Dakaractu a répondu hier dimanche, à une invitation de Cheikh N'digueul Fall, qui tenait à nous faire partager des grâces, suite à l’issue heureuse qui a finalement été réservée à sa demande de visa pour la France.
A peine arrivé à son domicile de Touba qui était rempli de fidèles et talibés Baye Fall, et où régnait une ferveur contagieuse, nous avons eu la surprise de nous faire inviter à le suivre à M'backé Cadior, lieu où Serigne Touba rencontra Cheikh Ibra Fall, son grand père, et où ce dernier lui fit vœu de dévotion et d’allégeance, en 1884. C’est du reste cette terre que lui a attribuée Serigne Cheikh Maty Lèye, au moment même où son visa lui fut refusé, comme pour compenser une faute par une grâce.
D’emblée, Serigne Cheikh N'digueul Fall évacue cette question du refus de visa et rend grâce à Dieu en la banalisant, la réduisant à un épiphénomène sans aucune importance. Il préfère s’étendre sur ce cadeau de Dieu que le Khalife Général lui a fait et qui est d'une grande importance. Rendez-vous compte : depuis dix ans qu’il souhaite s’établir sur ces terres, ces terres du Cayor où son grand père a rencontré Serigne Touba, voilà qu'on lui en fait don.
Pourquoi tant d’énergie à vouloir ces terres?
« Parce qu’ici, c’est toute l’histoire du Mouridisme, c’est le point de départ de ce grand mouvement universel que l'on connaît aujourd’hui; c’est ici que Serigne Touba vivait avec mon grand père. Vous savez, poursuit-il, Serigne Touba était entouré de ceddos, et vu son caractère il préférait souvent l’isolement, non sans édifier à M'backé kadior des daaras. C’est sur ces entrefaites que Cheikh Ibra Fall vint le rejoindre, et se mit à le servir, et à répandre sa parole.» Mais pour Serigne Cheikh N'digueul Fall, à l’époque il était dur et difficile d’être Serigne, donc ils partirent alors à M'backé Baol, avant d’ériger Touba. Cheikh N'digueul veut consacrer toutes ses forces ici à M'backé Kadior, avec la même ardeur que celle qui habitait ses deux exemples que sont Serigne Touba et Cheikh Ibra Fall. « J’ai les mêmes convictions que Serigne Touba et Cheikh Ibra Fall. Je souhaite être leur digne descendant. Je ne construirai pas de château ici, mais ce que je ressens quand je suis à M'backé Kadior, je ne le ressens nulle part ailleurs».
Cheikh N'digueul Fall a tenu aussi à remercier Serigne Sidy Moctar et Serigne Mohamadou Aïssa IBN Serigne Bara M'backé, tout en y associant votre site préféré pour sa croisade contre l' injustice qui lui avait été faite, sans oublier les autorités du consulat de France, qui selon lui « ont su reconnaître leurs erreurs et les réparer, ce qui constitue une certaine noblesse, et je les en remercie» a déclaré Cheikh N'digueul. Pour relativiser cette méprise, il révèle que c’est vrai qu’il vient habillé simplement, mais c’est ainsi. Avant de nous faire cadeau d’une belle parabole : «Un chef religieux, c’est comme l’obscurité du crépuscule... Ce n’est pas discernable à l’oeil nu»... Et comme il a raison ce véritable successeur de Cheikh Ibra Fall !
A peine arrivé à son domicile de Touba qui était rempli de fidèles et talibés Baye Fall, et où régnait une ferveur contagieuse, nous avons eu la surprise de nous faire inviter à le suivre à M'backé Cadior, lieu où Serigne Touba rencontra Cheikh Ibra Fall, son grand père, et où ce dernier lui fit vœu de dévotion et d’allégeance, en 1884. C’est du reste cette terre que lui a attribuée Serigne Cheikh Maty Lèye, au moment même où son visa lui fut refusé, comme pour compenser une faute par une grâce.
D’emblée, Serigne Cheikh N'digueul Fall évacue cette question du refus de visa et rend grâce à Dieu en la banalisant, la réduisant à un épiphénomène sans aucune importance. Il préfère s’étendre sur ce cadeau de Dieu que le Khalife Général lui a fait et qui est d'une grande importance. Rendez-vous compte : depuis dix ans qu’il souhaite s’établir sur ces terres, ces terres du Cayor où son grand père a rencontré Serigne Touba, voilà qu'on lui en fait don.
Pourquoi tant d’énergie à vouloir ces terres?
« Parce qu’ici, c’est toute l’histoire du Mouridisme, c’est le point de départ de ce grand mouvement universel que l'on connaît aujourd’hui; c’est ici que Serigne Touba vivait avec mon grand père. Vous savez, poursuit-il, Serigne Touba était entouré de ceddos, et vu son caractère il préférait souvent l’isolement, non sans édifier à M'backé kadior des daaras. C’est sur ces entrefaites que Cheikh Ibra Fall vint le rejoindre, et se mit à le servir, et à répandre sa parole.» Mais pour Serigne Cheikh N'digueul Fall, à l’époque il était dur et difficile d’être Serigne, donc ils partirent alors à M'backé Baol, avant d’ériger Touba. Cheikh N'digueul veut consacrer toutes ses forces ici à M'backé Kadior, avec la même ardeur que celle qui habitait ses deux exemples que sont Serigne Touba et Cheikh Ibra Fall. « J’ai les mêmes convictions que Serigne Touba et Cheikh Ibra Fall. Je souhaite être leur digne descendant. Je ne construirai pas de château ici, mais ce que je ressens quand je suis à M'backé Kadior, je ne le ressens nulle part ailleurs».
Cheikh N'digueul Fall a tenu aussi à remercier Serigne Sidy Moctar et Serigne Mohamadou Aïssa IBN Serigne Bara M'backé, tout en y associant votre site préféré pour sa croisade contre l' injustice qui lui avait été faite, sans oublier les autorités du consulat de France, qui selon lui « ont su reconnaître leurs erreurs et les réparer, ce qui constitue une certaine noblesse, et je les en remercie» a déclaré Cheikh N'digueul. Pour relativiser cette méprise, il révèle que c’est vrai qu’il vient habillé simplement, mais c’est ainsi. Avant de nous faire cadeau d’une belle parabole : «Un chef religieux, c’est comme l’obscurité du crépuscule... Ce n’est pas discernable à l’oeil nu»... Et comme il a raison ce véritable successeur de Cheikh Ibra Fall !