La psychose de l’apparition du virus de la fièvre ébola gagne du terrain et pousse de plus en plus les populations à la méfiance et à la prudence, pour éviter toute possibilité de contamination.
En effet, l’importance des mouvements de personnes, notamment des éleveurs et des commerçants durant les marchés hebdomadaires dans la région de Louga, notamment à Dahra-Djoloff, Linguère, Gouille-M’beuth, Keur Momar Sarr, Coki, Léona, N’diagne, Kébémer et N’dande, entre autres, doit amener les autorités administratives et sanitaires locales, à mettre en œuvre des dispositifs de prévention, de riposte, et de lutte contre le virus de la fièvre ébola.
Ainsi, tous les districts sanitaires de la région, doivent élaborer et se doter de plans de prévention, de riposte, et de lutte contre ce virus, en formant d’abord leurs agents, puis en les dotant de moyens d’intervention adéquate.
Cela est d’autant plus nécessaire, que la psychose gagne davantage de terrain, et hante les populations, à telle enseigne, que toute maladie accompagnée de vomissement et ou de fièvre, fait aussitôt penser à tort ou à raison au virus ébola.
Ainsi, il arrive que des malades soient souvent victimes de non assistance à une personne en danger, du simple fait, que nombre d’individus s’abstiennent volontairement de venir en aide à des personnes victimes d’un quelconque malaise, de peur d’être contaminés.
Pour parer à toute éventualité, des caravanes de sensibilisation en direction des populations pour les amener à adopter de bonnes pratiques d’hygiène, doivent être initiées à tous les niveaux d’une région qui polarise autant de monde venant de tous les horizons pour s’approvisionner dans les marchés hebdomadaires.