Après avoir différé plusieurs fois cette prise de parole, il m’est aujourd’hui apparu indispensable, ne serait-ce que par devoir citoyen, de participer à la réflexion sur la situation de notre pays. Cela me paraît d’autant plus impérieux qu’en vérité, ce ne sont plus seulement les esprits pessimistes qui avertissent des graves dangers qui guettent la démocratie sénégalaise. Au contraire, les Sénégalais de souche comme d’adoption, ainsi que les Amis du Sénégal et les institutions internationales, savent parfaitement lire les signes évidents d’un chaos dont il ne suffit plus, désormais, de dédramatiser ironiquement la probabilité, d’un simple revers de la main. L’irréversibilité, l’étendue et la profondeur des dommages, directs comme collatéraux, l’interdisent à chacun d’entre nous.
Ces situations prévisibles et lourdes de dangers peuvent être évitées et c’est tout le sens qu’il faudrait donner à ma présente intervention.
Ayant accompagné le Président Wade depuis son accession à la magistrature suprême, après avoir participé à l’alternance survenue en 2000, nous avions tous loué ses efforts inlassables et son combat pour l’accomplissement des desseins qu’il a toujours nourris pour le destin de notre continent.
Chantre de la démocratie et du panafricanisme, Maître Abdoulaye WADE est entré dans l’Histoire et y restera. En effet, depuis 2000, il a, en tant que chef de l’Etat du Sénégal, réalisé bon nombre de programmes qui resteront pour la postérité.
Pour ma part, le problème de bilan ne se posera pas à lui tant il a ouvert de chantiers aussi divers que variés dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de la diplomatie, de la réduction des fossés et fractures entre le Nord et le Sud en termes numérique et scientifique et dans bien d’autres domaines encore. Sans compter son attachement obstiné à la souveraineté de l’Afrique et à la gouvernance mondiale, une posture qui s’imposait dans un contexte de mondialisation où notre continent risquait d’être laissé en rade.
C’est donc le lieu de m’adresser au Président de Tous les Sénégalais :
Après tout ce que vous avez fait pour notre pays et pour le destin de l’Afrique, Monsieur le Président, vous êtes aujourd’hui face à votre destin. Je le dis d’autant plus sincèrement que Dieu vous donné un grand destin. Au soir de ce destin, vous avez encore des décisions capitales à prendre. Celles-ci sont, naturellement, graves et déterminantes pour notre pays et pour l’Afrique qui a toujours été au cœur de votre inlassable combat.
Monsieur le Président, même si je peux me tromper, je suis de ceux qui pensent que cette belle et noble page que vous avez su écrire si magistralement devrait être jalousement et héroïquement fermée par vous et par vous seul.
C’est donc sur la manière que je voudrais particulièrement insister.
En effet, pour Toutes les Sénégalaises et Tous les Sénégalais, sans exception aucune, votre geste doit être impérativement et exceptionnellement beau, inoubliable. Vous le méritez !
Puissiez-vous voir que, autant vos partisans dont nous sommes et qui vous appelaient affectueusement Le Sauveur en 2000 comme le commun des Sénégalais, partisans et opposants
confondus, aspirent tous, sincèrement et définitivement, à ce que vous entriez dans l’Histoire des Grands Hommes et Femmes ayant sauvé leur peuple.
Monsieur le Président, vous avez déjà TOUT gagné avec le Peuple. Restez alors avec le Peuple !
C’est mon vœu le plus ardent, pour vous et pour mon pays.
Papa Ibra SAMB
Professeur Titulaire de Biologie Végétale de Classe Exceptionnelle
Chevalier des Palmes Académiques du CAMES
Ces situations prévisibles et lourdes de dangers peuvent être évitées et c’est tout le sens qu’il faudrait donner à ma présente intervention.
Ayant accompagné le Président Wade depuis son accession à la magistrature suprême, après avoir participé à l’alternance survenue en 2000, nous avions tous loué ses efforts inlassables et son combat pour l’accomplissement des desseins qu’il a toujours nourris pour le destin de notre continent.
Chantre de la démocratie et du panafricanisme, Maître Abdoulaye WADE est entré dans l’Histoire et y restera. En effet, depuis 2000, il a, en tant que chef de l’Etat du Sénégal, réalisé bon nombre de programmes qui resteront pour la postérité.
Pour ma part, le problème de bilan ne se posera pas à lui tant il a ouvert de chantiers aussi divers que variés dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de la diplomatie, de la réduction des fossés et fractures entre le Nord et le Sud en termes numérique et scientifique et dans bien d’autres domaines encore. Sans compter son attachement obstiné à la souveraineté de l’Afrique et à la gouvernance mondiale, une posture qui s’imposait dans un contexte de mondialisation où notre continent risquait d’être laissé en rade.
C’est donc le lieu de m’adresser au Président de Tous les Sénégalais :
Après tout ce que vous avez fait pour notre pays et pour le destin de l’Afrique, Monsieur le Président, vous êtes aujourd’hui face à votre destin. Je le dis d’autant plus sincèrement que Dieu vous donné un grand destin. Au soir de ce destin, vous avez encore des décisions capitales à prendre. Celles-ci sont, naturellement, graves et déterminantes pour notre pays et pour l’Afrique qui a toujours été au cœur de votre inlassable combat.
Monsieur le Président, même si je peux me tromper, je suis de ceux qui pensent que cette belle et noble page que vous avez su écrire si magistralement devrait être jalousement et héroïquement fermée par vous et par vous seul.
C’est donc sur la manière que je voudrais particulièrement insister.
En effet, pour Toutes les Sénégalaises et Tous les Sénégalais, sans exception aucune, votre geste doit être impérativement et exceptionnellement beau, inoubliable. Vous le méritez !
Puissiez-vous voir que, autant vos partisans dont nous sommes et qui vous appelaient affectueusement Le Sauveur en 2000 comme le commun des Sénégalais, partisans et opposants
confondus, aspirent tous, sincèrement et définitivement, à ce que vous entriez dans l’Histoire des Grands Hommes et Femmes ayant sauvé leur peuple.
Monsieur le Président, vous avez déjà TOUT gagné avec le Peuple. Restez alors avec le Peuple !
C’est mon vœu le plus ardent, pour vous et pour mon pays.
Papa Ibra SAMB
Professeur Titulaire de Biologie Végétale de Classe Exceptionnelle
Chevalier des Palmes Académiques du CAMES
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