Loin de moi l’idée de provoquer, cependant, une lecture sereine de la situation politique actuelle permet de prédire que la page du « Sopi » va être tournée. Et que font les militants de Rewmi pendant ce temps ? Ils rallient en nombre les FAL 2012. Manque de sens politique ou absence de leadership ?
Les faits augurent que le pays va entrer dans une nouvelle phase caractérisée avec une rupture avec les comportements politiques, sociaux et économiques obsolètes que nous avons connus jusque-là. Le peuple souhaite être gouverné autrement. C’est, à mon sens, le signal que les électeurs ont délivré le 26 février dernier.
Pour être le challenger du président sortant, les sénégalais ont choisi Macky Sall. Un homme pas si neuf que cela mais qu’on peut considérer comme n’étant pas marqué par les manœuvres et compromissions politiciennes. Quelqu’un dont on peut supposer qu’il incarne et les espoirs d’un renouveau et le renouvellement du personnel politique. Je souhaite qu’il aille jusqu’au bout de cette démarche et qu’il mette en place une nouvelle équipe pour conforter l’adage qui dit qu’on ne fait pas du neuf avec du vieux. J’espère sincèrement qu’il saura résister à la pression des « vieux dinosaures » qui considèrent que la politique est une carrière à vie au service de ses seuls intérêts personnels.
Revenons au Rewmi. Aujourd’hui, l’histoire bégaie à nouveau. Nous assistons à une frappante analogie par rapport à l’entre-deux tours de 2000. A la différence que Djibo Kâ avait alors soutenu publiquement le président sortant, cette fois-ci , le soutien de Seck est plus voilé, tacite donc plus sournois. Son silence, malgré les ralliements en masse de ses troupes, s’il n’est pas un blanc-seing, y ressemble fort bien.
Le soutien à Macky, qui incarne actuellement le changement, ne doit pas seulement se proclamer, il doit se concrétiser sur le terrain à l’image de l’action des leaders des autres partis. Cependant, il n’est pas trop tard pour prendre le train du changement en marche. Rester isolé – le mouvement étant l’essence même des choses- risque de provoquer l’éclatement de Rewmi ou de ce qu’il en reste, après le départ d’une partie significative du parti vers les FAL.
Vers quoi allons nous ?
Quant au résultat final du 25 mars prochain, nul n’est besoin d’être prophète pour savoir que la victoire ira vers les Forces du changement incha Allah.
Je suis étonné que Mara -malgré le talent qu’on lui suppose- en matière de science politique n’ait pas compris que sa survie réside dans le départ de Maître Wade, car c’est seulement dans l’approfondissement de la démocratie à construire qu’il pourra exprimer l’intégralité de son génie et de ses capacités.
C’est également dans ces conditions, qu’il pourra renouer avec une partie du PDS -car une autre partie fera sans doute le choix de Macky Sall- en vue de créer un grand parti d’opposition à mettre en orbite pour 2017.
Cher Mara, si votre lecture politique est faussée actuellement par l’enjeu, si votre jugement est affaibli en ces temps agités, faites appel à votre inspiration spirituelle. Je vous laisse entrevoir la finalité de ce scrutin dans le message de la sourate « l’ Eléphant ». Vous ne manquerez pas d’y trouver en toute certitude, l’issue de ce deuxième tour et de prendre une position qui vise à ramener vos militants dans le sens de Sa Volonté.
Une respiration démocratique est nécessaire pour le bien de tous car c’est le moteur du progrès social et économique. C’est à cela que j’invite les militants de Rewmi.
Massamba Dia
Initiative Citoyenne pour la Solidarité
Les faits augurent que le pays va entrer dans une nouvelle phase caractérisée avec une rupture avec les comportements politiques, sociaux et économiques obsolètes que nous avons connus jusque-là. Le peuple souhaite être gouverné autrement. C’est, à mon sens, le signal que les électeurs ont délivré le 26 février dernier.
Pour être le challenger du président sortant, les sénégalais ont choisi Macky Sall. Un homme pas si neuf que cela mais qu’on peut considérer comme n’étant pas marqué par les manœuvres et compromissions politiciennes. Quelqu’un dont on peut supposer qu’il incarne et les espoirs d’un renouveau et le renouvellement du personnel politique. Je souhaite qu’il aille jusqu’au bout de cette démarche et qu’il mette en place une nouvelle équipe pour conforter l’adage qui dit qu’on ne fait pas du neuf avec du vieux. J’espère sincèrement qu’il saura résister à la pression des « vieux dinosaures » qui considèrent que la politique est une carrière à vie au service de ses seuls intérêts personnels.
Revenons au Rewmi. Aujourd’hui, l’histoire bégaie à nouveau. Nous assistons à une frappante analogie par rapport à l’entre-deux tours de 2000. A la différence que Djibo Kâ avait alors soutenu publiquement le président sortant, cette fois-ci , le soutien de Seck est plus voilé, tacite donc plus sournois. Son silence, malgré les ralliements en masse de ses troupes, s’il n’est pas un blanc-seing, y ressemble fort bien.
Le soutien à Macky, qui incarne actuellement le changement, ne doit pas seulement se proclamer, il doit se concrétiser sur le terrain à l’image de l’action des leaders des autres partis. Cependant, il n’est pas trop tard pour prendre le train du changement en marche. Rester isolé – le mouvement étant l’essence même des choses- risque de provoquer l’éclatement de Rewmi ou de ce qu’il en reste, après le départ d’une partie significative du parti vers les FAL.
Vers quoi allons nous ?
Quant au résultat final du 25 mars prochain, nul n’est besoin d’être prophète pour savoir que la victoire ira vers les Forces du changement incha Allah.
Je suis étonné que Mara -malgré le talent qu’on lui suppose- en matière de science politique n’ait pas compris que sa survie réside dans le départ de Maître Wade, car c’est seulement dans l’approfondissement de la démocratie à construire qu’il pourra exprimer l’intégralité de son génie et de ses capacités.
C’est également dans ces conditions, qu’il pourra renouer avec une partie du PDS -car une autre partie fera sans doute le choix de Macky Sall- en vue de créer un grand parti d’opposition à mettre en orbite pour 2017.
Cher Mara, si votre lecture politique est faussée actuellement par l’enjeu, si votre jugement est affaibli en ces temps agités, faites appel à votre inspiration spirituelle. Je vous laisse entrevoir la finalité de ce scrutin dans le message de la sourate « l’ Eléphant ». Vous ne manquerez pas d’y trouver en toute certitude, l’issue de ce deuxième tour et de prendre une position qui vise à ramener vos militants dans le sens de Sa Volonté.
Une respiration démocratique est nécessaire pour le bien de tous car c’est le moteur du progrès social et économique. C’est à cela que j’invite les militants de Rewmi.
Massamba Dia
Initiative Citoyenne pour la Solidarité