Dans l'histoire des mondes, les vrais changements ont d'abord suscité la crainte avant la passion. Dans l'histoire du Sénégal, lequel des nombreux candidats incarnent ce vrai changement tant attendu? Je l'ai espéré, je l'ai même créé en 2000, mais il a été usurpé. L'homme qui aurait du être adulé aujourd'hui est devenu un vieillard accroche à son pouvoir, d'où le délogeront dans quelques semaines sans nul doute les mêmes jeunes qui l'y ont installé dix ans plus tôt.
Aujourd'hui à un tournant de sa vie politique, le Sénégal se trouve confronte a un choix difficile, devant une opposition désunie, des candidatures somme toute sans précèdent, et un parti au pouvoir qui ne reculera devant rien pour conserver leur mainmise sur un pays décimé, fatigué, et a la recherche de son prochain leader. J'aurais espère que nous avons appris de nos erreurs en tant que peuple, que durant ces dix ans de galère et de frustration silencieuse nous avons compris notre leçon et que nous ne répéterions pas les mêmes erreurs. Pendant 40 ans on nous a enfermes dans une politique de basse catégorie, ou le culte de la personne suffisait à imposer une présence, un nom, un parti. Politique de basse catégorie, faite de griotisme, de clientélisme, de corruption, au détriment des programmes politiques, plans, budgets et objectifs nationaux qui servent les intérêts du peuple sénégalais. Pendant 40 ans, nous nous sommes contentes des discours - beaux, certes - des grammairiens, des énarques et des technocrates. Que de belles formes mais que de coquilles vides. On avait pensé avoir vu le pire jusqu'a ce que le PDS se voit offrir le pouvoir. Et la on a vu a quoi pouvait ressembler l'enfer. Et on refuse de s’y habituer.
On a le choix. 2012. Un choix qui n'aura de sens que si nous acceptons de nous laisser manipuler et de considérer les choses essentielles: les systèmes, les institutions, la vision non sur un mandat, mais sur les 50 prochaines années.
C'est comme cela que les grands pays se bâtissent. Il est temps que le citoyen sénégalais arrête de regarder le court terme et s'occupe de 2050, 2060. Oui nous ne serons pas la, mais nous l'aurons construit! Le court terme, nous l'avons déjà perdu. Les écoles, les enseignants, les hôpitaux, la nourriture abondante, les grandes villes modernes ne seront pas faites sur un mandat, ne croyez aucun des candidats qui vous promettront ces choses, ils vous prennent pour des enfants. Mais par contre, dans 10 ou 20 ans, oui, on peut avoir les meilleures écoles d'Afrique, on peut transformer nos campagnes arides, on peut recréer des zones industrielles compétitives, on peut avoir une main d'œuvre qualifiée et compétente capable de jouer un rôle important dans l'économie mondiale, bref, le rêve est possible, mais il ne commencera que si nous ouvrons les yeux.
Pour que le pays ne tombe pas dans le gouffre ou n'y reste pas, il nous faut un leader courageux. Cela a juste l'air d'être des mots, mais le courage est la qualité qui manque le plus à nos gouvernants. Ce n'est pas facile de déployer une politique de développement qui irait a l'encontre d'intérêts établis, qui gêneraient les relations établies, mais pour le Sénégal, comme récemment pour le Brésil et le Venezuela, ne connaitra aucune émergence en suivant les ordres établis par les puissances occidentales. Il faudra du courage à notre prochain leader pour sortir de cette “matrix”, et oser des chemins nouveaux, tout en gardant l'intérêt de ces alliances, si toutefois il y en a un. Il faudra du courage pour affronter le laxisme de nos citoyens quant à leurs devoirs, le laisser-faire dans nos administrations quant à leurs responsabilités, et la facilité généralisée, qui fait que chacun se croit méritant, même sans lever le bout du doigt. J'ai vu ce courage dans certains des candidats, je me garderai bien de citer des noms à ce stade, mais je l'ai vu et admire.
Il nous faut un leader qui osera trancher et rompre avec les méthodes passées. Rien de ce qui a été fait jusque -la ne marche. Mais alors il faut arrêter et essayer autre chose. On ne fait pas du neuf avec du vieux. Osons ce changement que nous désirons tant. Nos institutions sont les garants de notre stabilité. Le pays sera aussi fort que ses institutions et nous devons exiger de notre prochain président qu'il rétablisse la légitimité institutionnelle de l'Assemblée Nationale, la voix du peuple, celle de la Justice, celle du Conseil Constitutionnel, mais aussi celles des administrations et des ministères. Aujourd'hui certains ministres sont incapables de prononcer deux phrases correctement, on les retrouve dans les grandes conférences, presses de pouvoir savourer les pauses-cafés, les bars ou le shopping.., pendant que le monde avance. Cela suffit.
Plus que tout, dans un pays ou tout le monde désire la justice mais n'y croit plus, ou tout le monde désire la droiture mais n'y croit, ou tout le monde désire l'honnêteté mais ne le voit plus, il est important que le prochain leader incarne et réinstaure ces valeurs centrales pour tout citoyen. Il est possible d'avoir une véritable justice au Sénégal, il est possible de traiter avec une administration honnête, et il est possible que nos gouvernants élus se comportent avec droiture. Notre prochain président devra mettre en avant le sens de l'éthique, et incarner cette éthique dans toutes ses actions. Pourquoi tant de jeunes sont-ils épris d'un Sankara ou d'un Lumumba? Parce qu'ils y avaient cru jusqu'au bout. Notre président en 2012 devra porter cette même foi, afin que le peuple sénégalais pardonne et redécouvre la foi en lui-même, en ses capacités et en sa nation.
D'où mon point essentiel, tout le reste n'étant qu'un prélude.. Le reste du monde est en pénurie d'étiquettes à cause du sénégalais. Nous y allons de bon cœur et collons une étiquette a tout ce qui bouge sans essayer de regarder et écouter objectivement ce que chacun des candidats à la présidentielle nous propose. Donc Youssou est chanteur et c'est tout. Idrissa et Macky étaient premier ministre et c'est tout. Niasse fut PS et ça s'arrête là pour lui. Djamil Sy est religieux et la c'est encore pire. C'est bien dommage ! Je ne l'ai jamais connu en tant que religieux, je l'ai découvert en tant qu'homme engagé dans un combat pour rétablir les droits civiques et remettre les gouvernants à l'ordre quant à leurs rôles et responsabilités. Avez-vous seulement lu ses articles, ses écrits, ses analyses sur les différents combats de libération dans le monde, y compris en Afrique du Sud sous l'apartheid? C'est un véritable intellectuel comme il fait plaisir de côtoyer et d'écouter.
Et s'il est religieux et alors? Qui n'est pas religieux? Pourquoi avons-nous cette tendance à vouloir absolument rejeter la religion d'un coté, tout en la vivant tous les jours de toute façon? Sur la question de la religion mêlée au pouvoir où à la politique, je défie quiconque de me citer un pays ou la religion n'est pas mêlée au pouvoir... un seul pays je dis! Les USA, donneurs de leçons devant l'eternel? “In God we trust”, it’s on their dollar bill, c'est sur leur monnaie. Le dimanche est jour férié, pourquoi? Parce que ceux qui l'ont établi allaient à la messe le dimanche matin. Noel est férié dans le monde et dans des centaines de pays, pourquoi? Pour fêter la naissance de Jésus Fils de Marie.
Arrêtons voyons avec ces considérations superficielles de vouloir "séparer" religion et politique ou pouvoir. Ce n'est qu'une propagande instaurée par qui on sait pour empêcher ce que nous savons. Les peuples ont le droit de choisir, et si les peuples choisissent de se reposer sur leur religion pour les guider, quelque soit cette religion, je dis tant mieux. L'Angleterre le fait bien, la Reine est chef de l'Eglise Anglicane, et personne ne la traite de religieuse! Qu'on ne me dise pas qu'elle n'a pas de pouvoir politique, le Premier Ministre chef du Gouvernement britannique doit s'agenouiller devant elle pour demander son autorisation et sa bénédiction de former le gouvernement.
Sénégalais, réveillons nous et arrêtons de vouloir absolument juger sans comprendre et répéter comme des perroquets sans comprendre. Dans leur nouvelle liberté arrachée au prix du sang, les tunisiens, les libyens et les égyptiens préfèrent confier leurs gouvernements à des personnes qui s'appuieront sur la religion. Ou est donc le problème? De quoi avons-nous si peur? Pourquoi voulons-nous accepter que d'autres nous imposent leur vision de leur monde, sans réfléchir à ce que nous voulons en tant que peuple? Nous savons tous que la religion est un élément central dans nos vies de musulmans ou de chrétiens vivant au Sénégal. Je n'ai jamais vu un pays où il y a autant de jours chômés et payés pour des fêtes religieuses, toutes confessions confondues. Pourquoi voulons-nous donc que celui qui dirige le Sénégal soit “différent” de nous, au point de ne rien laisser apparaitre de sa religion? Il nous faudrait un martien mes frères et sœurs. Vous pensez réellement que ceux qui nous ont dirigé avant était indépendants? Ce serait naïf. Senghor, de la minorité chrétienne, a bien fait de les protéger et de maintenir un équilibre nécessaire, Dieu merci, car nous partageons le même espace dans la paix et l'entraide. La venue du Pape Jean-Paul II a été un lobby de longue haleine, sous le Président Diouf. Mais aujourd'hui, on prie et on fait des sacrifices a des statues qui ont coute des millions d'euros, c'est aussi une forme de religion qui ne dit pas son nom.
Cela dit, Djamil indique, et c'est le seul candidat qui le dit: "si je suis élu, je démissionne de mon khalifat, et je démissionne de la tête de mon parti, afin de conserver mon indépendance et mon objectivité et ne pas servir des intérêts autres que celui du peuple sénégalais". C'est la première fois que j'entends un candidat annoncer une telle mesure et je suis charmé!
Mansour Sy Djamil, tant mieux s'il est religieux! On aura certainement moins de corruption, plus de compassion, plus d'honnêteté dans un gouvernement qui est devenu tellement décadent que plus rien ne choque. Je lui donnerai bien ma voix et celle de mes enfants. Qu'il soit religieux ne me choque guère, c'est qu'on accepte les francs-maçons qui me choquent.
Yewoulen!
Aissatou Sow
Aujourd'hui à un tournant de sa vie politique, le Sénégal se trouve confronte a un choix difficile, devant une opposition désunie, des candidatures somme toute sans précèdent, et un parti au pouvoir qui ne reculera devant rien pour conserver leur mainmise sur un pays décimé, fatigué, et a la recherche de son prochain leader. J'aurais espère que nous avons appris de nos erreurs en tant que peuple, que durant ces dix ans de galère et de frustration silencieuse nous avons compris notre leçon et que nous ne répéterions pas les mêmes erreurs. Pendant 40 ans on nous a enfermes dans une politique de basse catégorie, ou le culte de la personne suffisait à imposer une présence, un nom, un parti. Politique de basse catégorie, faite de griotisme, de clientélisme, de corruption, au détriment des programmes politiques, plans, budgets et objectifs nationaux qui servent les intérêts du peuple sénégalais. Pendant 40 ans, nous nous sommes contentes des discours - beaux, certes - des grammairiens, des énarques et des technocrates. Que de belles formes mais que de coquilles vides. On avait pensé avoir vu le pire jusqu'a ce que le PDS se voit offrir le pouvoir. Et la on a vu a quoi pouvait ressembler l'enfer. Et on refuse de s’y habituer.
On a le choix. 2012. Un choix qui n'aura de sens que si nous acceptons de nous laisser manipuler et de considérer les choses essentielles: les systèmes, les institutions, la vision non sur un mandat, mais sur les 50 prochaines années.
C'est comme cela que les grands pays se bâtissent. Il est temps que le citoyen sénégalais arrête de regarder le court terme et s'occupe de 2050, 2060. Oui nous ne serons pas la, mais nous l'aurons construit! Le court terme, nous l'avons déjà perdu. Les écoles, les enseignants, les hôpitaux, la nourriture abondante, les grandes villes modernes ne seront pas faites sur un mandat, ne croyez aucun des candidats qui vous promettront ces choses, ils vous prennent pour des enfants. Mais par contre, dans 10 ou 20 ans, oui, on peut avoir les meilleures écoles d'Afrique, on peut transformer nos campagnes arides, on peut recréer des zones industrielles compétitives, on peut avoir une main d'œuvre qualifiée et compétente capable de jouer un rôle important dans l'économie mondiale, bref, le rêve est possible, mais il ne commencera que si nous ouvrons les yeux.
Pour que le pays ne tombe pas dans le gouffre ou n'y reste pas, il nous faut un leader courageux. Cela a juste l'air d'être des mots, mais le courage est la qualité qui manque le plus à nos gouvernants. Ce n'est pas facile de déployer une politique de développement qui irait a l'encontre d'intérêts établis, qui gêneraient les relations établies, mais pour le Sénégal, comme récemment pour le Brésil et le Venezuela, ne connaitra aucune émergence en suivant les ordres établis par les puissances occidentales. Il faudra du courage à notre prochain leader pour sortir de cette “matrix”, et oser des chemins nouveaux, tout en gardant l'intérêt de ces alliances, si toutefois il y en a un. Il faudra du courage pour affronter le laxisme de nos citoyens quant à leurs devoirs, le laisser-faire dans nos administrations quant à leurs responsabilités, et la facilité généralisée, qui fait que chacun se croit méritant, même sans lever le bout du doigt. J'ai vu ce courage dans certains des candidats, je me garderai bien de citer des noms à ce stade, mais je l'ai vu et admire.
Il nous faut un leader qui osera trancher et rompre avec les méthodes passées. Rien de ce qui a été fait jusque -la ne marche. Mais alors il faut arrêter et essayer autre chose. On ne fait pas du neuf avec du vieux. Osons ce changement que nous désirons tant. Nos institutions sont les garants de notre stabilité. Le pays sera aussi fort que ses institutions et nous devons exiger de notre prochain président qu'il rétablisse la légitimité institutionnelle de l'Assemblée Nationale, la voix du peuple, celle de la Justice, celle du Conseil Constitutionnel, mais aussi celles des administrations et des ministères. Aujourd'hui certains ministres sont incapables de prononcer deux phrases correctement, on les retrouve dans les grandes conférences, presses de pouvoir savourer les pauses-cafés, les bars ou le shopping.., pendant que le monde avance. Cela suffit.
Plus que tout, dans un pays ou tout le monde désire la justice mais n'y croit plus, ou tout le monde désire la droiture mais n'y croit, ou tout le monde désire l'honnêteté mais ne le voit plus, il est important que le prochain leader incarne et réinstaure ces valeurs centrales pour tout citoyen. Il est possible d'avoir une véritable justice au Sénégal, il est possible de traiter avec une administration honnête, et il est possible que nos gouvernants élus se comportent avec droiture. Notre prochain président devra mettre en avant le sens de l'éthique, et incarner cette éthique dans toutes ses actions. Pourquoi tant de jeunes sont-ils épris d'un Sankara ou d'un Lumumba? Parce qu'ils y avaient cru jusqu'au bout. Notre président en 2012 devra porter cette même foi, afin que le peuple sénégalais pardonne et redécouvre la foi en lui-même, en ses capacités et en sa nation.
D'où mon point essentiel, tout le reste n'étant qu'un prélude.. Le reste du monde est en pénurie d'étiquettes à cause du sénégalais. Nous y allons de bon cœur et collons une étiquette a tout ce qui bouge sans essayer de regarder et écouter objectivement ce que chacun des candidats à la présidentielle nous propose. Donc Youssou est chanteur et c'est tout. Idrissa et Macky étaient premier ministre et c'est tout. Niasse fut PS et ça s'arrête là pour lui. Djamil Sy est religieux et la c'est encore pire. C'est bien dommage ! Je ne l'ai jamais connu en tant que religieux, je l'ai découvert en tant qu'homme engagé dans un combat pour rétablir les droits civiques et remettre les gouvernants à l'ordre quant à leurs rôles et responsabilités. Avez-vous seulement lu ses articles, ses écrits, ses analyses sur les différents combats de libération dans le monde, y compris en Afrique du Sud sous l'apartheid? C'est un véritable intellectuel comme il fait plaisir de côtoyer et d'écouter.
Et s'il est religieux et alors? Qui n'est pas religieux? Pourquoi avons-nous cette tendance à vouloir absolument rejeter la religion d'un coté, tout en la vivant tous les jours de toute façon? Sur la question de la religion mêlée au pouvoir où à la politique, je défie quiconque de me citer un pays ou la religion n'est pas mêlée au pouvoir... un seul pays je dis! Les USA, donneurs de leçons devant l'eternel? “In God we trust”, it’s on their dollar bill, c'est sur leur monnaie. Le dimanche est jour férié, pourquoi? Parce que ceux qui l'ont établi allaient à la messe le dimanche matin. Noel est férié dans le monde et dans des centaines de pays, pourquoi? Pour fêter la naissance de Jésus Fils de Marie.
Arrêtons voyons avec ces considérations superficielles de vouloir "séparer" religion et politique ou pouvoir. Ce n'est qu'une propagande instaurée par qui on sait pour empêcher ce que nous savons. Les peuples ont le droit de choisir, et si les peuples choisissent de se reposer sur leur religion pour les guider, quelque soit cette religion, je dis tant mieux. L'Angleterre le fait bien, la Reine est chef de l'Eglise Anglicane, et personne ne la traite de religieuse! Qu'on ne me dise pas qu'elle n'a pas de pouvoir politique, le Premier Ministre chef du Gouvernement britannique doit s'agenouiller devant elle pour demander son autorisation et sa bénédiction de former le gouvernement.
Sénégalais, réveillons nous et arrêtons de vouloir absolument juger sans comprendre et répéter comme des perroquets sans comprendre. Dans leur nouvelle liberté arrachée au prix du sang, les tunisiens, les libyens et les égyptiens préfèrent confier leurs gouvernements à des personnes qui s'appuieront sur la religion. Ou est donc le problème? De quoi avons-nous si peur? Pourquoi voulons-nous accepter que d'autres nous imposent leur vision de leur monde, sans réfléchir à ce que nous voulons en tant que peuple? Nous savons tous que la religion est un élément central dans nos vies de musulmans ou de chrétiens vivant au Sénégal. Je n'ai jamais vu un pays où il y a autant de jours chômés et payés pour des fêtes religieuses, toutes confessions confondues. Pourquoi voulons-nous donc que celui qui dirige le Sénégal soit “différent” de nous, au point de ne rien laisser apparaitre de sa religion? Il nous faudrait un martien mes frères et sœurs. Vous pensez réellement que ceux qui nous ont dirigé avant était indépendants? Ce serait naïf. Senghor, de la minorité chrétienne, a bien fait de les protéger et de maintenir un équilibre nécessaire, Dieu merci, car nous partageons le même espace dans la paix et l'entraide. La venue du Pape Jean-Paul II a été un lobby de longue haleine, sous le Président Diouf. Mais aujourd'hui, on prie et on fait des sacrifices a des statues qui ont coute des millions d'euros, c'est aussi une forme de religion qui ne dit pas son nom.
Cela dit, Djamil indique, et c'est le seul candidat qui le dit: "si je suis élu, je démissionne de mon khalifat, et je démissionne de la tête de mon parti, afin de conserver mon indépendance et mon objectivité et ne pas servir des intérêts autres que celui du peuple sénégalais". C'est la première fois que j'entends un candidat annoncer une telle mesure et je suis charmé!
Mansour Sy Djamil, tant mieux s'il est religieux! On aura certainement moins de corruption, plus de compassion, plus d'honnêteté dans un gouvernement qui est devenu tellement décadent que plus rien ne choque. Je lui donnerai bien ma voix et celle de mes enfants. Qu'il soit religieux ne me choque guère, c'est qu'on accepte les francs-maçons qui me choquent.
Yewoulen!
Aissatou Sow
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