L’arrivée d’Ivoiriens exilés au Ghana, voisin, annoncée jeudi par la base aérienne d’Abidjan (ex-Gatl), à Port-Bouët, a été effective, hier. Le capitaine de vaisseau Konan Boniface, le colonel Zouin Honoré, les lieutenants Oulaye Delafosse et Sama Emmanuel ont ainsi regagné le pays. Sauf le commandant Jean Noël Abéhi.
Sortis incognito du pays, ils sont rentrés au grand jour. Eux, ce sont des officiers de l’armée ivoirienne : le capitaine de vaisseau-major Konan Boniface, le colonel Zouin Honoré, les lieutenants Oulaye Delafosse et Sama Emmanuel. Ils sont rentrés, vendredi, du Ghana où ils s’étaient exilés lors de la crise post-électorale. Un vol privé les a ramenés du pays de John Atta Mills sous le coup de 14h35, à la Base aérienne d’Abidjan, Port-Bouët. Leur retour a été rendu possible par les tractations menées à cet effet par des émissaires du gouvernement avec les autorités ghanéennes. Il s’agit du ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, du ministre délégué auprès de la Défense Koffi Koffi Paul, de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Ghana, Ehui Koutouan Bernard, pour la partie civile. Et, pour les militaires, des généraux Michel Gueu, Nicolas Kouakou, du capitaine Léon Alla Kouakou.
Quand l’appareil s’immobilise à l’heure indiquée sur le tarmac de l’ex-Gatl, ce sont d’abord les représentants du gouvernement qui en descendent les premiers. Les mines illuminées de sourires, ils échangent des civilités avec le colonel-major Jean-Jacques Ouégnin, commandant de la Basa et des civils. Puis, suivent immédiatement le colonel Zouin Honoré, le commandant Boniface Konan, les lieutenants Oulaye Delafosse et Emmanuel Sama. Ils sont tous vêtus de tenues civiles et visiblement détendus. Sauf que Boniface Konan serre contre sa jambe gauche un cahier et que Oulaye Delafosse a le regard barré de lunettes sombres. Mais une fois entrés tous dans le salon d’honneur, il s’en débarrasse. Pour s’installer aux côtés des se frères d’armes. Emmanuel Sama, moins connu, arborant un tee-shirt et un jeans, montre des signes de timidité au point que le capitaine Alla l’oublie dans la présentation. Ce lieutenant est le jeune frère du colonel de vaisseau-major Sama Damana, ex-ministre et membre du Comité national de salut public (Cnsp), sous le général Robert Guéï. Comme on peut le constater le commandant d`escadron blindé d`Agban, Abéhi Jean Noël, n’est pas venu. « S’il était au Ghana, nous serions venu avec lui. Mais nous irons le chercher parce que nous savons où il se trouve. Nous sommes en contact avec lui. Nous allons le ramener », a confié le commandant Issiaka Ouattara. Mais ceux qui sont-là, le sont grâce à la diligence faite par des autorités ghanéennes, dira le ministre Bictogo. Lequel concède que « quelles que soient les raisons, le Ghana a su recevoir nos frères et rien que pour cela, nous ne pouvons que lui dire merci ». Pour le reste, la délégation qu’il a conduite, sur instruction du président de la République, Alassane Ouattara et du Premier ministre Guillaume Soro, a eu deux jours d’échanges et de vérités, avec des frères. Leurs préoccupations ont été prises en compte, lors des pourparlers, rassurera-t-il. En effet, selon le ministre Paul Koffi Koffi, ils sont convenus d’un cadre de garanties. Le gouvernement s’est engagé à leur assurer la sécurité, la liberté de mouvement, la liberté de retrouver leurs familles respectives, la possibilité de retrouver leur métier d’arme et qu’ils ne soient pas soumis à des persécutions. Le ministre a témoigné également, relativement aux rumeurs de coups d’Etat. « Nous savions qu’ils n’avaient aucune intention de déstabiliser leur pays », a-t-il indiqué, précisant que le gouvernement était en contact avec ces hommes depuis plusieurs semaines, par le truchement de l’ambassadeur. Finis les discours, les militaires ont embarqué dans un car de la gendarmerie nationale aux vitres renforcées par des grilles. Seul le commandant Konan est monté à bord d’un 4x4 avec le capitaine Allah, pour une destination inconnue.
Sortis incognito du pays, ils sont rentrés au grand jour. Eux, ce sont des officiers de l’armée ivoirienne : le capitaine de vaisseau-major Konan Boniface, le colonel Zouin Honoré, les lieutenants Oulaye Delafosse et Sama Emmanuel. Ils sont rentrés, vendredi, du Ghana où ils s’étaient exilés lors de la crise post-électorale. Un vol privé les a ramenés du pays de John Atta Mills sous le coup de 14h35, à la Base aérienne d’Abidjan, Port-Bouët. Leur retour a été rendu possible par les tractations menées à cet effet par des émissaires du gouvernement avec les autorités ghanéennes. Il s’agit du ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, du ministre délégué auprès de la Défense Koffi Koffi Paul, de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Ghana, Ehui Koutouan Bernard, pour la partie civile. Et, pour les militaires, des généraux Michel Gueu, Nicolas Kouakou, du capitaine Léon Alla Kouakou.
Quand l’appareil s’immobilise à l’heure indiquée sur le tarmac de l’ex-Gatl, ce sont d’abord les représentants du gouvernement qui en descendent les premiers. Les mines illuminées de sourires, ils échangent des civilités avec le colonel-major Jean-Jacques Ouégnin, commandant de la Basa et des civils. Puis, suivent immédiatement le colonel Zouin Honoré, le commandant Boniface Konan, les lieutenants Oulaye Delafosse et Emmanuel Sama. Ils sont tous vêtus de tenues civiles et visiblement détendus. Sauf que Boniface Konan serre contre sa jambe gauche un cahier et que Oulaye Delafosse a le regard barré de lunettes sombres. Mais une fois entrés tous dans le salon d’honneur, il s’en débarrasse. Pour s’installer aux côtés des se frères d’armes. Emmanuel Sama, moins connu, arborant un tee-shirt et un jeans, montre des signes de timidité au point que le capitaine Alla l’oublie dans la présentation. Ce lieutenant est le jeune frère du colonel de vaisseau-major Sama Damana, ex-ministre et membre du Comité national de salut public (Cnsp), sous le général Robert Guéï. Comme on peut le constater le commandant d`escadron blindé d`Agban, Abéhi Jean Noël, n’est pas venu. « S’il était au Ghana, nous serions venu avec lui. Mais nous irons le chercher parce que nous savons où il se trouve. Nous sommes en contact avec lui. Nous allons le ramener », a confié le commandant Issiaka Ouattara. Mais ceux qui sont-là, le sont grâce à la diligence faite par des autorités ghanéennes, dira le ministre Bictogo. Lequel concède que « quelles que soient les raisons, le Ghana a su recevoir nos frères et rien que pour cela, nous ne pouvons que lui dire merci ». Pour le reste, la délégation qu’il a conduite, sur instruction du président de la République, Alassane Ouattara et du Premier ministre Guillaume Soro, a eu deux jours d’échanges et de vérités, avec des frères. Leurs préoccupations ont été prises en compte, lors des pourparlers, rassurera-t-il. En effet, selon le ministre Paul Koffi Koffi, ils sont convenus d’un cadre de garanties. Le gouvernement s’est engagé à leur assurer la sécurité, la liberté de mouvement, la liberté de retrouver leurs familles respectives, la possibilité de retrouver leur métier d’arme et qu’ils ne soient pas soumis à des persécutions. Le ministre a témoigné également, relativement aux rumeurs de coups d’Etat. « Nous savions qu’ils n’avaient aucune intention de déstabiliser leur pays », a-t-il indiqué, précisant que le gouvernement était en contact avec ces hommes depuis plusieurs semaines, par le truchement de l’ambassadeur. Finis les discours, les militaires ont embarqué dans un car de la gendarmerie nationale aux vitres renforcées par des grilles. Seul le commandant Konan est monté à bord d’un 4x4 avec le capitaine Allah, pour une destination inconnue.