La ville de Thiès est à la une des quotidiens jeudi via le meeting organisé par le président sortant dans cette cité réputée rebelle et qui se trouve en même temps être le bastion jusque-là inexpugnable de son ancien Premier ministre Idrissa Seck devenu l’un de ses adversaires les plus déterminés.
Au quatrième jour de la campagne électorale, Me Wade et le M23 ‘’rivalisent de mobilisation’’ à Thiès qui a renoué, par la même occasion, ‘’avec l’effervescence des grands jours’’, note le quotidien Thiey Le Journal.
‘’En effet, au moment où le candidat de la coalition FAL 2012 tenait meeting à la mythique promenade des Thiéssopis, le M 23 battait de son côté le macadam à travers les rues de Thiès, dénonçant la candidature de Me Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle’’, ajoute Thiey Le Journal.
‘’Wade boucle Thiès’’, affiche Sud Quotidien. ‘’Entre l’esplanade de la Place de France hautement sécurisée où le président Wade tenait son meeting et les autres artères de la ville, écrit le journal, on a vécu dans deux mondes différents à Thiès, ce mercredi 08 février 2012’’.
‘’En venant chasser sur les terres du M23 qui avait prévu d’organiser une marche le même jour (…), Me Wade prenait certes un risque. Mais un risque contenu. La recette était simple : mobiliser très tôt le maximum de policiers et les déployer massivement dans la ville de Thiès en prenant bien soin de ceinturer la Place de France avec un rideau d’hommes en tenue, armés’’, analyse Sud Quotidien.
‘’Wade mendie à Thiès’’, estime Enquête, rapportant que le président sortant a proposé à l’occasion de son meeting ‘’un +contrat+ aux Thiéssois dans lequel il s’engage à reprendre les chantiers de la ville, à la condition de supplanter Idrissa Seck à Thiès’’ lors du scrutin du 26 février.
‘’Si les Thiéssois veulent voir leur ville devenir la deuxième capitale du Sénégal, ils devront voter pour Wade le 26 février prochain’’, renchérit Walf quotidien, ajoutant que le président sortant ‘’l’a clairement affirmé hier (mercredi) dans la cité du rail qui est jusqu’ici un bastion de son ancien Premier ministre Idrissa Seck devenu son +adversaire+ à la course du fauteuil présidentiel’’.
‘’Thiès distribue huées, casses et ndigueul à Wade’’, résume L’As, là où le quotidien affiche : ‘’Wade déraille à Thiès’’. Le journal relève que Wade a demandé aux Thiéssois lors de son meeting dans leur ville ‘’de voter pour lui afin qu’il reprenne les chantiers de la ville, qu’il dit avoir volontairement bloqués’’.
‘’Je l’ai fait exprès’’, précise-t-il dans des propos rapportés par Le Populaire. ‘’J’avais entamé des travaux, ici, à Thiès. Mais, j’ai eu des problèmes avec le Premier ministre d’alors, et j’ai tout arrêté. C’était une séparation très douloureuse’’.
Focus part de là pour annoncer que Me Wade ‘’mettra le nouveau Thiès sur les rails’’, reprenant quelques unes des promesses faites par Wade dans la capitale du rail : plan pour l’élimination de la pauvreté, une université de référence, un chemin de fer moderne, etc.
Le quotidien L’Observateur s’émeut d’un dommage collatérale du déplacement du président sortant à Thiès, en annonçant que la Police ‘’crève l’œil d’un enfant de 2 ans… pour les beaux yeux de Wade’’.
‘’Comme annoncé, les populations de Thiès ont accueilli le candidat Abdoulaye Wade en manifestant violemment contre sa candidature’’, note le journal. Il ajoute : ‘’La Police a été obligée d’user de la force pour rétablir l’ordre, occasionnant des blessés, dont un gamin de deux ans touché à l’œil’’.
Les quotidiens sportifs reviennent sur le limogeage de l’entraîneur des Lions Amara Traoré, emporté par la mauvaise campagne de l’équipe nationale, éliminée de la CAN 2012 après trois défaites successives à l’issue de la phase de poules de cette compétition.
Stades titre sur les ‘’dessous du limogeage d’Amara’’, citant des ‘’manquements’’ reprochés au sélectionneur national, dont un contrat d’exclusivité signé par le technicien sénégalais avec la chaîne cryptée Canal+.
‘’En allant à Bata, la Fédération n’a jamais imaginé un instant qu’Amara Traoré avait signé un contrat d’exclusivité avec la chaîne de télévision Canal +. C’est sur place que les fédéraux se sont rendu compte que cette chaîne cryptée française avait carte blanche de la part de l’encadrement technique. Ses journalistes étaient admis jusque dans les chambres des joueurs’’, rapporte le journal, citant une source fédérale.
‘’Deux ans sans comprendre Amara’’, souligne Walf sports via sa manchette illustrée par une photo très expressive de l’entraîneur nationale. ‘’Encore une fois, les Lions vont passer de travers et le coach dira n’avoir rien compris’’, commente le quotidien sportif.
‘’A Walf sports, on a toujours eu du mal à comprendre le discours du coach, à se faire une religion sur sa philosophie de jeu. Pendant deux ans, les points de presse ont été de longs moments de flou et même de conflit quand on insistait pour plus de clarté. Finalement, la CAN a montré combien le problème était grave, Amara lui-même ne se comprenait pas’’, écrit ce quotidien.
Au quatrième jour de la campagne électorale, Me Wade et le M23 ‘’rivalisent de mobilisation’’ à Thiès qui a renoué, par la même occasion, ‘’avec l’effervescence des grands jours’’, note le quotidien Thiey Le Journal.
‘’En effet, au moment où le candidat de la coalition FAL 2012 tenait meeting à la mythique promenade des Thiéssopis, le M 23 battait de son côté le macadam à travers les rues de Thiès, dénonçant la candidature de Me Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle’’, ajoute Thiey Le Journal.
‘’Wade boucle Thiès’’, affiche Sud Quotidien. ‘’Entre l’esplanade de la Place de France hautement sécurisée où le président Wade tenait son meeting et les autres artères de la ville, écrit le journal, on a vécu dans deux mondes différents à Thiès, ce mercredi 08 février 2012’’.
‘’En venant chasser sur les terres du M23 qui avait prévu d’organiser une marche le même jour (…), Me Wade prenait certes un risque. Mais un risque contenu. La recette était simple : mobiliser très tôt le maximum de policiers et les déployer massivement dans la ville de Thiès en prenant bien soin de ceinturer la Place de France avec un rideau d’hommes en tenue, armés’’, analyse Sud Quotidien.
‘’Wade mendie à Thiès’’, estime Enquête, rapportant que le président sortant a proposé à l’occasion de son meeting ‘’un +contrat+ aux Thiéssois dans lequel il s’engage à reprendre les chantiers de la ville, à la condition de supplanter Idrissa Seck à Thiès’’ lors du scrutin du 26 février.
‘’Si les Thiéssois veulent voir leur ville devenir la deuxième capitale du Sénégal, ils devront voter pour Wade le 26 février prochain’’, renchérit Walf quotidien, ajoutant que le président sortant ‘’l’a clairement affirmé hier (mercredi) dans la cité du rail qui est jusqu’ici un bastion de son ancien Premier ministre Idrissa Seck devenu son +adversaire+ à la course du fauteuil présidentiel’’.
‘’Thiès distribue huées, casses et ndigueul à Wade’’, résume L’As, là où le quotidien affiche : ‘’Wade déraille à Thiès’’. Le journal relève que Wade a demandé aux Thiéssois lors de son meeting dans leur ville ‘’de voter pour lui afin qu’il reprenne les chantiers de la ville, qu’il dit avoir volontairement bloqués’’.
‘’Je l’ai fait exprès’’, précise-t-il dans des propos rapportés par Le Populaire. ‘’J’avais entamé des travaux, ici, à Thiès. Mais, j’ai eu des problèmes avec le Premier ministre d’alors, et j’ai tout arrêté. C’était une séparation très douloureuse’’.
Focus part de là pour annoncer que Me Wade ‘’mettra le nouveau Thiès sur les rails’’, reprenant quelques unes des promesses faites par Wade dans la capitale du rail : plan pour l’élimination de la pauvreté, une université de référence, un chemin de fer moderne, etc.
Le quotidien L’Observateur s’émeut d’un dommage collatérale du déplacement du président sortant à Thiès, en annonçant que la Police ‘’crève l’œil d’un enfant de 2 ans… pour les beaux yeux de Wade’’.
‘’Comme annoncé, les populations de Thiès ont accueilli le candidat Abdoulaye Wade en manifestant violemment contre sa candidature’’, note le journal. Il ajoute : ‘’La Police a été obligée d’user de la force pour rétablir l’ordre, occasionnant des blessés, dont un gamin de deux ans touché à l’œil’’.
Les quotidiens sportifs reviennent sur le limogeage de l’entraîneur des Lions Amara Traoré, emporté par la mauvaise campagne de l’équipe nationale, éliminée de la CAN 2012 après trois défaites successives à l’issue de la phase de poules de cette compétition.
Stades titre sur les ‘’dessous du limogeage d’Amara’’, citant des ‘’manquements’’ reprochés au sélectionneur national, dont un contrat d’exclusivité signé par le technicien sénégalais avec la chaîne cryptée Canal+.
‘’En allant à Bata, la Fédération n’a jamais imaginé un instant qu’Amara Traoré avait signé un contrat d’exclusivité avec la chaîne de télévision Canal +. C’est sur place que les fédéraux se sont rendu compte que cette chaîne cryptée française avait carte blanche de la part de l’encadrement technique. Ses journalistes étaient admis jusque dans les chambres des joueurs’’, rapporte le journal, citant une source fédérale.
‘’Deux ans sans comprendre Amara’’, souligne Walf sports via sa manchette illustrée par une photo très expressive de l’entraîneur nationale. ‘’Encore une fois, les Lions vont passer de travers et le coach dira n’avoir rien compris’’, commente le quotidien sportif.
‘’A Walf sports, on a toujours eu du mal à comprendre le discours du coach, à se faire une religion sur sa philosophie de jeu. Pendant deux ans, les points de presse ont été de longs moments de flou et même de conflit quand on insistait pour plus de clarté. Finalement, la CAN a montré combien le problème était grave, Amara lui-même ne se comprenait pas’’, écrit ce quotidien.