(Franceville, GABON) – Une victoire pour une place en quarts de finale ! C’est le challenge qui attend l’équipe nationale de football qui affronte le Zimbabwe ce soir (19h) au stade de Franceville pour le compte de la 2ème journée des phases de poules de la coupe d’Afrique des nations «Gabon 2017».
Les «Warriors» qui ont enregistré un match nul (2-2) face à l’ogre algérien, voudraient certainement se relancer devant les «Lions» qui veulent composter leur ticket pour les quarts dès ce soir.
Ce qui promet de chaudes empoignades comme l’a laissé déjà entendre le sélectionneur du Zimbabwe, Callisto Pasuwa, qui persiste et signe que son équipe est le favori de cette poule B composée aussi de la Tunisie et de l’Algérie.
«Jouer pour gagner, c’est notre slogan. Ce sera un match très chaud» contre le Sénégal, a-t-il prévenu lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.
Mais Aliou Cissé n’entend point se laisser divertir. Sa mission c’est d’accéder aux quarts de finale qui fuient le Sénégal depuis 2006.
Ironie de l’histoire, le Sénégal partageait la même poule avec le Zimbabwe. Un soir du 23 janvier 2006 à Port Saïd, Henri Camara (59ème min) puis, Issa Bâ (80ème min) avaient permis aux Lions de battre les Warriors (2-0).
C’était la deuxième participation du Zimbabwe dans une phase finale de coupe d’Afrique. La première, c’était en Tunisie en 2004. Le pays de Mugabe s’était encore arrêté au premier tour après deux défaites (1-2, contre l’Egypte et 5-3 devant le Cameroun). Les Warriors réussiront toute de même à sauver l’honneur en s’imposant (2-1) devant… l’Algérie.
L’ombre de Feu Jules François Bocandé
Les rencontres entre le Zimbabwe et le Sénégal sont rares (six au total). Mais depuis 1985, chaque match entre ces deux pays, rappelle bien un certain Jules Françoise Bertrand Bocandé. L’ancien attaquant sénégalais avait réalisé un hat-trick historique qui avait permis au Sénégal de retrouver la Coupe d’Afrique des nations en 1986. C’était en 1985 au stade Demba Diop de Dakar devant le même adversaire. Ce, après 18 longues années d’attente. Depuis Asmara en 1968, les «Lions» n’avaient plus retrouvé cette fête du football africain. C’est dire que le Zimbabwe réussit souvent au Sénégal. Après les éliminatoires de la CAN «Egypte 1986», la phase finale CAN 2006 encore en Egypte, les deux pays se retrouvent à nouveau dans une même poule B au Gabon.
Quand le Zimbabwe donnait un coup de pouce au Sénégal
Le 31 janvier 2006, rappelle un bon souvenir pour le Sénégal. Après avoir réussi une bonne entrée en matière en s’imposant (2-0) à Port Saïd devant son adversaire du jour, les «Lions» vont sombrer avec deux défaites d’affilée contre le Ghana (1-0) et face au Nigeria (2-1).
Beaucoup d’observateurs croyaient alors que le Sénégal d’Abdoulaye Sarr et d’Amara Traoré étaient éliminés. Le ministre des Sports d’alors, El Hadji Daouda Faye «Vava» avait lancé cette fameuse phrase face aux journalistes sportifs : «j’ai eu raison sur la presse» qui, dans son entendement avait «imposé» le duo Laye Sarr–Amara Traoré alors que lui plaiderait pour une expertise étrangère.
Mais, le ministre n’avait pas pris en compte le résultat des Warriors contre le Black Star. L’éthique sportive imposant que les deux rencontres se jouent simultanément (Nigéria –Sénégal à Port Saïd ; Ghana –Zimbabwe à Ismaïlia), les Ghanéens vont s’incliner (1-2) devant une sélection zimbabwéenne qui tenait à sauver son honneur après son élimination.
Au finish et contre toute entente, le Sénégal composte son ticket pour les quarts de finale à Alexandrie pour y affronter et battre (3-2) la Guinée. Pendant ce temps, le Ghana et le Zimbabwe sont contraints de quitter l’Egypte.
Parce que contrairement à la réglementation de la Fifa qui applique le goal-différence particulier (confrontation entre les deux équipes) en cas d’égalité de points, la CAF, elle mettait l’accent sur la goal-différence. Le Sénégal avait 3 points et un goal différence (0) passe devant le Ghana 3 points aussi. Mais avec un goal-différence de -1.
Abdoulaye THIAM
(Envoyé Spécial de Sud Quotidien)
Les «Warriors» qui ont enregistré un match nul (2-2) face à l’ogre algérien, voudraient certainement se relancer devant les «Lions» qui veulent composter leur ticket pour les quarts dès ce soir.
Ce qui promet de chaudes empoignades comme l’a laissé déjà entendre le sélectionneur du Zimbabwe, Callisto Pasuwa, qui persiste et signe que son équipe est le favori de cette poule B composée aussi de la Tunisie et de l’Algérie.
«Jouer pour gagner, c’est notre slogan. Ce sera un match très chaud» contre le Sénégal, a-t-il prévenu lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.
Mais Aliou Cissé n’entend point se laisser divertir. Sa mission c’est d’accéder aux quarts de finale qui fuient le Sénégal depuis 2006.
Ironie de l’histoire, le Sénégal partageait la même poule avec le Zimbabwe. Un soir du 23 janvier 2006 à Port Saïd, Henri Camara (59ème min) puis, Issa Bâ (80ème min) avaient permis aux Lions de battre les Warriors (2-0).
C’était la deuxième participation du Zimbabwe dans une phase finale de coupe d’Afrique. La première, c’était en Tunisie en 2004. Le pays de Mugabe s’était encore arrêté au premier tour après deux défaites (1-2, contre l’Egypte et 5-3 devant le Cameroun). Les Warriors réussiront toute de même à sauver l’honneur en s’imposant (2-1) devant… l’Algérie.
L’ombre de Feu Jules François Bocandé
Les rencontres entre le Zimbabwe et le Sénégal sont rares (six au total). Mais depuis 1985, chaque match entre ces deux pays, rappelle bien un certain Jules Françoise Bertrand Bocandé. L’ancien attaquant sénégalais avait réalisé un hat-trick historique qui avait permis au Sénégal de retrouver la Coupe d’Afrique des nations en 1986. C’était en 1985 au stade Demba Diop de Dakar devant le même adversaire. Ce, après 18 longues années d’attente. Depuis Asmara en 1968, les «Lions» n’avaient plus retrouvé cette fête du football africain. C’est dire que le Zimbabwe réussit souvent au Sénégal. Après les éliminatoires de la CAN «Egypte 1986», la phase finale CAN 2006 encore en Egypte, les deux pays se retrouvent à nouveau dans une même poule B au Gabon.
Quand le Zimbabwe donnait un coup de pouce au Sénégal
Le 31 janvier 2006, rappelle un bon souvenir pour le Sénégal. Après avoir réussi une bonne entrée en matière en s’imposant (2-0) à Port Saïd devant son adversaire du jour, les «Lions» vont sombrer avec deux défaites d’affilée contre le Ghana (1-0) et face au Nigeria (2-1).
Beaucoup d’observateurs croyaient alors que le Sénégal d’Abdoulaye Sarr et d’Amara Traoré étaient éliminés. Le ministre des Sports d’alors, El Hadji Daouda Faye «Vava» avait lancé cette fameuse phrase face aux journalistes sportifs : «j’ai eu raison sur la presse» qui, dans son entendement avait «imposé» le duo Laye Sarr–Amara Traoré alors que lui plaiderait pour une expertise étrangère.
Mais, le ministre n’avait pas pris en compte le résultat des Warriors contre le Black Star. L’éthique sportive imposant que les deux rencontres se jouent simultanément (Nigéria –Sénégal à Port Saïd ; Ghana –Zimbabwe à Ismaïlia), les Ghanéens vont s’incliner (1-2) devant une sélection zimbabwéenne qui tenait à sauver son honneur après son élimination.
Au finish et contre toute entente, le Sénégal composte son ticket pour les quarts de finale à Alexandrie pour y affronter et battre (3-2) la Guinée. Pendant ce temps, le Ghana et le Zimbabwe sont contraints de quitter l’Egypte.
Parce que contrairement à la réglementation de la Fifa qui applique le goal-différence particulier (confrontation entre les deux équipes) en cas d’égalité de points, la CAF, elle mettait l’accent sur la goal-différence. Le Sénégal avait 3 points et un goal différence (0) passe devant le Ghana 3 points aussi. Mais avec un goal-différence de -1.
Abdoulaye THIAM
(Envoyé Spécial de Sud Quotidien)