Le dernier point mensuel de conjoncture publié par la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), relayé dans le quotidien Libération, met en lumière la gestion budgétaire du mois de février 2024. Ce mois-ci a été caractérisé par une progression modérée de la mobilisation des recettes, associée à une exécution prudente des dépenses.
Les ressources globales, hors dons en capital, ont connu une hausse de 3,9% par rapport à fin février 2023, s'élevant provisoirement à 510,1 milliards. En ce qui concerne les dépenses publiques, elles ont diminué de 19,5%, atteignant 781,8 milliards, hors dépenses d'investissement financées sur des ressources extérieures. Les ressources sont principalement composées de récoltes fiscales, totalisant 487,8 milliards, et de recettes non fiscales de l'ordre de 22,3 milliards.
Aucun don budgétaire n'a été enregistré à fin février 2024. On peut se demander si cela est dû au report des élections qui a pu irriter les bailleurs de fonds. Quoi qu'il en soit, l'augmentation des ressources est attribuable à une bonne collecte des recettes fiscales (+6,0%), bien que compensée par une baisse des recettes non fiscales (-15,0%). Les recettes fiscales ont progressé de 6,0%, notamment grâce à la TVA intérieure hors pétrole, l'impôt sur les sociétés, la taxe spécifique sur le pétrole et la TVA à l'importation, qui ont respectivement augmenté de 48,8%, 13,8%, 48,4% et 21,0%, atteignant respectivement 50,9 milliards, 93,1 milliards, 27,4 milliards et 86,8 milliards.
Ces performances ont été renforcées par la solide performance du Fonds de soutien à l'investissement et à la promotion des petites et moyennes entreprises (Fsipp), qui a récolté 11,6 milliards, ainsi que par les droits de timbre évalués à 7,6 milliards, enregistrant respectivement des augmentations de 2,6 milliards et 3,0 milliards sur la période.
Cependant, cette tendance positive a été atténuée par les baisses observées au niveau de l'impôt sur les revenus, de la TVA intérieure sur le pétrole et de la taxe sur les activités financières, qui ont respectivement diminué de 18,3% (-16,6 milliards), 92,4% (-6,9 milliards) et 61,6% (-8,3 milliards), pour s'établir à 74,2 milliards, 0,6 milliard et 5,1 milliards à fin février 2024, contre des réalisations antérieures de 90,8 milliards, 7,5 milliards et 13,4 milliards.
Quant à la baisse des recettes non fiscales, évaluée à 15%, elle est principalement due à la diminution des recettes provenant du domaine (-73,8%) et des "autres recettes non fiscales". En ce qui concerne les dépenses publiques, elles se sont exécutées à hauteur de 781,8 milliards à fin février 2024, enregistrant une baisse de 10,5% (-91,8 milliards) par rapport à la même période de l'année précédente.
Cette diminution est attribuable à la réduction des dépenses liées aux "fournitures, transferts et subventions" ainsi qu'aux investissements financés sur respectivement de 13,5% et 25,7%, atteignant 237,5 milliards et 83,0 milliards.
Les ressources globales, hors dons en capital, ont connu une hausse de 3,9% par rapport à fin février 2023, s'élevant provisoirement à 510,1 milliards. En ce qui concerne les dépenses publiques, elles ont diminué de 19,5%, atteignant 781,8 milliards, hors dépenses d'investissement financées sur des ressources extérieures. Les ressources sont principalement composées de récoltes fiscales, totalisant 487,8 milliards, et de recettes non fiscales de l'ordre de 22,3 milliards.
Aucun don budgétaire n'a été enregistré à fin février 2024. On peut se demander si cela est dû au report des élections qui a pu irriter les bailleurs de fonds. Quoi qu'il en soit, l'augmentation des ressources est attribuable à une bonne collecte des recettes fiscales (+6,0%), bien que compensée par une baisse des recettes non fiscales (-15,0%). Les recettes fiscales ont progressé de 6,0%, notamment grâce à la TVA intérieure hors pétrole, l'impôt sur les sociétés, la taxe spécifique sur le pétrole et la TVA à l'importation, qui ont respectivement augmenté de 48,8%, 13,8%, 48,4% et 21,0%, atteignant respectivement 50,9 milliards, 93,1 milliards, 27,4 milliards et 86,8 milliards.
Ces performances ont été renforcées par la solide performance du Fonds de soutien à l'investissement et à la promotion des petites et moyennes entreprises (Fsipp), qui a récolté 11,6 milliards, ainsi que par les droits de timbre évalués à 7,6 milliards, enregistrant respectivement des augmentations de 2,6 milliards et 3,0 milliards sur la période.
Cependant, cette tendance positive a été atténuée par les baisses observées au niveau de l'impôt sur les revenus, de la TVA intérieure sur le pétrole et de la taxe sur les activités financières, qui ont respectivement diminué de 18,3% (-16,6 milliards), 92,4% (-6,9 milliards) et 61,6% (-8,3 milliards), pour s'établir à 74,2 milliards, 0,6 milliard et 5,1 milliards à fin février 2024, contre des réalisations antérieures de 90,8 milliards, 7,5 milliards et 13,4 milliards.
Quant à la baisse des recettes non fiscales, évaluée à 15%, elle est principalement due à la diminution des recettes provenant du domaine (-73,8%) et des "autres recettes non fiscales". En ce qui concerne les dépenses publiques, elles se sont exécutées à hauteur de 781,8 milliards à fin février 2024, enregistrant une baisse de 10,5% (-91,8 milliards) par rapport à la même période de l'année précédente.
Cette diminution est attribuable à la réduction des dépenses liées aux "fournitures, transferts et subventions" ainsi qu'aux investissements financés sur respectivement de 13,5% et 25,7%, atteignant 237,5 milliards et 83,0 milliards.
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