à des tournois de toutes sortes. Mansour Bouna a été pendant longtemps président de l'ASAC NDIAMBOUR. En 1957, avec des partenaires français, il créa la Société d'exploitation des produits agricoles (SEPA) qui avait généré beaucoup d'emplois, mais aussi finançait beaucoup d'agriculteurs.
Dans les années 70, il fonda avec son ami Paul Boimont la Compagnie sénégalaise d'exploitation des arachides de bouche (COSEAB). Beaucoup de femmes et de jeunes Lougatois y ont trouvé un gagne-pain.
À l'actif de Mansour Bouna, la création de la SENEGOM, une société qui exploitait la gomme arabique, et de la Nouvelle confiserie sénégalaise –(NOCOSE).
5 : LE PARLEMENTAIRE
En disant toujours que "la naissance n'est pas un médaille à mettre sur la poitrine, mais un sacerdoce pour se mettre au service de son peuple",
Mansour Bouna Ndiaye a été l'artisan de la loi faisant le lendemain de chaque fête d'achoura "Tamkharite" un jour férié, chômé et payé.
En faisant tout cela, Mansour s'est approprié cette citation de Dale Carnegie qui disait : "Je ne passerai pas deux fois par le chemin de la vie. Donc, tout le bien ou le plaisir que je puis apporter à mes semblables, c'est maintenant que je dois le faire. Que rien ne me fasse négliger ou retarder ce devoir, car l'occasion ne se reproduira pas".
En 1948, Mansour Bouna a été l'artisan du développement sportif de Louga. Il faisait venir de Saint-Louis des équipes qui participaient à des tournois de toutes sortes. Mansour Bouna a été pendant longtemps président de l'ASAC NDIAMBOUR. En 1957, avec des partenaires français, il créa la Société d'exploitation des produits agricoles (SEPA) qui avait généré beaucoup d'emplois, mais aussi finançait beaucoup d'agriculteurs.
Dans les années 70, il fonda avec son ami Paul Boimont la Compagnie sénégalaise d'exploitation des arachides de bouche (COSEAB). Beaucoup de femmes et de jeunes Lougatois y ont trouvé un gagne-pain.
À l'actif de Mansour Bouna, la création de la SENEGOM, une société qui exploitait la gomme arabique, et de la Nouvelle confiserie sénégalaise –(NOCOSE).
5 : LE PARLEMENTAIRE
En disant toujours que "la naissance n'est pas un médaille à mettre sur la poitrine, mais un sacerdoce pour se mettre au service de son peuple",
Mansour Bouna Ndiaye a été l'artisan de la loi faisant le lendemain de chaque fête d'achoura "Tamkharite" un jour férié, chômé et payé.
En faisant tout cela, Mansour s'est approprié cette citation de Dale Carnegie qui disait : "Je ne passerai pas deux fois par le chemin de la vie. Donc, tout le bien ou le plaisir que je puis apporter à mes semblables, c'est maintenant que je dois le faire. Que rien ne me fasse négliger ou retarder ce devoir, car l'occasion ne se reproduira pas".
BIOGRAPHIE
État civil : Né le 10 mai 1933 à Louga
1940 à 1947 : École primaire à Louga
1948 à 1953 : Collège moderne Maurice Delafosse Dakar
Diplômes obtenus
1956 : Thèse (Evolution du mouvement coopératif au Sénégal, CNCA Paris)
1957 : Diplôme de l'Ecole Internationale de la Coopération (CNCA, Paris)
1966 : Thèse de doctorat (Troisième cycle) : Coopératives et traitant au Sine Saloum
Projet de loi
1985 : Fête du Nouvel an musulman
Livres parus
1987 : Panorama politique du Sénégal ou les mémoires d'un enfant du siècle (NEAS)
2008 : Un prince qui croyait à la démocratie (NEAS)
Distinctions
1963 : Chevalier de l'Ordre du Mérite
1980 : Officier de l'Ordre du Mérite
1989 : Commandeur de l'Ordre du Mérite
1991 : Chevalier de l'Ordre du Lion
2003 : Ordre des Arts et Lettres
Fonctions et postes occupés :
Novembre 1953 à mai1956 : Directeur de la société d'études et des productions africaines (filiale Lesieur Afrique) pour la région de Louga et du Fleuve où il a assuré 500 millions de FCFA par an à 92 traitants pour l'achat de 12000 tonnes d'arachide.
1957 à 1960 : Directeur de la SMDR à San au Mali par le Gouverneur général de l'AOF
1960 à 1968 : Directeur adjoint du service de la coopération du Sénégal
Inspecteur des coopératives et de l'ONCAD
1962 : Membre du Bureau politique du PS au moment des événements de décembre 1962, aux côtés des présidents Lamine Guèye, Léopold Sedar Senghor, Mamadou Dia, Waldiodio Ndiaye, Ibrahima Sarr, Me Doudou Thiam, Me Babacar Sèye, Me André Guillabert
1968 à 1972 : Directeur commercial des pétroles BRITISH PETROLEUM du Sénégal
1970 à 2001 : Conseiller municipal de Louga
1972 à 1999 : Actionnaire et PCA de la société COSEAB du Sénégal
1975 : Président du Ndiambour
1976 à 1979 : Maire de Louga
1978 à 1983 : Député du Sénégal
2007 : Maire honoraire de Louga
Conservateur du Musée d'histoire du Djolof de Yang-Yang
A la demande du gouvernement du Sénégal et à titre personnel a été reçu par les présidents Modibo Keïta, Ahmed Sekou Touré, Maurice Yameogo, MoussaTraoré, le Sultan de Brunei, l'Emir de Bahreïn, le Roi d'Abu Dhabi et son fils, le président François Mitterrand.
Youssou Mbargane Mbaye
1er Vice-président national des communicateurs traditionnels du Sénégal et Lougatois jusqu'aux os
État civil : Né le 10 mai 1933 à Louga
1940 à 1947 : École primaire à Louga
1948 à 1953 : Collège moderne Maurice Delafosse Dakar
Diplômes obtenus
1956 : Thèse (Evolution du mouvement coopératif au Sénégal, CNCA Paris)
1957 : Diplôme de l'Ecole Internationale de la Coopération (CNCA, Paris)
1966 : Thèse de doctorat (Troisième cycle) : Coopératives et traitant au Sine Saloum
Projet de loi
1985 : Fête du Nouvel an musulman
Livres parus
1987 : Panorama politique du Sénégal ou les mémoires d'un enfant du siècle (NEAS)
2008 : Un prince qui croyait à la démocratie (NEAS)
Distinctions
1963 : Chevalier de l'Ordre du Mérite
1980 : Officier de l'Ordre du Mérite
1989 : Commandeur de l'Ordre du Mérite
1991 : Chevalier de l'Ordre du Lion
2003 : Ordre des Arts et Lettres
Fonctions et postes occupés :
Novembre 1953 à mai1956 : Directeur de la société d'études et des productions africaines (filiale Lesieur Afrique) pour la région de Louga et du Fleuve où il a assuré 500 millions de FCFA par an à 92 traitants pour l'achat de 12000 tonnes d'arachide.
1957 à 1960 : Directeur de la SMDR à San au Mali par le Gouverneur général de l'AOF
1960 à 1968 : Directeur adjoint du service de la coopération du Sénégal
Inspecteur des coopératives et de l'ONCAD
1962 : Membre du Bureau politique du PS au moment des événements de décembre 1962, aux côtés des présidents Lamine Guèye, Léopold Sedar Senghor, Mamadou Dia, Waldiodio Ndiaye, Ibrahima Sarr, Me Doudou Thiam, Me Babacar Sèye, Me André Guillabert
1968 à 1972 : Directeur commercial des pétroles BRITISH PETROLEUM du Sénégal
1970 à 2001 : Conseiller municipal de Louga
1972 à 1999 : Actionnaire et PCA de la société COSEAB du Sénégal
1975 : Président du Ndiambour
1976 à 1979 : Maire de Louga
1978 à 1983 : Député du Sénégal
2007 : Maire honoraire de Louga
Conservateur du Musée d'histoire du Djolof de Yang-Yang
A la demande du gouvernement du Sénégal et à titre personnel a été reçu par les présidents Modibo Keïta, Ahmed Sekou Touré, Maurice Yameogo, MoussaTraoré, le Sultan de Brunei, l'Emir de Bahreïn, le Roi d'Abu Dhabi et son fils, le président François Mitterrand.
Youssou Mbargane Mbaye
1er Vice-président national des communicateurs traditionnels du Sénégal et Lougatois jusqu'aux os
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