Au Sahel, le risque de crise humanitaire n’a jamais été aussi élevé. C’est le constat du bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha).
Dans une note publiée le 8 octobre dernier, ce département du secrétariat des Nations-Unies fait savoir qu’en 2021, l’indice de risque moyen dans la région du Sahel est de 5,7. « Ce qui place la région dans une situation de risque de crise humanitaire élevé », alerte OCHA selon lequel, « les zones les plus concernées restent le Sahel central (Mali, Burkina Faso et Ouest du Niger), le Bassin du Lac Tchad, l’Est du Tchad et d’autres localités telles que Maradi au Niger et la région du Nord-Ouest du Cameroun ». Toutes ces régions traversent des crises sécuritaires liées soit à une présence de groupes djihadistes ou de rebelles.
En parcourant la note d’OCHA, on découvre que « toutes les régions du Burkina Faso » sont concernées par l’aggravation de la situation humanitaire. De même qu’une partie du Tchad, précisément dans les régions de l’Est. Le nord-ouest du Cameroun, la région de Kidal au Mali et l’État d’Adamawa au Niger sont aussi dans la zone rouge.
Alors qu’au Burkina Faso, l’augmentation du risque dans la région du Sahel, est due à l’augmentation de l’exposition au risque humain et au manque de capacité infrastructurelle, au Mali, l’indice est élevé dans le Nord et dans le centre du pays en raison de l’augmentation de l’intensité du conflit sur l’ensemble du territoire. Des groupes djihadistes proches d’Al Qaïda et de l’État Islamique sont impliqués dans une campagne de terreur que l’État du Mali et ses partenaires internationaux ont du mal à contenir.
Cette insécurité qui touche aussi des pays voisins tels que le Niger fait que la situation humanitaire y reste préoccupante. Selon le constat fait par OCHA, dans certaines régions du Niger, le risque est passé de élevé à très élevé. À l’ouest, les capacités de réaction liées aux installations sanitaires et aux sources d’eau, se sont détériorées.
Tout ceci met la région du Sahel dans une situation de risque élevé avec un indice de 6,6 alors qu’en 2020 il était à 6,2. Mais le Tchad reste le pays du Sahel le plus exposé avec un risque de 6,7. Dans certaines régions de l’Est, ce risque de crise humanitaire atteint 7,2, informe l’Office des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires.
Mais cet indice n’est rien comparé à celui du Lac Tchad qui affiche 7,9. Cette zone est le théâtre d’affrontements permanents entre la faction lacustre de l’État Islamique ou de Boko Haram aux forces de sécurité des pays qui s’y sont rencontrés.
Dans une note publiée le 8 octobre dernier, ce département du secrétariat des Nations-Unies fait savoir qu’en 2021, l’indice de risque moyen dans la région du Sahel est de 5,7. « Ce qui place la région dans une situation de risque de crise humanitaire élevé », alerte OCHA selon lequel, « les zones les plus concernées restent le Sahel central (Mali, Burkina Faso et Ouest du Niger), le Bassin du Lac Tchad, l’Est du Tchad et d’autres localités telles que Maradi au Niger et la région du Nord-Ouest du Cameroun ». Toutes ces régions traversent des crises sécuritaires liées soit à une présence de groupes djihadistes ou de rebelles.
En parcourant la note d’OCHA, on découvre que « toutes les régions du Burkina Faso » sont concernées par l’aggravation de la situation humanitaire. De même qu’une partie du Tchad, précisément dans les régions de l’Est. Le nord-ouest du Cameroun, la région de Kidal au Mali et l’État d’Adamawa au Niger sont aussi dans la zone rouge.
Alors qu’au Burkina Faso, l’augmentation du risque dans la région du Sahel, est due à l’augmentation de l’exposition au risque humain et au manque de capacité infrastructurelle, au Mali, l’indice est élevé dans le Nord et dans le centre du pays en raison de l’augmentation de l’intensité du conflit sur l’ensemble du territoire. Des groupes djihadistes proches d’Al Qaïda et de l’État Islamique sont impliqués dans une campagne de terreur que l’État du Mali et ses partenaires internationaux ont du mal à contenir.
Cette insécurité qui touche aussi des pays voisins tels que le Niger fait que la situation humanitaire y reste préoccupante. Selon le constat fait par OCHA, dans certaines régions du Niger, le risque est passé de élevé à très élevé. À l’ouest, les capacités de réaction liées aux installations sanitaires et aux sources d’eau, se sont détériorées.
Tout ceci met la région du Sahel dans une situation de risque élevé avec un indice de 6,6 alors qu’en 2020 il était à 6,2. Mais le Tchad reste le pays du Sahel le plus exposé avec un risque de 6,7. Dans certaines régions de l’Est, ce risque de crise humanitaire atteint 7,2, informe l’Office des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires.
Mais cet indice n’est rien comparé à celui du Lac Tchad qui affiche 7,9. Cette zone est le théâtre d’affrontements permanents entre la faction lacustre de l’État Islamique ou de Boko Haram aux forces de sécurité des pays qui s’y sont rencontrés.
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