Revue de l’ACTU de la Semaine : Polémique autour de la réintégration de Sonko, la hausse du prix de l'électricité, le conflit israélo-palestinien au menu


L’octroi des fiches de parrainages au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko pour sa réintégration sur les listes électorales est sujet à polémique entre la direction générale des élections (Dge) et les avocats de l’opposant. Ousmane Sonko n'est pas au bout de ses peines. Il a été rapporté que la Direction générale des élections a refusé de recevoir, deux fois de suite le mandataire de Sonko, Ayib Daffé, dans sa démarche de vouloir récupérer des fiches de parrainage.  Celui-ci a exprimé son indignation face à cette situation. Il a déclaré que le refus du ministre de l’Intérieur d’exécuter une décision de justice est inacceptable et constitue une violation flagrante des droits d’Ousmane Sonko en tant que candidat à la présidentielle de 2024. Le député accuse la DGE d’avoir obéi à des ordres illégaux. Cependant, l'heure n'est pas à l'abandon, le mandataire du candidat promet de continuer à fréquenter la direction générale des élections jusqu'à avoir gain de cause. Vendredi, le directeur général des élections, Tanor Thiendella S. Fall s'est fendu d’un communiqué y expliquant les motifs de la démarche de la Dge.

Reprise de la grève de la faim.

Sur un autre registre, Ousmane Sonko a décidé de reprendre sa grève de la faim pour exprimer sa solidarité avec les prisonnières patriotes injustement arrêtées, et protester contre sa détention arbitraire et celles de centaines de patriotes. Selon le quotidien L’Observateur, la reprise de sa grève de la faim est ‘’un moyen pour le détenu de maintenir son électorat en alerte’’.

Un porte-parole au ministère de la Justice.

Pendant ce temps, la nouvelle ministre de la Justice garde des Sceaux, Aissata Tall Sall semble donner des gages comme pour rassurer sur l’indépendance de la justice au Sénégal. La remplaçante du ministre Ismaëla Madior Fall a listé les quatre grands axes de sa mission “la justice est le seul nom d’un département ministériel qui porte le nom d’une vertu. La première mission sera de rendre la justice transparente’’. Elle confie à cet effet, qu’un porte-parole du ministère de la Justice sera nommé prochainement.

Hausse du prix de l’électricité.

La hausse des prix de la baguette de pain était au cœur du débat national. En effet, les boulangers pointent du doigt l'accroissement des factures d'électricité pour expliquer leurs décisions d'augmenter le prix du pain mais les acteurs vont se heurter au refus du ministre du commerce qui dit niet. Dans un communiqué en réponse à cette problématique, l’autorité a spécifié ‘’qu'aucune augmentation des prix du pain n’est envisagé par le gouvernement’’.

Pour en rester à la cherté du coût de l’électricité, les populations s’offusquent des factures jugées très salées. Justement tout récemment, et même durant la semaine, la Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec) fait pas mal de mécontents parmi ses clients. Le mouvement de ras-le-bol s'est converti en une pétition dirigée et crée par la journaliste Oumy Ndour, qui se fait porte-voix des victimes de ces hausses injustifiées. Elle s’est rendue au siège de l’entreprise pour demander plus d’explications sur la hausse des factures.

Actu à l’International 

Le conflit israélo palestinien va de mal en pis. L'impact apparent d'un projectile sur un hôpital de Gaza, où se trouvaient des dizaines de patients, de médecins et de secouristes, ainsi qu'un millier de réfugiés, a fait des centaines de morts. Le Hamas et d'autres groupes pro-palestiniens ont imputé l'attaque aux forces israéliennes, tandis que le gouvernement israélien, lui, a attribué l'attaque à une roquette ratée du groupe palestinien du Jihad islamique.
L'ONG Médecins sans frontières, qui a des médecins à l'hôpital, a qualifié l'attaque de "massacre". 

Sur le continent africain, l’ONU s’est inquiétée mardi d’un risque de « confrontation directe » entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, à couteaux tirés depuis la réapparition fin 2021, dans l’est congolais de la rébellion du M23. Ce risque a été évoqué par le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres dans un récent rapport sur la situation en RDC.

Au Burkina, une quinzaine de syndicats réunis dans un collectif ont appelé à un rassemblement le 31 octobre à Ouagadougou pour protester contre des « restrictions de libertés » instaurées selon eux par les autorités militaires du pays. Il s’agit principalement de la restriction des libertés individuelles et collectives qui se traduit sur le terrain par « des disparitions forcées de citoyens, des enlèvements de citoyens par des individus armés et encagoulés, des enrôlements forcés, des mesures de fermeture d’organes de presse, etc.» a indiqué Moussa Diallo, le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina. Plusieurs cas d’enlèvement ont été rapportés ces derniers mois par des sources locales dans la capitale burkinabè. Début septembre, alors qu’il officiait dans un centre de santé, un médecin anesthésiste a été emmené de force par des militaires après avoir reçu une réquisition de l’armée.

Au Ghana, plus de 27 000 personnes sont bloquées à cause d’inondations provoquées par l’ouverture des vannes de deux barrages après de fortes pluies. Le président ghanéen Nana Akufo-Addo s’est rendu dans la zone sinistrée et a promis de l’aide aux victimes tandis que l’ampleur des dégâts suscite des critiques. Les zones les plus touchées sont Sogakofe, Sege ou encore Mepe dans la région de la volta. Dans ces communes, les habitants qui sont pour la plupart des pêcheurs et des agriculteurs se sont retrouvés sans électricité et sans eau. Nombre d’entre eux ont dû être déplacés vers des lieux de refuge.

Au Gabon, le général  Brice Oligui Nguema, le chef de la junte renonce à son salaire de président de la transition. 
Le putchiste a déclaré qu'il renonçait à son salaire de président et qu'il ne recevrait plus qu'un salaire de commandant de la garde républicaine.
Samedi 21 Octobre 2023
Dakaractu