Malgré la décision du comité de gestion de la lutte (CNG), de casser le premier verdict rendu par les arbitres qui avaient donné la victoire à Reug Reug, sur Sa Thiès, le dimanche 5 mars, le pensionnaire de l’écurie Thiaroye semble ne pas avoir complètement accepté le revirement de la situation encore moins reconnu le succès de son adversaire qui avait introduit un recours en annulation du verdict.
Présent à l’arène nationale ce mercredi matin dans le cadre d’une réunion d’information, Reug Reug qui doit rendre le drapeau de la victoire à Sa Thiès, s’est montré très évasif au moment de féliciter son vis-à-vis. « Yallah May Nama Ndam! » Autrement dit, Dieu lui a déjà donné la victoire en dépit de toute la polémique qui a suivi ce combat. Une drôle de manière d'enterrer la hache de guerre après plusieurs mois d’échanges houleux entre les deux camps.
Par ailleurs, Reug Reug a insisté sur la nécessité de renforcer le dispositif sécuritaire lors des combats de lutte dans l’arène nationale de Pikine. « 800 GMI ce n’est pas assez, il faudrait avoir entre 1.500 et 2.000 policiers pour sécuriser le stade. » Ceci dit, il a incité les supporters à éviter de verser dans la violence et les scènes de casse, afin de préserver ce joyau qui a coûté des milliards.