Un travail en profondeur avait été initié par le ministère du tourisme pour vendre la destination « Sénégal ». Les pays de l’Afrique du nord plongés dans une instabilité politique, La Mauritanie et le Mali classés en zone rouge à cause de la menace terroriste qui y règne, notre pays pouvait profiter de la situation pour attirer les touristes.
L’alerte était donnée depuis plusieurs jours par des sources diplomatiques, le Sénégal est un pays à éviter par les temps qui courent, à cause des graves troubles politiques qui le guettent. Les événements du 23 juin, les émeutes du 27 juin et les déclarations fracassantes ont fini de persuader les occidentaux que le Sénégal n’est plus ce pays si sûr et si stable qui attire les touristes et les investisseurs. Déjà, au niveau des hôteliers, on a senti que pour les mois de décembre, janvier et février, il y’a moins de rencontres internationales prévues à Dakar, que les années précédentes. A Ngor, les acteurs du tourisme disent avoir senti une forte baisse de la présence des touristes. L’un d’eux nous confie qu’à cette période de la saison touristique, l’île grouillait d’étrangers venus d’Europe, mais actuellement, c’est le calme plat.
Cette situation est d’autant plus inquiétante que quand le secteur du tourisme tousse, c’est l’économie qui s’enrhume, tout le monde est atteint de l’hôtelier au taxi men, en passant par l’éleveur qui vend ses poulets aux hôtels. De potentiels investisseurs pourraient aller ailleurs s’ils sentent que leur richesse pourrait être vandalisée lors d’émeutes pré et post électorales. Le Professeur Ismaël Madior Fall déclarait récemment que les élections doivent être la fête de la démocratie, mais cela ne se passait pas toujours comme ça en Afrique.
Le Sénégal aborde un virage décisif dans sa vie, le monde entier regarde le dernier bastion qui a échappé aux troubles politiques graves en Afrique, il se prémunit en mettant notre pays sur la liste rouge, il devrait appartenir à tous les Sénégalais de sauvegarder cette cohésion sociale, aujourd’hui, si fragile.
Doudou Coulibaly.
( Siweul.com )
L’alerte était donnée depuis plusieurs jours par des sources diplomatiques, le Sénégal est un pays à éviter par les temps qui courent, à cause des graves troubles politiques qui le guettent. Les événements du 23 juin, les émeutes du 27 juin et les déclarations fracassantes ont fini de persuader les occidentaux que le Sénégal n’est plus ce pays si sûr et si stable qui attire les touristes et les investisseurs. Déjà, au niveau des hôteliers, on a senti que pour les mois de décembre, janvier et février, il y’a moins de rencontres internationales prévues à Dakar, que les années précédentes. A Ngor, les acteurs du tourisme disent avoir senti une forte baisse de la présence des touristes. L’un d’eux nous confie qu’à cette période de la saison touristique, l’île grouillait d’étrangers venus d’Europe, mais actuellement, c’est le calme plat.
Cette situation est d’autant plus inquiétante que quand le secteur du tourisme tousse, c’est l’économie qui s’enrhume, tout le monde est atteint de l’hôtelier au taxi men, en passant par l’éleveur qui vend ses poulets aux hôtels. De potentiels investisseurs pourraient aller ailleurs s’ils sentent que leur richesse pourrait être vandalisée lors d’émeutes pré et post électorales. Le Professeur Ismaël Madior Fall déclarait récemment que les élections doivent être la fête de la démocratie, mais cela ne se passait pas toujours comme ça en Afrique.
Le Sénégal aborde un virage décisif dans sa vie, le monde entier regarde le dernier bastion qui a échappé aux troubles politiques graves en Afrique, il se prémunit en mettant notre pays sur la liste rouge, il devrait appartenir à tous les Sénégalais de sauvegarder cette cohésion sociale, aujourd’hui, si fragile.
Doudou Coulibaly.
( Siweul.com )