L'invité de '' Janoo-bi '' sur Sudfm n'a point ménagé le Chef de l'État. Pour lui, les appels incessants du Président au dialogue ne sont faits que pour amuser la galerie et faire bonne impression à l'opinion. « Il cherche, dit-il en wolof, juste à nous réunir, à ameuter la presse. » Le député de poursuivre : « Ce qui l'intéresse c'est de faire du bruit, de prendre en photo tout le monde et de passer à autre chose. Entre Macky Sall et nous, il ne peut plus y avoir un contrat de confiance car, entre ce qu'il dit et ce qu'il fait , il y a un fossé. Nous avons eu l'opportunité de nous en rendre compte avec la question de la limitation de son mandat à 5 ans, la nomination d'Aliou Sall alors qu'il avait juré de jamais prendre de décret en sa faveur. »
Ousmane Sonko de donner son point sur ce qui pourrait, néanmoins, rendre possible ce dialogue déjà, à bien des égards, hypothétique. À l'en croire, il y a nécessité d'inventer une formule. '' Nous avons besoin de personnalités neutres autour de qui il y a un consensus. Il faut aussi que chaque partie accepte à l'autre son statut de membre au dialogue. Hélas, regrette-t-il, « les conditions du dialogue ne sont pas réunies. Il a appelé et récidivé, mais cela n'a jamais servi à quelque chose puisque les conclusions des discussions ont été jetées à la poubelle, pour l'essentiel. »
Sur ce chapitre, il conclut en préconisant une opposition pure, dure et sans fioritures. « Il faut que nous créons un rapport de force avec lui. Ce n'est pas un homme de dialogue. »
Interpellé sur le retrait très lent des cartes, le député pointe son doigt accusateur sur le Gouvernement qui se distingue, dit-il, par son ''Irresponsabilité''. Sonko ne comprend point comment 50 milliards de Cfa ont été dégagés juste pour la confection de cartes d'identité nationales alors que dans d'autres pays aux populations plus importantes, moins de 20 milliards ont suffi. « Le Président Macky Sall mérite même d'être poursuivi pour cela. »
Par rapport à la question des 10 millions de francs prévus au profit des députés au titre de pécule de rentrée, l'honorable député dément avoir agité le débat, mais confirme que l'argent est disponible et que l'information provient du bureau de l'Assemblée. « Il suffisait juste qu'aucun député ne s'y oppose pour que l'argent soit distribué », affirme Ousmane Sonko qui confie que certains de ses collègues sont venus le supplier de ne guère manifester son opposition...
Ousmane Sonko de donner son point sur ce qui pourrait, néanmoins, rendre possible ce dialogue déjà, à bien des égards, hypothétique. À l'en croire, il y a nécessité d'inventer une formule. '' Nous avons besoin de personnalités neutres autour de qui il y a un consensus. Il faut aussi que chaque partie accepte à l'autre son statut de membre au dialogue. Hélas, regrette-t-il, « les conditions du dialogue ne sont pas réunies. Il a appelé et récidivé, mais cela n'a jamais servi à quelque chose puisque les conclusions des discussions ont été jetées à la poubelle, pour l'essentiel. »
Sur ce chapitre, il conclut en préconisant une opposition pure, dure et sans fioritures. « Il faut que nous créons un rapport de force avec lui. Ce n'est pas un homme de dialogue. »
Interpellé sur le retrait très lent des cartes, le député pointe son doigt accusateur sur le Gouvernement qui se distingue, dit-il, par son ''Irresponsabilité''. Sonko ne comprend point comment 50 milliards de Cfa ont été dégagés juste pour la confection de cartes d'identité nationales alors que dans d'autres pays aux populations plus importantes, moins de 20 milliards ont suffi. « Le Président Macky Sall mérite même d'être poursuivi pour cela. »
Par rapport à la question des 10 millions de francs prévus au profit des députés au titre de pécule de rentrée, l'honorable député dément avoir agité le débat, mais confirme que l'argent est disponible et que l'information provient du bureau de l'Assemblée. « Il suffisait juste qu'aucun député ne s'y oppose pour que l'argent soit distribué », affirme Ousmane Sonko qui confie que certains de ses collègues sont venus le supplier de ne guère manifester son opposition...
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